Il y a deux ans, les Flames ont opté pour une courte reconstruction. Ils ont alors échangé des éléments clés afin de rajeunir la recette, et surtout, éviter de perdre ces éléments au profit d’autres équipes.

Le premier joueur auquel on pense en cette matière est Matthew Tkachuk.

Depuis, Sean Monahan, Tyler Toffoli, Elias Lindholm, Noah Hanifin, Jacob Markstrom et Andrew Mangiapane ont tous quitté par voie de transaction.

Malgré cette hécatombe, les Flames connaissent un début de saison honnête, voire au-delà des attentes. Après 10 matchs, ils jouaient pour plus de .500.

Pourquoi? Notamment parce que Jonathan Huberdeau semble avoir cessé de se poser trop de questions. Il a marqué 5 buts lors de la première dizaine de matchs.

Le jeune Connor Zary continue d’impressionner. À 23 ans, il reprend là où il avait laissé l’an dernier, à sa saison recrue. Il est le centre d’avenir chez les Flames.

Un autre changement d’air semble avoir été salutaire à Anthony Mantha. Il évolue cette saison pour une 3e équipe en deux ans, et il participe à l’effort offensif à Calgary. À voir s’il maintiendra le rythme.

À un point par match en début de saison, Rasmus Andersson confirme ce qu’il a mis en place depuis trois ans : il ne fait pas nécessairement partie de l’élite de la LNH, mais il peut certainement être un élément contributeur au succès des siens.

Les énigmatiques Andrei Kuzmenko et Nazem Kadri font également partie de la recette à Calgary. On ne sait pas si l’effort est toujours au rendez-vous, mais on sait également que le talent est là, et qu’il ne demande qu’à être exploité.

Mackenzie Weegar, on l’oublie trop souvent, était l’une des pièces maitresses de la transaction qui a amené Jonathan Huberdeau à Calgary. Droit comme un chêne, il a cumulé ses meilleurs chiffres en carrière l’an dernier, et semble en voie de répéter en 2024-25.

Devant le filet, le pari est intéressant. On ne saura pas immédiatement si Dustin Wolf (photo) sera un grand gardien, mais lui et Daniel Vladar se séparent habilement le travail jusqu’à maintenant cette saison.

Nommé 24e entraîneur de l’histoire des Flames en juin dernier, il faut s’attendre à ce que Ryan Huska ait les coudées franches pour quelques saisons, le temps de mettre cette équipe à sa main. Il compte sur de bons chevaux, mais il faudra une performance au dessus de la moyenne pour espérer faire les séries 2025, il faut être honnête…