
Avec les joueurs de hockey de plus en plus gros, forts, rapides et irrespectueux entre eux, ce qui devait arriver arriva, malheureusement. Ronny Keller, un défenseur de l'équipe d'Olten en Suisse, est rentré tête première dans la bande. Il a été violemment poussé par derrière par un joueur adverse, Stephan Schnyder. Déjà immobile sur la glace, la victime se plaignait de ne plus sentir ses jambes.
Il a ensuite été transporté au Centre suisse pour paraplégiques. Les médecins ont tout de suite diagnostiqué un grave problème à la 4e vertèbre thoracique (située entre les omoplates). Le joueur restera paraplégique, c'est-à-dire qu'il ne pourra plus jamais se servir de ses jambes.
Lorsqu'il y a paralysie, cela veut dire que la moelle épinière est touchée. La moelle est le fil électrique qui envoie presque toutes les commandes du cerveau vers le corps. Malheureuseuement, les neurones, cellules qui forment la moelle, ne se divisent pas, ce qui fait en sorte que le potentiel de guérison du tissu est très faible.
Pour abîmer la moelle épinière, la vertèbre doit soit être fracturée ou avoir trop bougé (être disloquée). Plus près de nous, on est passé à un cheveu de voir la même chose chez le Canadien. Rappelons-nous du geste controversé de Zdeno Chara sur Max Pacioretty. Le joueur du Canadien s'était fracturé une vertèbre du cou sur le jeu. Heureusement, la partie fracturée n'a pas abîmé la moelle épinière. Au niveau du cou, c'est la quadraplégie que la victime risque, soit la paralysie des quatre membres.
– http://www.rds.ca/hockey/un-hockeyeur-parapl%C3%A9gique-1.592798