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Festivités princières

À l’heure où j’écris ces quelques lignes, un événement rarissime a eu lieu il y a peu de temps. Aussi, c’est avec des yeux vierges de préjugés que je vous invite à le commenter. Il s’agit du mariage du prince William et de la princesse Catherine le 29 avril dernier à Londres. Ce fut, à coup sûr, un happening des plus en vue de la planète cette journée-là.

Évidemment, pour plusieurs, la monarchie a une connotation négative, surtout la monarchie anglaise, liée à notre passé colonial. Mais le sujet que je souhaite aborder dans ces lignes se veut dépourvu de toutes ces considérations partisanes ou politiques. Parlons strictement du mariage princier et de l’engouement qu’il a suscité.

D’abord, il s’agissait d’un mariage princier, donc lié à la monarchie. En effet, William est deuxième dans l’ordre de succession au trône d’Angleterre, après son père, le prince Charles, qui porte le titre de prince de Galles. Il est déjà assuré de porter un jour la couronne que porte Elizabeth II depuis 59 ans! Ce fait rend le mariage encore plus intéressant parce qu’il touche la très sélecte et exclusive famille des têtes couronnées européennes et aussi, de partout dans le monde. En effet, si William n’avait été que le 56e dans l’ordre de succession au trône, bien peu de gens auraient porté attention au mariage. De plus, des événements de ce genre nous donnent une rare visibilité sur ces familles royales qui vivent souvent en marge de la société.

En faisant une recherche rapide sur Wikipédia, nous découvrons qu’à l’échelle planétaire, il reste plus d’une quarantaine de monarchies dans le monde et le Canada est l’une de celles-là. Vous avez bien lu! Le Royaume du Canada est bien réel et notre souveraine est Elizabeth II, reine du Canada (c’est son titre officiel lorsqu’elle nous rend visite). Évidemment, cela vient du fait que nous sommes une ancienne colonie britannique, tout comme l’Australie. Les Australiens débattent depuis plusieurs années déjà sur la possibilité d’abandonner la monarchie pour se tourner vers un modèle républicain… Mais pour revenir au mariage du prince William, le fait qu’il fut si médiatisé partout dans le monde n’a rien d’étonnant. Les gens aiment les histoires princières, peu importe qu’elles soient britanniques, danoises, suédoises ou japonaises. Mais dans le cas présent, il faut savoir que le prince deviendra un jour le roi de près de la moitié des monarchies actuelles dans le monde (et aussi le roi du Canada!).

Quant à savoir si l’on fera comme l’Australie dans notre questionnement collectif, seul l’avenir nous le dira. Pour ma part, la monarchie me fascine, surtout en ce début de XXIe siècle. Cette espèce d’anachronisme politique précieusement préservé m’intrigue beaucoup plus qu’il ne m’irrite. Et vous, avez-vous suivi, de près ou de loin, les festivités entourant le mariage du prince William et de Kate Middleton? Vous intéressez-vous à la monarchie?
Bonne semaine!

Références :  www.royal.gov.uk    

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