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Vide affectif (deuxième partie)

La plupart des hommes ont peur de ce qui se passe au fond d’eux-mêmes. Ils se réfugient dans des rôles ou des stéréotypes. Ils s’exigent d’être à la hauteur des attentes de leur entourage, que ce soit la conjointe, les amis, les collègues ou le patron. Tout au long de leur vie active, les hommes…

La plupart des hommes ont peur de ce qui se passe au fond d’eux-mêmes. Ils se réfugient dans des rôles ou des stéréotypes. Ils s’exigent d’être à la hauteur des attentes de leur entourage, que ce soit la conjointe, les amis, les collègues ou le patron.

Tout au long de leur vie active, les hommes veulent prouver leur valeur et être reconnus. Mais cette quête de reconnaissance comporte de nombreuses frustrations et «sacrifices». Le prix à payer est démesuré. Certains  se sentent au bout du rouleau et ont envie de tout lâcher. Pendant des années, ils perçoivent confusément qu’il y a quelque chose qui ne marche pas … Mais il faut continuer et s’acharner pour maintenir cette cadence. Cependant, il y a toujours un vide, un manque, sans savoir d’où il provient.  

 
Les hommes se surinvestissent souvent dans l’action, les résultats concrets.  Ils veulent se démarquer, réussir dans tous les domaines. Pour mieux supporter leur mal-être, ils deviennent compulsifs et dépendants du travail, de la consommation, de la drogue, du sexe, du sport, ainsi que de la réussite sociale, professionnelle et financière. La dimension relationnelle est fortement réduite, presque inexistante pour plusieurs. Ils se retranchent dans un univers rigide et prévisible.
 
Cette absence de préoccupation véritable pour leur vie intérieure est déroutante. C’est comme s’ils vivaient sans cesse  en dehors d’eux-mêmes. Tout est projeté à l’extérieur d’eux-mêmes. On croirait que ce qu’ils vivent dans leur for intérieur a peu de valeur à leurs yeux. Paradoxalement, ils se sentent un peu victimes de cette réalité qui leur demande de se dépasser et de nier leurs propres besoins. Pour ne pas se «désintégrer», ils renforcent leurs défenses habituelles : le contrôle,  l’évitement et le déni.
 
Je constate que ce retour à soi, au fond de soi,  est un immense défi. Bon nombre d’hommes ont peur de leur sensibilité, de leurs émotions, de leur peine, de leur colère… c’est-à-dire là où se logent les principaux ingrédients des relations saines et nourrissantes.  
 
Par chance, il y en a  qui osent se tourner vers cette dimension plus profonde et qui découvrent l’incomparable plaisir de communiquer véritablement et de se laisser toucher par les autres parce qu’ils ont accepté  leur propre vulnérabilité.
 
(À suivre… Troisième partie : Les bienfaits de la vulnérabilité!)          
 
 
Mabodu, le psy 
 

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