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Changement d’heure de mon cœur, tu fais chavirer mes soirées

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Selon les brèves recherches que j’ai effectuées sur le sujet, il s’agit d’une tradition qui remonte à la Première Guerre mondiale, inventée dans le but d’économiser l’électricité et de maximiser l’utilisation de la période l’ensoleillement. Bon, d’accord pour l’environnement… Mais la santé mentale parentale, vous en faites quoi? Cette pratique n’a certainement pas été mise au point pour faciliter le contexte familial.

Heure du lever : Armés de notre plus grande patience et de nos arguments les plus convaincants du genre : « Si tu ne t’habilles pas maintenant, tu vas manquer l’autobus » (ce qui nous imposerait d’aller les reconduire… mauvaise option), on tente en vain de suggérer le sentiment d’urgence, la petite presse du matin. On ne peut même pas se fier à la lumière naturelle du matin pour nous donner un coup de main!

C’est toujours la même ritournelle. À peine rentrés du travail, on succède les étapes de manière presque machinale. Sauf qu’en saison presque estivale, on a tendance à relâcher quelque peu la cadence de la routine. C’est normal! Sinon, il faudrait faire manger le dessert aux enfants sur l’oreiller pendant l’histoire du soir.

Heure du coucher : Essayez de convaincre votre enfant que c’est la nuit quand on baigne encore dans la lumière d’une belle fin d’après-midi! « Pourquoi dois-je me coucher, ce n’est pas encore le soir? ». Place au festival du temps qui s’étire :

1. La vessie jamais complètement vidée.
Prendre le risque ou céder à la demande? Là est la question. L’indémodable excuse qui fonctionne à tous coups.

2. Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau.

Alors qu’au souper, la vue d’un seul verre d’eau les fait grimacer, « Je préférerais avoir un jus s’il vous plaît », ils deviennent assoiffés une fois le bonne nuit prononcé. S'en suivra probablement la défaite énoncée au point 1.

3. Le déficit d’affection

« Je n’ai pas eu mon câlin! » Rien de mieux qu’une petite attrape sentimentale. Même si vous lui aviez donné mille et un bisous, ce ne sera jamais suffisant. Bizarre qu’ils en redemandent alors que dans la journée, ils s’essuient presque la bouche après chaque marque d’affection. 

4. Entre « bâiller ».

En laissant la porte ouverte, ils vous remercient… Ils peuvent ainsi profiter de la lumière du corridor en attendant que nous les attrapions à jouer avec ce qu’ils avaient caché sous l’oreiller.

5. Monstres inc., ne quittez pas.

Meilleur achat : Un lit capitaine avec tiroirs de rangement dessous. Plus besoin de vérifier les monstres qui pourraient se cacher sous le lit. Astuce désamorcée.

6. Ton histoire est une épopée.

« Est-ce que je peux te dire quelque chose? » La plus banale anecdote se transforme alors en un interminable récit, ponctué de « attends! » chaque fois que vous tentez de conclure.

7. Opération le tout pour le tout
Une ecchymose trop bleue, un genou qui n’arrive plus à plier, une cicatrice qui gratte, un cœur qui ne bat plus; évidemment que les bobos font plus mal quand c’est le temps de dormir! Bec et bobo, puis tournez les talons. Y accorder de l’importance pourrait mener à une nuit à l’urgence si on les écoutait.

8.  Cauchemar pour qui?
La terreur nocturne qui nous fait recommencer l’entièreté du processus parce qu’on ne peut en vérifier la véracité. On console, on écoute, on cède et on recommence la routine : dodo, verre d’eau, lumière, musique, porte ouverte, etc.

Et hop! Nous voilà repartis pour une autre édition du festival du temps qui s’étire!

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