Les 20 meilleurs jeux de plateforme de tous les temps

Super Mario Bros. 3 a introduit des bonus tels que la combinaison Tanooki et la chaussure de Kuribo, établissant une norme pour les mécanismes créatifs dans les jeux de plateformes. Sa carte du monde a ajouté une couche d’exploration jamais vue auparavant. Vendu à plus de 17 millions d’exemplaires, il est devenu l’un des succès mondiaux les plus emblématiques de Nintendo.

Conçu pour rivaliser avec Super Mario, Sonic The Hedgehog a donné le coup d’envoi d’une franchise qui a dépassé les 140 millions d’unités vendues. Il rompt avec les normes de la plate-forme en mettant l’accent sur la vitesse, avec des niveaux conçus pour la mettre en valeur. De plus, Sega s’est appuyé sur son gimmick « blast processing » pour mettre en valeur la puissance technique.

Celeste s’est démarqué dans un genre surpeuplé, en remportant le prix du meilleur jeu indépendant aux Game Awards 2018. Connu pour ses sauts hyperprécis et ses contrôles serrés, il est devenu un favori du speedrunning. Au-delà du gameplay, il abordait la santé mentale et le doute de soi – des sujets rares dans les platformers.

Rayman Legends a été acclamé pour la fluidité de ses animations et la conception de ses niveaux, en parfaite harmonie avec sa bande-son. Construit sur le moteur UbiArt Framework, le jeu permet aux artistes d’intégrer directement des éléments dessinés à la main, ce qui lui confère un style riche et pictural.

Ce jeu indépendant financé par Kickstarter a atteint la célébrité avec plus de 3 millions d’unités vendues, mêlant une plateforme serrée à une exploration de type Metroidvania et à des combats de boss féroces. Au-delà du gameplay, son histoire complexe a suscité des théories de fans et des communautés en ligne.

Lorsque Donkey Kong Country a débarqué sur la SNES, il a redéfini l’aspect des jeux 16 bits. En utilisant de coûteuses stations de travail Silicon Graphics, Rare a fait œuvre de pionnier en créant des images 3D pré-rendues qui ont stupéfié les joueurs et les critiques. Le jeu a surtout permis à Diddy Kong d’être plus qu’un simple acolyte.

Shovel Knight a plongé au cœur de la nostalgie, mêlant le charme de l’ère NES à la précision moderne. Financé sur Kickstarter avec plus de 300 000 dollars récoltés, il offre un gameplay soigné avec une âme rétro. Le succès du jeu a permis à Yacht Club Games de se faire connaître et a contribué à la renaissance des jeux de plateforme indépendants.

Développé en tant que projet secondaire avec un soutien limité de Capcom, Mega Man 2 est devenu de manière inattendue le grand succès de la franchise. Doté d’une bande-son chiptune légendaire, il n’est pas étonnant que ce jeu d’action et de plates-formes 8 bits soit toujours considéré comme l’étalon-or de la série.

LittleBigPlanet a bouleversé le genre en permettant aux joueurs de construire eux-mêmes le jeu. Avec plus de 10 millions de niveaux créés par les utilisateurs, il a défendu la philosophie « Jouer, créer, partager » et a fait de Sackboy un visage adoré et personnalisable pour Sony.

S’appuyant sur son prédécesseur, ce jeu a affiné chaque mouvement et ajouté de nouveaux outils de combat et de déplacement. Les séquences d’évasion ressemblent à des sprints cinématographiques de haut niveau, poussant les joueurs dans leurs derniers retranchements. Visuellement époustouflant et narrativement riche, ce jeu a été entièrement conçu par l’équipe indépendante de Moon Studios.

Banjo-Kazooie était à l’origine un jeu de rôle SNES intitulé Dream: Land of the Giants, avant que Rare ne le transforme en l’un des jeux de plateforme 3D les plus appréciés de la N64. Banjo-Kazooie a inauguré la formule du « collectathon » avec des Jiggies, des Notes et des Jinjos disséminés dans de vastes niveaux.

Cuphead a fait tourner les têtes avec son animation inspirée des années 1930, dessinée à la main, image par image, sur une période de sept ans. Le jeu s’est vendu à plus de 6 millions d’exemplaires, a suscité une vague de produits dérivés et de cosplay, et a même fait l’objet d’une série sur Netflix.

Conçu par l’équipe à l’origine de Limbo, Inside propose un jeu de plateforme minimaliste enveloppé d’un silence et d’une ombre troublants. Le jeu a remporté plusieurs BAFTA Awards et sa fin a suscité d’innombrables théories de la part des fans, tandis qu’une conclusion alternative secrète – cachée dans des pièces obscures – n’a fait qu’approfondir le mystère.

Né de l’ambition précoce de Naughty Dog, Crash Bandicoot est devenu une icône de la PlayStation et a contribué à propulser les consoles dans le monde entier. Ses niveaux en couloirs étroits et sa perspective unique « à l’intérieur de l’écran » le distinguent visuellement. Inspiré des Looney Tunes, chaque mort burlesque offre autant de charme que de défi.

Fez a littéralement bouleversé le genre en permettant aux joueurs de faire pivoter son monde en 2D dans un espace entièrement en 3D. Développé sur une période de cinq ans, il est devenu un jeu culte pour ses énigmes déroutantes et ses environnements secrets. Les langages cachés, les codes et les indices énigmatiques ont inspiré des jeux d’aventure profondément ancrés dans la communauté.

Ratchet & Clank a débarqué sur la PS2 avec un mélange de jeu de tir et de plates-formes agiles dans des galaxies pleines de vie. Il a contribué à ancrer la gamme de mascottes de Sony à l’époque de la PS2. Plus tard, le remake de 2016 a offert un reboot soigné directement lié à un long film d’animation.

À première vue, Braid ressemble à un hommage pictural aux jeux de plates-formes classiques, mais un coup d’œil sur le temps révèle sa véritable profondeur. Développé presque entièrement par Jonathan Blow pendant trois ans, il a redéfini ce que les jeux indépendants pouvaient exprimer. Chaque niveau mêle des énigmes temporelles à des métaphores sur le regret et le contrôle.

Yoshi’s Island utilisait la puce Super FX 2 pour alimenter ses visuels de style crayon et ses effets d’étirement de l’écran. Le saut en flèche de Yoshi et les mécanismes d’avalement des ennemis ont apporté un nouveau gameplay, tandis que les cris incessants de Baby Mario ont divisé les joueurs.

Aucun titre n’a réussi à capturer une beauté aussi sombre que Limbo. Sa palette noire et blanche et ses silhouettes ont donné le ton à une nouvelle vague de « platformers indépendants artistiques » Avec plus de 100 nominations à des prix, il a été salué pour son impact émotionnel en dépit d’une narration minimale.

Après presque deux décennies, Metroid Dread a ramené Samus en 2D avec une nouvelle urgence. Développé par MercurySteam aux côtés de Nintendo, il introduit des rencontres E.M.M.I. furtives qui augmentent considérablement la tension. Le jeu s’est vendu à plus de 3 millions d’exemplaires, devenant ainsi la meilleure vente de la franchise.