Les 20 jeux de société les plus compliqués à apprendre

Avec son mélange de politique galactique, de commerce et de guerre, il n’est pas rare que ce jeu devienne un marathon d’une journée entière. Les règles ne sont pas seulement longues, elles sont aussi riches en systèmes de vote, en arbres technologiques, en flottes et en alliances. Vous vous asseyez en pensant jouer à un jeu spatial, et trois heures plus tard, vous vous disputez sur les tarifs douaniers avec votre voisin.

Il ne s’agit pas seulement d’un jeu de guerre, mais d’un véritable mode de vie. Il est accompagné d’un livre de règles de la taille d’un classeur, avec des scénarios détaillés et des tableaux couvrant toutes les conditions possibles et imaginables. Jouer ressemble à la fois à une leçon d’histoire et à un devoir de mathématiques.

Hybride chaotique de deck-building, d’exploration et de RPG de niveau, chaque tour de ce jeu vous oblige à jongler avec les cartes, les pouvoirs spéciaux, les tuiles de la carte et les ennemis qui avancent. Le simple fait de se déplacer d’un endroit à l’autre ressemble à une soutenance de thèse.

En apparence, ce jeu consiste à gérer un empire de la restauration. En pratique, il s’agit d’un capitalisme brutal habillé en costume des années 50. La hiérarchie des employés, le calendrier des campagnes de marketing et même la façon dont les boissons et les hamburgers s’intègrent à la demande prennent un certain temps à être digérés.

Ce jeu d’exploration spatiale a été conçu par un véritable spécialiste des fusées. Le livret de règles est rempli de terminologie scientifique, de transferts orbitaux et de systèmes de propulsion. Vous pouvez presque sentir votre cerveau surchauffer lorsque vous réalisez que vous devez calculer l’efficacité énergétique juste pour déplacer une pièce.

Conçu par Vital Lacerda, réputé pour ses jeux qui font tourner la tête, On Mars propose de coloniser la planète rouge. Pour bien jouer, il faut gérer les ressources, faire de la recherche, entretenir les navettes et les bâtiments.

Ce jeu de stratégie épique consiste à construire une civilisation. Tout se passe par le biais de cartes : opérations gouvernementales, coups d’État militaires, changements de dirigeants, nouvelles avancées technologiques. L’absence de carte signifie que vous ne pouvez pas perdre de territoire, mais vous pouvez certainement perdre des ressources au profit de joueurs plus puissants.

D’un côté, ce jeu est plein de beaux tapis et de couleurs pastel. D’autre part, les règles des alliances changeantes vous font faire des nœuds au cerveau. La politique de l’Afghanistan du XIXe siècle n’est pas simple, et vous risquez fort de passer la moitié du jeu à relire le manuel.

Autre création de Vital Lacerda, ce jeu se concentre sur la reconstruction de Lisbonne après un tremblement de terre. Il y a des ministres, des plans de ville, des églises, des décombres à déblayer et un système de cartes qui fonctionne dans trois directions à la fois. Une carte peut faire trois choses, mais lesquelles ? C’est la question que vous vous posez à chaque instant.

Ce jeu concentre la religion, la politique et l’exploration du XVIe siècle sur une seule carte point à point. Vous avez les Ottomans, les Habsbourg, les Anglais, six grandes puissances en tout. Chaque faction a des règles différentes, ce qui signifie que chaque personne présente à la table joue différemment, créant ainsi un jeu étrangement chaotique.

Dans ce jeu d’économie médiévale fantastique, les actions s’enchaînent de façon étrange et parfois hilarante. Le plateau de jeu ressemble à un livre pour enfants, mais ne vous y trompez pas, car chaque action affecte les guildes, qui à leur tour affectent vos ressources disponibles et votre capacité à vous déplacer.

On dit souvent en plaisantant qu’il faut dix ans pour terminer un tour, mais l’exagération n’est pas si éloignée de la réalité. Une règle tristement célèbre exige que l’on calcule la quantité d’eau dont les soldats italiens ont besoin pour faire bouillir les pâtes. Ce niveau de détail pourrait être charmant s’il n’était pas totalement abrutissant.

Les règles elles-mêmes ne sont pas les plus longues, mais la façon dont elles interagissent est vertigineuse. Chaque joueur s’efforce de construire le monument le plus impressionnant possible à la gloire de son dieu. Pour ce faire, ils doivent d’abord établir un réseau logistique pour transporter leurs fournitures à travers la région.

Un jeu où la pollution s’étend, où la famine menace et où chaque décision ronge la terre. Les règles ne sont pas toujours intuitives, et vous devez passer la moitié de votre temps à feuilleter le manuel pour vérifier si quelque chose fonctionne comme vous le pensez. Et généralement, ce n’est pas le cas.

Le titre semble presque pittoresque, mais le jeu est un cauchemar logistique tentaculaire. Vous devez déplacer des oies, des briques et de l’or sur un terrain accidenté, en construisant lentement un réseau et en inventant une civilisation avant que vos concurrents ne vous dépassent.

Dans ce jeu, les entreprises fusionnent, les routes maritimes s’étendent et la demande augmente et diminue alors que les joueurs s’affrontent pour construire une économie qui rapporte le plus d’argent. C’est l’un de ces jeux dont vous pensez comprendre le déroulement, jusqu’à ce que votre entreprise fusionne avec une autre et que votre empire s’évapore soudainement.

Dans ce jeu, vous incarnez une espèce en évolution, gérant le climat, la tectonique et les catastrophes sur la voie de la domination terrestre. Les règles se lisent à moitié comme un jeu, à moitié comme un manuel scientifique. À la fin, vous ne savez plus si vous avez appris la biologie ou si vous avez été puni par elle.

Les joueurs dirigent jusqu’à quatre usines en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle, en gérant les ouvriers, les machines et la demande de produits. Le jeu vous demande de trouver un équilibre entre efficacité et expansion, tout en restant solvable.

Ce jeu de gestion des ressources oppose les joueurs qui tentent de construire de majestueux barrages, d’augmenter la production d’énergie et d’obtenir des contrats pour l’énergie produite. Les mécanismes s’imbriquent les uns dans les autres de manière à punir les erreurs. La roue des ressources, où vous devez attendre que les machines reviennent en arrière avant de les utiliser à nouveau, est brutale.

Les règles sont presque simples, mais la complexité s’étend au-delà du plateau de jeu, jusqu’aux tactiques des joueurs. Les joueurs doivent négocier, former des alliances et planifier discrètement des trahisons. Certaines amitiés ne survivent pas à une partie de diplomatie.