Les 10 pires MacBooks jamais commercialisés et les 10 meilleurs

Le premier MacBook Intel d’Apple a rapidement montré ses défauts. Livré avec des processeurs Core Duo dépassés, le CNET a dénoncé la faiblesse des graphismes et le manque d’extensibilité. Les propriétaires se souviennent des problèmes de surchauffe et du boîtier blanc brillant qui se salissait aussi vite qu’il se vendait.

Dévoilé de manière spectaculaire dans une enveloppe en papier, le premier MacBook Air était beau mais peu pratique. Un disque dur lent de 4200 tours/minute et un seul port USB rendaient l’utilisation quotidienne frustrante. Affiché au prix de 1 799 dollars, il s’agissait davantage d’un accessoire de mode que d’un ordinateur pratique.

Présenté comme un produit adapté aux étudiants, le MacBook en plastique blanc n’était pas sans poser de problèmes. Le boîtier se fissurait, les graphiques trébuchaient même sur des tâches légères, et l’écran brillant n’était pas adapté à l’utilisation en extérieur. Ce fut le dernier MacBook vraiment bon marché: Apple s’est tournée vers des modèles plus haut de gamme.

Le Pro 2008 a introduit l’unibody en aluminium cher à Apple, mais le GPU 8600M GT défectueux de Nvidia a provoqué des défaillances généralisées, obligeant Apple à procéder à des rappels. La surchauffe a entraîné des défaillances des cartes logiques, parfois en l’espace d’un an, et des propriétaires désespérés ont fait cuire les pièces au four pour les ranimer.

Ces Pros portaient en eux une malédiction: des GPU AMD Radeon défectueux, qui entraînaient pour les utilisateurs des plantages et des problèmes vidéo. Les défaillances des cartes logiques ont donné lieu à des procès contre Apple. Un programme de réparation est arrivé trop tard pour de nombreux utilisateurs qui ont payé de leur poche.

Le premier MacBook Pro Retina d’Apple a déçu en termes de réparabilité, iFixit lui a attribué une note de 1/10. La RAM étant soudée et la batterie collée, les mises à niveau n’étaient pas possibles. les écrans étaient marqués par le « staingate » et le lecteur de DVD a été supprimé, ce qui a suscité un débat.

Le minimalisme est allé trop loin avec le MacBook 12 pouces, avec un seul port USB-C pour l’alimentation et les accessoires. Le clavier papillon s’est avéré peu profond et peu fiable, et sa puce Core M est restée à la traîne par rapport à l’Air, moins cher. D’un poids de 2 livres, il était éblouissant en or mais présentait des défauts.

Le modèle Core i9 était tellement étranglé que Dave Lee l’a trouvé plus lent que la version i7. Apple l’a corrigé, mais l’étranglement persistait en cas de forte charge. Elle a introduit la puce T2, ce qui a entraîné des problèmes de réparation, et de nombreux propriétaires ont reconnu qu’il était plus lent que les PC moins chers.

Des maux de tête sont apparus lors de la refonte de 2016. Le fragile clavier papillon s’effrite à la moindre poussière, et la Touch Bar remplace les touches de fonction utiles, ce qui divise les utilisateurs. Tous les ports ont disparu au profit d’une dépendance aux dongles. Les critiques, de The Verge à MacRumors, ont critiqué sa fiabilité.

Le MacBook Pro 2017 portait toujours le clavier papillon défectueux et présentait des problèmes de performances dus à l’étranglement thermique. Les processeurs ralentissaient sous l’effet de la chaleur, mettant à mal le statut « Pro », et les puces Kaby Lake, plus rapides, n’avaient guère d’importance dans la pratique. Cher mais peu pratique.

Voyons maintenant les MacBooks qui sont passés du bon côté de l’histoire.

Le passage d’Apple à Intel a commencé avec ce MacBook Pro. Le saut de vitesse a été énorme, Boot Camp permettant de faire tourner Windows pour la première fois. Macworld a salué ses performances « étonnantes ». Il était également doté d’un logo Apple lumineux et d’une webcam iSight intégrée.

Les étudiants du monde entier ont adoré le Pro 2010. Abordable et puissant, il offrait une autonomie impressionnante de 10 heures, ce qui était déjà énorme à l’époque. Ce modèle était l’un des derniers à disposer d’un disque dur et d’une mémoire vive remplaçables, et sa durabilité a permis à de nombreux utilisateurs de continuer à travailler jusqu’à aujourd’hui.

Le nouveau MacBook Air était révolutionnaire. Il est devenu le premier Mac à utiliser un système de stockage SSD et a introduit des temps de réveil ultra-rapides. Son mince profil en coin a inspiré les ultrabooks du monde entier, et sa fonctionnalité d’allumage instantané a établi une nouvelle norme pour les ordinateurs portables modernes.

La longévité a défini le Pro non Retina 2012. C’est le dernier MacBook qui permettait de changer facilement de RAM, de mettre à niveau le stockage et même de retirer le lecteur optique. VICE l’a qualifié de « bête de somme » et les services informatiques ont apprécié sa facilité de réparation. De plus, le FireWire a fait le bonheur des professionnels de la vidéo.

Le Retina Pro 2013 associait des puces Haswell à une qualité d’affichage éblouissante. Laptop Mag a salué son « meilleur écran de sa catégorie et ses performances fulgurantes ». Les options graphiques doubles en ont fait le favori des créatifs, tandis que sa capacité à gérer Photoshop, Final Cut et même les jeux dans un cadre mince en a impressionné plus d’un.

De nombreux professionnels l’ont adoré. Dernier MacBook Pro doté d’un clavier à commutateur en ciseaux, il conservait également MagSafe, HDMI et un emplacement pour carte SD. Il offrait une bonne autonomie de batterie et des performances silencieuses, et les utilisateurs s’y sont accrochés longtemps après les mises à jour.

Doté de la puce M1 Max, il est devenu l’ordinateur portable le plus puissant d’Apple à l’époque. Affichant une autonomie de 21 heures, le Tom’s Guide l’a qualifié de « monstre de MacBook ». Capable d’exécuter facilement plusieurs flux 8K, il a fait pâlir ses prédécesseurs Intel.

Cette merveille sans ventilateur offrait des performances dignes d’un ordinateur de bureau à un prix abordable, et est rapidement devenu le Mac le plus apprécié d’Apple. Il a été sacré « meilleur ordinateur portable que vous puissiez acheter pour la plupart des gens » par The Verge. Avec plus de 15 heures d’autonomie, il a choqué les critiques.

Apple a transféré le MacBook Pro sur sa propre puce, et ce fut un triomphe. La puce M1 offre une vitesse incroyable, tandis que l’autonomie de la batterie atteint 20 heures. Engadget l’a qualifiée de « étonnamment rapide et efficace ». Silencieux et frais, cet ordinateur portable a surpassé la concurrence plus chère basée sur Intel.

Apple a réintroduit le chargement MagSafe et les touches physiques, bannissant la controversée Touch Bar. Son écran Mini-LED XDR est époustouflant et TechRadar l’a déclaré « le meilleur ordinateur portable jamais fabriqué par Apple ». Avec jusqu’à 64 Go de mémoire unifiée, il concilie portabilité et puissance.