Début de l’ère du 3D: voici les 10 pires jeux vidéo ainsi que les 10 meilleurs

Sorti en 1996, Bubsy 3D est arrivé tardivement dans le boom des plates-formes à mascotte. Ses environnements aux teintes plates et sans texture étaient déjà visuellement dérangeants à l’époque, et les commandes du char d’assaut manquaient de réactivité. Les critiques l’ont critiqué pour son level design confus et ses animations maladroites. Ce jeu est devenu une sorte d’épouvantail pour les premiers ratés de la 3D.

La plupart des fans se souviennent des anneaux. Mais le plus grand échec de Superman 64 était plus profond. Son moteur s’est emballé sous la pression et n’a pas réussi à rendre Metropolis de manière efficace. Sorti en 1999, le jeu n’a pas tenu les promesses de sa source. De plus, les conflits de licence avec Warner Bros. ont empêché les développeurs de faire preuve de créativité.

Le premier jeu de rôle de la Nintendo 64 avait du potentiel, mais pas d’intérêt. Quest 64 a été lancé en 1998 avec une histoire dépouillée et un développement des personnages quasi inexistant. Bien qu’il soit techniquement fonctionnel, sa vacuité lui donnait l’impression d’être inachevé à une époque où les RPG étaient en plein essor.

Construit sur le moteur vieillissant Build, ce FPS de 1998 a été développé en seulement deux semaines. Le jeu manquait de mécanismes stratégiques de paintball et de finition, ce qui lui a valu d’être largement ridiculisé par les premiers fans de jeux de tir sur PC.

Acclaim a fait preuve d’audace avec la capture de mouvements pour The Crow, mais le résultat est loin d’être fluide. Les mouvements semblaient robotiques, les combats traînaient en longueur et les commandes de tank n’arrangeaient rien. Le gameplay répétitif et la détection des coups bâclée ont transformé ce film culte en un gâchis frustrant plutôt qu’en un brawler passionnant.

Criticom a tenté d’imiter le succès de Tekken en 1995, mais les contrôles étaient peu réactifs et le taux de rafraîchissement très bas. Chaque personnage se déplace comme une marionnette à faible friction. Les critiques ont qualifié ses combats de « léthargiques » et « illisibles », ce qui en fait un exemple type de jeu de combat en 3D bâclé.

Bien que fonctionnant avec le moteur LithTech, ce jeu de tir de 2000 s’appuyait trop sur la licence de la bande et pas assez sur le gameplay. La variété des ennemis était faible et la conception des niveaux semblait répétitive. Les critiques ont unanimement reconnu que l’expérience manquait d’intérêt au-delà de sa base de gadget rock.

Le portage de Carmageddon sur la Nintendo 64 en 2000 était une erreur dès le départ. Le jeu tournait à une fréquence d’images pénible, avec des images floues et des fonctionnalités réduites par rapport à l’original sur PC. La détection des collisions a souffert, et l’humour noir n’a pas réussi à toucher le nouveau public.

Trespasser a introduit l’interaction avec les objets basée sur la physique et l’absence de HUD, le tout en 1998. Mais le produit final était défectueux. La physique ne fonctionnait pas, le moteur n’était pas optimisé et les commandes étaient quasiment impossibles à maîtriser. Son ambition dépassait ce que le matériel de la fin des années 90 pouvait offrir de manière réaliste, ce qui l’a fait sombrer rapidement.

Ce jeu PlayStation de 1997 s’est inspiré d’un dessin animé populaire et s’est soldé par un gâchis lent et maladroit. L’intelligence artificielle des ennemis réagissait à peine, le ciblage se faisait dans tous les sens et les animations semblaient à moitié terminées. Les fans qui s’attendaient à du charme et de l’action se sont retrouvés face à une expérience plate qui manquait d’énergie et de soin.Alors que certains des premiers jeux en 3D se sont effondrés sous la pression, d’autres ont donné le ton à la génération suivante. Il est maintenant temps de se pencher sur les titres qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Sorti en 1996, ce jeu a été l’occasion pour Nintendo de faire un saut audacieux dans la 3D. Contrairement à ses concurrents, Super Mario 64 a réussi à utiliser des commandes analogiques et une caméra dynamique. Il a établi une nouvelle norme et reste l’un des jeux en 3D les plus influents de tous les temps.

Les jeux d’aventure ont changé après 1998. Ocarina of Time a introduit le ciblage Z et la narration cinématique, le tout en 3D. La résolution d’énigmes et les mécanismes musicaux se fondent en une expérience immersive. Les critiques et les joueurs l’ont qualifié de chef-d’œuvre, et ses innovations sont devenues incontournables au cours des décennies suivantes.

Lara Croft est devenue une icône culturelle. Tomb Raider associe la plate-forme 3D et l’action dans des environnements atmosphériques. Les joueurs naviguent dans d’immenses tombes avec un contrôle total de la caméra et un réalisme polygonal. Le style cinématographique et le système de contrôle ont donné le ton aux jeux d’action à la troisième personne à venir.

Star Fox 64, lancé en 1997 avec le Rumble Pak, offrait aux joueurs des commandes réactives et des parcours à embranchements. Les combats spatiaux entièrement polygonaux étaient rapides et gratifiants. Il a redéfini la valeur de rejouabilité et repoussé les limites techniques de la Nintendo 64.

La narration et la jouabilité ont fusionné de manière transparente lors du lancement de Half-Life en 1998. Plutôt que de s’appuyer sur des cutscenes, l’histoire se déroule par le biais d’événements scénarisés dans un monde en 3D. Construit sur un moteur Quake modifié, le réalisme et la conception ont révolutionné le genre des jeux de tir à la première personne.

Ce simulateur de mécha de 1995 offrait un cockpit entièrement en 3D et des chargements personnalisables sur des terrains hostiles. Les mécanismes basés sur la physique et la gestion thermique lui conféraient une profondeur tactique. En outre, il a poussé les cartes graphiques des PC et a été salué comme une étape importante dans l’évolution des jeux de simulation en 3D.

Lorsque Quake est sorti en 1996, il a introduit un moteur entièrement en 3D avec des environnements, des personnages et des éclairages polygonaux. Le multijoueur en ligne a prospéré grâce au code net client-serveur. Le ton grinçant et les innovations technologiques ont valu à ce jeu un statut légendaire parmi les premiers titres en 3D.

Avant que les survival horror ne rencontrent les RPG dans l’espace 3D, il y avait System Shock 2. Sorti en 1999, il combinait une atmosphère sinistre, une personnalisation poussée et une IA imprévisible. Citadel Station respirait l’effroi, et les différentes couches de son gameplay sont encore présentes dans les simulations immersives et les jeux d’horreur modernes.

Les jeux de tir sur console n’ont pas été pris au sérieux avant GoldenEye 007 en 1997. Il a introduit la visée à distance et les contrôles serrés sur une seule manette. Le mode multijoueur a connu un succès immédiat, inaugurant la culture du deathmatch en écran partagé. Son mélange de furtivité et de rythme cinématographique a définitivement modifié les attentes à l’égard des jeux de tir en 3D sur console.

Crash Bandicoot 2 (1997) a raffiné la plateforme linéaire en 3D. Le contrôle étroit de la caméra et les mouvements soignés ont fait de la conception du style couloir une force. Les niveaux sont créatifs, avec des épreuves contre la montre et des chemins secrets qui ajoutent au défi. Ce jeu a montré comment la précision et la personnalité pouvaient s’épanouir dans les limites techniques des débuts de la 3D.