20 jeux très attendus qui nous ont totalement déçus

Présenté comme un blockbuster next-gen réalisé par des vétérans de GTA, Mindseye a été lancé avec des bugs de jeu et des missions ennuyeuses. Ses visuels tape-à-l’œil ne parvenaient pas à masquer l’IA défaillante, les crashs et l’histoire terne. Sony a procédé à des remboursements et les joueurs ont rapidement abandonné le jeu.

Gearbox avait promis une suite fidèle à Aliens, mais le produit final était un jeu de tir maladroit et truffé de bugs. La piètre intelligence des ennemis et les bandes-annonces trompeuses n’ont fait qu’accentuer la déception. Des poursuites judiciaires ont suivi, et les joueurs américains ont qualifié ce jeu de l’une des pires déceptions liées à une franchise cinématographique bien-aimée.

L’expérience en ligne de Bethesda a supprimé ce qui faisait la grandeur de Fallout: une narration riche et une profondeur immersive en mode solo. Au lieu de cela, les joueurs ont erré dans un terrain vague truffé de dysfonctionnements et de PNJ disparus. Les joueurs de longue date se sont retrouvés dans un monde creux et inachevé.

Le reboot de SimCity d’Electronic Arts a été victime d’une politique de DRM (Digital Rights Management) toujours en ligne qui a fait planter les serveurs dès le lancement. Même les joueurs qui ont réussi à entrer dans le jeu ont trouvé des villes de taille limitée et une logique de simulation défaillante. De nombreux membres de la communauté des joueurs américains se sont demandés pourquoi un jeu à un seul joueur avait besoin d’un système de connexion aussi défectueux.

Les attentes étaient élevées après que les images de l’E3 aient laissé entrevoir un bac à sable futuriste pour hackers. Au lancement, Watch Dogs a offert une narration terne et des boucles de gameplay répétitives. Les amateurs de jeux, qui espéraient une nouvelle propriété intellectuelle audacieuse, ont eu droit à une formule de monde ouvert édulcorée qui a à peine effleuré son potentiel.

Sony a positionné The Order: 1886 comme un produit d’appel pour la PS4. Le jeu était magnifique, mais il ressemblait davantage à une longue scène, agrémentée d’événements rapides et de tirs légers. Ceux qui ont payé le prix fort se sont demandé comment une expérience aussi courte avait pu passer le cap de l’édition.

Hello Games avait promis des découvertes et des aventures spatiales sans fin. Or, les joueurs se sont retrouvés avec un univers stérile composé de planètes toutes faites et sans multijoueur, contrairement à ce qui avait été annoncé. Les fans ont exprimé bruyamment leurs frustrations, faisant du jeu un exemple de promesses non tenues.

Les problèmes d’animation faciale ont fait la une des journaux, mais le véritable coup dur a été la faiblesse du scénario et la superficialité des personnages. Mass Effect: Andromeda a été lancé sous pression et n’a pas eu l’âme ou la profondeur émotionnelle de la trilogie.

La tentative de BioWare d’entrer sur le marché des looter-shooter a montré un premier potentiel avec des mécanismes de vol élégants. Cependant, Anthem manquait de contenu et souffrait de problèmes de stabilité. Les joueurs ont rapidement abandonné le titre, et les futures mises à jour ont été discrètement annulées.

Des années de battage médiatique ont fait de Cyberpunk 2077 un standard impossible à atteindre. Au lancement, les versions pour consoles ont été perturbées par des plantages et des fonctionnalités manquantes. Les joueurs américains ont demandé à être remboursés, ce qui a incité Sony à retirer temporairement le jeu de sa boutique numérique, une décision rare pour un jeu aussi médiatisé.

Les premiers aperçus annonçaient des héros emblématiques et des graphismes époustouflants. Mais l’enthousiasme est vite retombé, car la progression était liée à des boîtes à butin, et les personnages principaux nécessitaient un grinding ou un paiement excessif. Les critiques se sont multipliées au-delà de la communauté des joueurs, transformant le lancement en une mise en garde contre la monétisation dans les titres AAA.

La vie de pirate semblait passionnante, mais les joueurs de l’accès anticipé se sont rapidement rendu compte que la mer était en grande partie vide. Le jeu a été lancé avec une esthétique magnifique et de bons mécanismes de navigation. Cependant, il n’offrait pas grand-chose d’autre à faire. Les joueurs se sont retrouvés avec des quêtes recyclées et une boucle dépouillée.

Les grands noms et les pouvoirs tape-à-l’œil n’ont pas pu sauver cet échec du service en direct. Les missions deviennent vite répétitives et le système de butin manque d’impact. Les fans de Marvel espéraient une épopée super-héroïque, mais la faible variété des ennemis et la progression grinçante en ont fait une corvée plutôt qu’une célébration des héros les plus puissants de la Terre.

Capcom s’est recentré sur les superproductions d’action et s’est détourné de l’horreur atmosphérique. Resident Evil 6 a introduit de multiples campagnes qui se chevauchaient et qui donnaient l’impression d’être gonflées et incohérentes sur le plan du ton. Les passionnés n’ont pas retrouvé la tension des titres précédents, mais ont eu droit à des explosions et à une intrigue alambiquée qui a fait déraper la série.

Présenté comme un jeu de plateforme familial et une mascotte potentielle, Knack est tombé à plat avec des niveaux récurrents et un design vieillot. Les combats manquent de finesse et l’histoire n’est pas intéressante. Les joueurs qui attendaient un titre de lancement exceptionnel se sont retrouvés coincés dans un jeu fade et frustrant qui ne mettait pas en valeur le potentiel de la PS4.

Une manette de skateboard en plastique, ça a l’air cool en théorie. En pratique, Tony Hawk: Ride est devenu un cauchemar de problèmes d’étalonnage et de lenteur d’entrée. De nombreux fans s’attendaient à ce que le jeu retrouve l’énergie des jeux Pro Skater précédents. Au lieu de cela, ils se sont retrouvés à lutter contre le matériel plus qu’à réussir des figures.

L’interface confuse et le lag ont affecté le premier FFXIV lors de son lancement. Square Enix a dû le mettre hors ligne et le reconstruire entièrement, ce qui a finalement donné naissance à A Realm Reborn. Les fans de MMO espéraient qu’il serait peaufiné et approfondi, mais ils ont eu droit à un projet précipité qui fonctionnait à peine.

Destiné à célébrer le 15e anniversaire de Sonic, le jeu a souffert d’un cycle de développement trop rapide. Les plantages fréquents et les problèmes de caméra ont fait de Sonic 2006 un mème. Les joueurs, autrefois fidèles au flou bleu, y ont vu le point le plus bas de la franchise.

L’attente s’est développée pendant près d’une décennie et les attentes ont atteint des sommets. Bien que sa direction artistique et ses émotions soient remarquables, The Last Guardian s’est enlisé dans des commandes maladroites et une IA obstinée. D’une manière ou d’une autre, les joueurs ont attendu la magie pendant des années, mais ils se sont heurtés à des mécanismes frustrants et à un rythme lent.

Suicide Squad a bombardé les joueurs de missions lourdes et de butins oubliables, décevant ceux qui avaient aimé les jeux Arkham. Rocksteady a abandonné sa signature de narration en solo pour des mécanismes de service en direct. Warner Bros. a déclaré une perte de 200 millions de dollars liée à la contre-performance de ce jeu.