20 jeux horribles avec des bandes-son extraordinaires

Bubsy 3D est un mème légendaire pour ses graphismes en blocs et ses mouvements bizarres. Le clou du spectacle? Matt Berardo et Chris Stevens ont créé une musique atmosphérique. Ils ont superposé des sons, de la musique et ces clips vocaux sauvages à l’aide d’ADPCM.

Ce jeu aurait pu être un désastre en termes de gameplay, pensez aux commandes maladroites et au bouton Sprint qui ne permettait à personne de se sentir plus rapide. Mais la bande-son de Richard Jacques est une pure énergie électrique euro-pop qui est devenue instantanément l’une des préférées des fans.

Celui-ci a laissé tomber une fusion unique d’instruments japonais traditionnels mélangés à un flair orchestral. Jamie Christopherson a su trouver le ton émotionnel, ce qui est impressionnant compte tenu de la répétitivité des combats et de la médiocrité de l’IA.

Alors que l’histoire alambiquée et le rythme lent de Xenosaga Episode II ont frustré les joueurs, la bande originale de Yuki Kajiura s’est distinguée par sa profondeur émotionnelle. Des morceaux comme Fatal Fight et Sweet Song sont devenus les favoris des fans, tranchant avec le chaos narratif.

Destiné à faciliter l’accès des nouveaux venus au genre RPG, ce jeu s’est avéré trop basique pour beaucoup d’entre eux. Néanmoins, la bande-son de Ryuji Sasai et Yasuhiro Kawakami s’est lancée à corps perdu en proposant des morceaux comme Battle 1 et Boss Battle qui ont survécu bien au-delà de la durée de vie du jeu.

Enter the Matrix (2003) a tenté de fusionner des sons orchestraux et électroniques, grâce à Erik Lundborg et Don Davis. Le jeu n’a pas réussi à retranscrire l’ambiance intense du film à travers son gameplay, mais la musique a fait coup double en réutilisant les motifs des films.

Ce qui manquait à Shaq Fu en termes de qualité de combat et de cohérence, il le compensait par des rythmes funky. Avec une bande-son composée par l’équipe interne de Delphine Software, la fusion du hip-hop et du synthétiseur est devenue un aspect apprécié du jeu, lui valant un culte excentrique.

Rogue Warrior est en fait une mise en garde pour les speedrunners et tous ceux qui ont un pot à jurons. Il était très court et contenait plus de grossièretés que d’intrigues, mais l’aspect audio présentait un rock industriel dur à cuire et une tension ambiante, grâce à Mark Rutherford.

Tout le monde se souvient de Lair pour une chose: les contrôles de mouvement qui n’ont jamais été écoutés. Mais la musique? C’est elle qui a récompensé le véritable dragon-rider. John Debney s’est associé au London Symphony Orchestra et a remporté le prix IFMCA de la meilleure musique originale de jeu.

Ce jeu a démarré avec de sérieuses promesses dans le domaine de la musique, la magie de John Williams. Bien que les commandes soient léthargiques et les animations rigides, la bande-son a conservé le punch cinématographique iconique que l’on attend de l’univers Star Wars.

En dépit d’une mécanique RPG confuse, la musique orchestrale d’Unlimited Saga, composée par Masashi Hamauzu, a été largement célébrée. Elle est souvent considérée comme l’une des meilleures du jeu et a marqué le début de son périple pour composer Final Fantasy XIII.

L’IA du jeu était risible, et les bandes-annonces trompeuses avaient fait croire aux fans qu’ils s’attendaient à quelque chose de beaucoup plus impressionnant. Cela dit, Kevin Riepl, qui a également composé pour Gears of War, a créé une musique orchestrale intense qui s’inspire fortement des films Aliens.

Quest 64 est réputé pour ses combats fades et son histoire minimale, ce qui en fait une cible facile pour les critiques. Cependant, le jeu excelle dans sa bande-son. Les mélodies de Masamichi Amano, d’inspiration celtique, ont été orchestrées en direct, ce qui est rare pour les jeux de la N64.

Si vous pouviez passer outre les graphismes datés de Rambo: The Video Game et son gameplay sur railles, la bande-son était un régal. Adaptée de la partition emblématique de Jerry Goldsmith, elle a conservé les thèmes émotionnels et d’action en s’attirant les louanges des fans déçus.

Avec ses mécanismes répétitifs et ses commandes maladroites, ce jeu en a déçu plus d’un. En revanche, sur le plan musical, il offre quelque chose de vraiment intéressant. La musique de Steve Henifin mêle la mythologie nordique à des éléments électroniques. La musique était si bonne qu’elle a reçu des critiques dithyrambiques.

Tirer des CD sur les ennemis était un concept étrange dans Revolution X, la bande-son étant le véritable point fort du jeu. Avec les tubes emblématiques d’Aerosmith comme Dude Looks Like a Lady et Walk This Way, la musique a éclipsé le gameplay et est devenue le point fort de Revolution X.

La bande-son de Deadly Premonition a prospéré malgré les contrôles maladroits et le rythme étrange du jeu. Avec des éléments de jazz, d’ambiance et d’horreur, Life is Beautiful est devenu l’un des favoris des fans, prouvant ainsi que la musique peut être puissante, même avec des défauts de gameplay.

Hellgate: London a connu plus que sa part de problèmes, allant d’un lancement bogué à un mauvais équilibre. Pourtant, la bande-son atmosphérique et envoûtante composée par Cris Velasco et Sascha Dikiciyan a contribué à rehausser l’expérience autrement oubliable du jeu.

Les thèmes orchestraux d’inspiration militaire de Yoshikazu Takayama apportent une intensité cinématographique qui rend le jeu un peu plus supportable. Bien qu’elle soit tristement célèbre pour ses contrôles de mouvement quasiment injouables, la bande-son de Steel Battalion: Heavy Armor est un triomphe.

Pro Skater 5 était très attendu, mais il s’est heurté de plein fouet à des bugs et à une jouabilité insipide. Heureusement, la musique était au rendez-vous: punk, hip-hop et légendes comme Anti-Flag et Atmosphere. Même les critiques qui n’ont pas apprécié la jouabilité n’ont pas pu s’empêcher de vibrer au son des morceaux.