20 jeux des années 90 qui valent la peine d’être rejoués aujourd’hui

La première fois que vous avez voyagé dans le temps, vous avez eu l’impression de faire de la magie, n’est-ce pas? Ocarina a apporté un poids émotionnel et une profondeur d’énigme à un monde en 3D. Le ciblage par verrouillage a changé notre façon de jouer pour toujours, et l’exploration d’Hyrule a toujours un impact qu’il est impossible d’oublier.

Ce jeu ne s’est pas contenté de relever la barre, il l’a fait exploser et en a créé une toute nouvelle! Du moment d’Aerith aux batailles internes de Cloud, Final Fantasy VII s’est déroulé comme un film entre nos mains. Le passage à la 3D, associé à des scénarios percutants, a donné aux fans de RPG quelque chose qu’ils n’ont jamais cessé de rechercher depuis.

Sauts dans le temps et fins multiples? Chrono Trigger n’a jamais été un jeu « unique ». Conçu par des légendes du genre, il équilibrait l’action et la narration avec une précision irréelle. Vous terminiez une fin et vous vous demandiez immédiatement ce qui aurait changé si vous aviez choisi autre chose.

Le monde s’ouvrait au moment où Mario effectuait un tour complet de 360 degrés. Le premier saut à travers le tableau était légendaire. La conception des niveaux nous a appris à penser en trois dimensions et, honnêtement, rien n’était plus agréable que ce triple saut parfaitement synchronisé. C’est toujours un plaisir.

Ce poste de police est gravé à jamais dans la mémoire des joueurs. Incarner Leon et Claire, c’est se sentir tendu de la meilleure façon qui soit. Le moindre grincement de porte fait battre le cœur. Les deux scénarios ont donné de la vie au jeu au-delà d’un seul passage, et l’esprit de survie du jeu nous pousse toujours à y retourner.

Le choix d’un starter ressemblait à un test de personnalité dont on ne se défaisait jamais. Tout le monde avait son favori, et les batailles de liens transformaient les cours de récréation en arènes. De plus, les rumeurs de MissingNo se répandaient comme des légendes urbaines. Vous n’aviez pas besoin de graphismes sophistiqués, juste de ce carillon satisfaisant lorsque vous attrapiez une créature de plus pour votre Pokedex en pleine expansion.

Alucard flottait dans les couloirs comme s’il appartenait à un autre univers. La bande-son gothique vous accompagne longtemps après que la télévision s’est éteinte. Chaque secret du château de Dracula semblait être une découverte personnelle. C’était mystérieux et étrangement réconfortant d’y revenir, même aujourd’hui.

Pas besoin de tutoriel, vous avez appris en perdant. Round après round, vous affûtiez votre timing, choisissiez votre combattant préféré et réussissiez le coup spécial qui faisait taire toute la salle d’arcade. Street Fighter II était spectaculaire et totalement inoubliable. L’écrasement de voitures en bonus? Toujours satisfaisant.

Avec GoldenEye 007, il ne s’agissait pas seulement de gagner, mais aussi de se vanter d’avoir gagné! Le salon s’est transformé en champ de bataille dès le chargement de l’écran partagé. Choisir un niveau, c’est choisir le chaos. Le mode « gifles uniquement » a provoqué de véritables cris. Tout le monde avait pour règle de ne pas jouer Oddjob, mais quelqu’un le choisissait quand même.

C’était une poussée d’adrénaline sous forme de pixels. À la seconde où vous avez entendu le bruit de la tronçonneuse, vous avez été pris au piège. Doom ne vous a pas tenu la main. Il vous a juste lâché en enfer et vous a dit « Bonne chance » Aujourd’hui encore, peu de jeux offrent une telle sensation de déséquilibre.

Chaque niveau apporte son lot de chaos, qu’il s’agisse de bonhommes de neige qui se battent avec des boules de neige ou de châteaux de sable dont le temps s’écoule au fur et à mesure. L’arrogance de Banjo et Kazooie donnait à l’exploration des allures de comédie de potes. Vous avez ri en relevant les défis avec un oiseau dans votre sac à dos.

C’est un jeu qui chuchote des secrets à travers votre manette et qui brise le quatrième mur comme personne ne le ferait. Il a traité la furtivité comme une forme d’art et vous a donné des méchants qui sont restés avec vous longtemps après le générique. Chaque appel au codec ajoutait des couches à une histoire qui ne semblait jamais précipitée.

EarthBound rendait le quotidien surréaliste. Au lieu d’épées, vous maniez des yoyos. Au lieu de donjons, vous exploriez des pharmacies et des banlieues. Chaque zone de texte semblait avoir été écrite à la main, juste pour vous. Vous vous promeniez dans ce monde avec un sourire en coin et un sourcil levé, en vous attendant toujours au prochain rebondissement.

Le chaos de l’écran partagé avait un enfant d’affiche, et c’était Mario Kart 64. La route arc-en-ciel vous faisait transpirer, et les carapaces vertes ressemblaient presque à des attaques personnelles. Elle donnait aux joueurs une raison de crier et d’incliner un peu (ou beaucoup) leur manette. Aujourd’hui encore, la dérive semble plus fluide que jamais

En volant au combat, on avait l’impression de rejoindre un dessin animé du samedi matin avec des rayons laser et des coéquipiers venus d’une autre planète. Vous n’oublierez jamais les conseils de Peppy ou les appels de détresse de Slippy. Les missions à embranchements confèrent à ce jeu une grande valeur de rejouabilité, et chaque itinéraire ressemble à un décor de film d’action.

Le bombardier bleu a bénéficié d’une sérieuse mise à jour avec des bottes de course et des améliorations d’armure, que vous gagnez à force de persévérance. Les boss mettaient à l’épreuve la créativité du joueur, et pas seulement ses réflexes. Dans Mega Man X, vous ne traversiez pas les niveaux à la va-vite, mais vous les disséquiez comme un véritable stratège armé d’un blaster.

La coopération dans un jeu de rôle? De la magie à l’état pur! Vous pouviez donner une manette à un ami et vous battre côte à côte. La musique du jeu flottait dans votre esprit comme un carillon de vent, et l’histoire vous enveloppait doucement. Secret of Mana vous accueillait dans un monde à nul autre pareil.

Il n’y avait pas de raccourcis, juste des cartes étendues et des dialogues qui vous faisaient réfléchir. Les compagnons ont remis en question vos décisions dans Baldur’s Gate et ont changé notre façon d’aborder les RPG. C’était comme ouvrir un vieux roman fantastique poussiéreux dont les pages prenaient vie au fur et à mesure que vous jouiez.

Ce jeu était un mélange de rythme et de réflexe qui était en avance sur son temps. Les courses de charrettes à mine vous tenaient en haleine et les décors luxuriants de la jungle vous donnaient l’impression d’être vivants. Même les régimes de bananes rendaient les choses gratifiantes. Dans Donkey Kong Country, chaque secret devient un petit triomphe.

Il ne s’agissait pas d’une aventure d’horreur habituelle. Il s’agissait d’un thriller de science-fiction se déroulant dans l’hiver enneigé de New York. Parasite Eve mêle stratégie au tour par tour et rencontres paniquées. Aya se déplace avec grâce mais se bat avec détermination. Cela a créé une atmosphère froide et magnifique qui vous a marqué longtemps après le générique de fin.