10 produits d’IA inutiles et 10 produits utiles au quotidien

Ils affirment que leur brosse à dents est assez intelligente pour guider votre brossage en temps réel. Malheureusement, il s’agit seulement de capteurs de mouvement et de pression, pas d’une véritable technologie d’intelligence artificielle. Vous payez surtout pour un objet à la mode, pas pour une avancée en hygiène bucco-dentaire.

Ces miroirs prétendent analyser la santé de la peau et même évaluer la confiance inspirée par votre tenue grâce à l’intelligence artificielle. Pourtant, de nombreux modèles se contentent de filtres d’image et de suggestions d’éclairage qui n’ont rien d’innovant. Les utilisateurs paient un supplément pour une analyse superficielle qui serait mieux assurée par des professionnels qualifiés ou des applications dépourvues d’étiquette «intelligente».

Les robots de compagnie tels que Paro ou Moflin imitent l’affection par le biais de sons et de mouvements alimentés par l’IA. Si la technologie est impressionnante, la substitution émotionnelle ne présente pas les avantages cognitifs à long terme que procurent les vrais animaux. Ce qui est présenté comme une compagnie thérapeutique se résume souvent à une distraction électronique coûteuse.

Les applications qui promettent un accompagnement par l’IA pour le bien-être mental suscitent de sérieuses préoccupations éthiques. Ces outils simulent l’empathie sans intelligence émotionnelle. Sans surveillance clinique, ils risquent de rassurer à tort ou de donner des conseils inappropriés. Les psychologues cliniciens ont maintes fois rappelé que l’empathie de la machine ne peut se substituer à des soins humains.

L’argument: des réseaux neuronaux capables de décoder les miaulements. MeowTalk et d’autres applications similaires utilisent l’apprentissage automatique pour traduire ces vocalisations en phrases humaines. Or, les modèles actuels ne sont pas validés par des pairs et ne fournissent que des suppositions générales. À ce jour, rien ne prouve que l’IA puisse réellement «traduire» les chats avec précision.

Des applications comme Co-Star et The Pattern utilisent l’IA pour générer des horoscopes hyper personnalisés à partir des données de l’utilisateur. Présentées comme de l’astrologie intelligente, elles reposent en réalité sur des réponses préécrites et de vagues algorithmes d’analyse de sentiment. Leurs prédictions n’ont aucun fondement scientifique, seulement une interface léchée qui dissimule une pseudoscience recyclée avec un vernis artificiel.

De nombreux outils de sélection de vins par IA vous demandent vos préférences en matière de goût et d’accords mets-vins, puis vous font des recommandations. En réalité, il s’agit de filtres basés sur des règles, dont l’adaptation est limitée. Les algorithmes ne peuvent pas encore interpréter les nuances du palais ou la qualité des vins régionaux. Les sommeliers humains restent inégalés en termes de précision et d’expérience.

Lancées par des géants de la beauté comme L’Oréal, ces brosses promettent d’analyser la qualité des cheveux et les habitudes de brossage. Pourtant, la technologie se résume souvent à un microphone qui détecte les bruits de cassure des cheveux. Les résultats varient en fonction de l’acoustique de la pièce et des bruits de fond.

Destinés à ceux qui n’ont pas la main verte, ces pots prétendent surveiller l’humidité et la santé des plantes grâce à l’intelligence artificielle. La plupart d’entre eux fonctionnent sur la base du retour d’information des capteurs, et non de l’apprentissage automatique. Ils ne peuvent pas diagnostiquer les maladies spécifiques des plantes ni adapter les recommandations. Les capteurs traditionnels permettent d’obtenir les mêmes résultats.

Des appareils comme ChatterBaby prétendent décoder les pleurs d’un bébé en termes de faim ou de fatigue grâce à l’intelligence artificielle. La vérité? Les taux de précision ne sont pas constants d’un nourrisson à l’autre. Les pleurs varient considérablement, ce qui rend les généralisations peu fiables. De nombreux pédiatres déconseillent de se fier à ces outils plutôt qu’à l’observation directe ou aux conseils d’un médecin pour les soins à donner à l’enfant.

Une fois que l’on s’est débarrassé du superflu, la vraie technologie se dresse sur le devant de la scène. Passons à la vitesse supérieure et examinons les produits d’intelligence artificielle qui ont réellement fait leurs preuves.

Des outils tels que ChatGPT et Grammarly modifient la communication dans tous les secteurs d’activité. Ces systèmes utilisent de grands modèles linguistiques formés à partir de milliards de points de données pour affiner la grammaire et produire des textes de qualité professionnelle. Plutôt que de remplacer les rédacteurs, ils rationalisent les flux de travail et aident les locuteurs non natifs à communiquer clairement dans le domaine des affaires et du service à la clientèle.

Les thermostats alimentés par l’IA, comme ceux de Nest et Ecobee, apprennent le comportement de l’utilisateur. En analysant les habitudes quotidiennes et en s’adaptant en temps réel, ils réduisent le gaspillage d’énergie et permettent de réaliser des économies. Selon l’EPA, ces appareils peuvent réduire les coûts des services publics de 10 à 12% par an dans la plupart des ménages.

Les dispositifs portables intègrent désormais l’IA pour détecter les rythmes cardiaques irréguliers et les premiers signes de stress. L’Apple Watch utilise l’apprentissage automatique pour analyser les schémas ECG et avertir les utilisateurs des risques de fibrillation auriculaire. Ces outils améliorent les soins préventifs et ont déjà permis d’identifier des pathologies non diagnostiquées dans le monde entier.

Derrière chaque indication de direction dans des applications telles que Google Maps et Waze se cache un système d’apprentissage automatique qui analyse en permanence les flux de circulation et le comportement des utilisateurs. Les systèmes mettent à jour les itinéraires de manière dynamique pour économiser du temps et du carburant, en recalculant souvent des milliers de variables en temps réel sur la base de données de capteurs et d’informations anonymes fournies par l’utilisateur.

Les oreillettes pilotées par l’IA, comme celles de Timekettle ou les Google Pixel Buds, prennent en charge la traduction en temps réel dans des dizaines de langues. Grâce à des modèles neuronaux de traduction automatique, ils détectent le langage parlé et fournissent des résultats quasi instantanés. Pour les voyageurs et les équipes internationales, ces oreillettes comblent les lacunes en matière de communication qui nécessitaient auparavant l’intervention d’interprètes humains.

Les caméras améliorées par l’IA identifient les types de mouvement et signalent les activités inhabituelles. Ring d’Amazon et Nest de Google utilisent la vision artificielle pour réduire les fausses alertes. De nombreux systèmes peuvent faire la distinction entre une branche d’arbre agitée et un intrus potentiel, ce qui évite aux utilisateurs de recevoir des notifications inutiles.

Des détaillants comme Walmart et Zara utilisent l’IA pour prévoir la demande et réduire les commandes excessives. Ces systèmes traitent les données de vente et même les tendances des médias sociaux pour maintenir l’agilité des chaînes d’approvisionnement. Il en résulte des coûts de stockage moins élevés et des réapprovisionnements plus rapides, le tout grâce à la modélisation prédictive et à l’apprentissage automatique.

Les outils de transcription par IA comme Otter.ai et Descript transforment le contenu parlé en texte précis en temps réel. Ils s’adaptent aux accents et aux changements de locuteurs avec une précision remarquable. Les entreprises et les éducateurs s’appuient quotidiennement sur ces outils pour rationaliser la documentation et améliorer l’accessibilité sans effort manuel.

Les institutions financières déploient l’IA pour analyser les schémas de transaction et détecter les comportements suspects en quelques millisecondes. Les modèles d’apprentissage automatique formés sur les données de fraude peuvent signaler des anomalies avant même que les analystes humains ne les remarquent. Cette technologie est importante pour réduire les pertes dues à la fraude et protéger la confiance des consommateurs à grande échelle.

Les assistants virtuels tels qu’Alexa, Google Assistant et Siri associent la reconnaissance vocale à l’intelligence artificielle pour exécuter des commandes et répondre à des questions. Contrairement à la commande vocale de base, ces systèmes apprennent les préférences de l’utilisateur et adaptent leurs réponses. Leur intégration aux maisons intelligentes et aux outils de productivité les rend indispensables à la vie numérique moderne.