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À quoi ressemblaient les prostituées des années 1940 à Montréal?

Marie Shepperd. Elle a été arrêtée dans le cadre d'une enquête sur la prostitution.

Anna Labelle, alias Mme Émile Beauchamp, était la femme la plus puissante à Montréal au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ses clients étaient souvent les policiers qui l'avaient arrêtée auparavant. 

Mme Liliane Brown (alias Ida Katz) était l'une des trois propriétaires de bordels les plus importantes de l'époque à Montréal.

Irène Lavallée. Elle a été arrêtée dans le cadre d'une enquête sur la prostitution. Sur la photo, elle est coiffée et maquillée selon la mode de l'époque :  sourcils épilés, cheveux frisés et rouge à lèvres foncé.

Jeanine Lebrun était une femme de ménage, mais également la propriétaire d'un bordel. Elle a été arrêtée le 11 avril 1940 dans le cadre d'une vaste opération à l'échelle de la ville pour nuire à l'industrie de la prostitution.

Fleurette Dubois était propriétaire d'un bordel situé au 1225 Bullion.

Blanche Martin était une servante et détenait une maison close. Elle a été arrêtée en mai 1940.

Ruby Taylor, qui a été arrêtée en 1942 dans le cadre d'une enquête sur la prostitution, fait partie des seules qui osent sourire à la caméra. 

Gisèle Roy, qui se faisait appeler également Marie-Jeanne Lambert, a été arrêtée pour prostitution en 1941.

Marguerite Smith a été arrêtée plusieurs fois de 1941 à 1943 pour l'exploitation d'un bordel au 1225 Bullion.

Comme Marguerite Smith, Madeleine Gagnon a aussi été arrêtée au 1225 Bullion dans le cadre d'une enquête portant sur la prostitution.

Germaine Giraud a été arrêtée dans le cadre d'une enquête sur la prostitution. La légalisation de la prostitution à Montréal a toujours été un sujet de discussion, surtout durant la Seconde Guerre mondiale.

Lina Tony a été arrêtée en décembre 1941 pour possession non pas d'une mais bien de deux maisons closes sur la même rue. 

Delicato Bizante Lucie, l'une des trois principales femmes les plus influentes à Montréal. Les arrestations étaient fréquentes dans les années 1940, alors que le montant des amendes était faible, si bien que beaucoup de prostituées et propriétaires de maisons closes reprenaient du service peu de temps après avoir été menottés.

Source : Dailymail

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