Le commissaire de la LNH, Gary Bettman est déjà de retour à New York, selon ce qu’on a pu apprendre au cours des dernières heures. Ce qui veut dire que les négociations n’ont pas vraiment avancé depuis 24 heures. Je vous réfère donc à mon billet d’hier pour connaître l’état général de la situation. Les deux clans disent publiquement qu’ils sont loin d’une entente, mais ce n’est qu’une guerre médiatique!
Plusieurs joueurs croient que Gary Bettman contrôle complètement l’agenda. Il reste que, lorsqu’un des côtés pliera sur un enjeu majeur, les choses iront très vite...
Plusieurs joueurs ont partagé leurs opinions dans les médias depuis les 36 dernières heures. Hier, Steve Fehr a dit que le « deal se fera rapidement quand le moment sera approprié », mais comme on rendait hommage aux quatre BOSS des années 90, ce n’était pas le temps de faire ombrage (encore plus) à cette cérémonie.
Ce matin, l’actualité dans la LNH est presque inexistante... Alors spéculons : ça sent l’annonce d’une entente!
Revenons sur la soirée d’hier à Toronto. Les nominations au Temple de la renommée du hockey de 2012 n’ont pas soulevé l’ire des amateurs, bien que celle de Pat Burns ait encore été ignoré…
Celles de Joe Sakic et d’Adam Oates font l’unanimité et ont été accueillies à bras ouverts par les amateurs de hockey à travers l’Amérique du Nord, eux qui ont bien besoin de puiser dans leurs souvenirs ces jours-ci, disons-le!
Dans le cas de Bure et Sundin, les deux Européens, c’est un peu différent. Pavel Bure a été un buteur électrisant, peut-être même l’Européen le plus spectaculaire à avoir évolué dans la LNH. Par contre, il a joué à Vancouver à une époque où les Canucks manquaient un peu de profondeur, bien qu’il valait le prix d’entrée à lui seul! Le même scénario s’est poursuivi lors de son passage avec les Panthers d’ailleurs. Ça explique peut-être pourquoi la nouvelle plaque à son effigie présentée à Toronto ne montre ni le gilet des Canucks, ni celui des Panthers! Et c’est sans mentionner ses liens étroits avec la mafia russe...
Pour ce qui est de Mats Sundin, ses performances en saison régulière, sa classe et son implication dans la communauté ne laissent aucun doute sur son mérite à figurer au Hall of Fame. Il est également le premier joueur, depuis Bob Gainey en 1992, à atteindre le Temple de la Renommée à la suite d’une carrière disputée entièrement avec des équipes canadiennes. Le scandale, dans son cas, se résume à sa représentation sur la plaque honorifique au Temple de la renommée : cheveux ou pas? Matt Damon ou Mats Sundin?