À LIRE AUSSI : La guerre et les maladies honteuses
La version officielle
En avril 1945, les Alliés sont aux portes de Berlin. Les forces allemandes sont à bout de ressources et la résistance n’est souvent offerte que par des soldats adolescents ou des vieillards. Le Führer, Adolf Hitler, et ses proches sont retranchés dans le Fürerbunker, impressionnant réseau d’abris souterrains au cœur de la capitale de Berlin. Jusqu’à la fin, Hitler croit en ses chances de renverser la vapeur et de repousser les troupes soviétiques à l’Est et les Britanniques, les Américains à l’Ouest. Affaibli par la maladie (le Parkinson croit-on), il doit se rendre à l’évidence; tout est fini! Le 30 avril 1945, il choisit alors de se soustraire à la honte et, en compagnie de sa femme Eva Braun, il se suicide d’une balle dans la tête avec instruction aux survivants de les brûler. Ainsi se serait terminée l’aventure de l’un des pires personnages de l’histoire. Pour certains, c’était trop facile et bien mal connaître la volonté de survivre d’Hitler…
Destination Argentine
L’une des théories voulant qu’Hitler ne se soit pas suicidé suppose que son suicide n’ait été qu’une mise en scène visant à détourner l’attention des Alliés afin de lui permettre de fuir à l’étranger. En fait, il aurait réussi à embarquer à bord d’un sous-marin, le U-530, à destination de l’Argentine qui aurait accepté de lui donner asile. Des documents du FBI récemment déclassifiés attesteraient qu’Hitler se serait bel et bien évadé, aidé par le directeur de l’OSS (services secrets britanniques) et aurait débarqué en Argentine où il se serait fait construire un petit château bavarois en plein dans les Andes. Des tests d’ADN sur les restes présumés d’Hitler ramenés en Union soviétique ont révélé que les ossements ne concordent pas avec l’ADN d’Hitler! La théorie n’est peut-être pas si farfelue?
Mort en 1984, au Brésil, à l’âge de 95 ans?
Une autre théorie de l’exil d’Adolf Hitler l’amène toujours en Amérique du sud, mais du côté du Brésil. Une historienne brésilienne avance qu’après avoir débarqué en Argentine, il aurait remonté vers le Brésil pour se cacher. Il aurait adopté le nom d’Adolf Leipzig. Des photos de lui auraient été trouvées et une infirmière (une religieuse) qui l’aurait soigné et reconnu peu avant sa mort, aurait eu des ordres de ses supérieurs de n’en rien révéler. Il aurait vécu jusqu’à l’âge de 95 ans et serait décédé en 1984!
Vérité ou fantasmagorie?
Bien sûr, nos livres d’histoire conservent la version officielle de sa mort par suicide ce 30 avril 1945 dans son bunker à Berlin. De toute façon, est-ce que ça changerait quoi que ce soit? L’important, c’est qu’il soit bel et bien mort et qu’on se souvienne de toutes les atrocités et toute la souffrance qu’il a répandues à titre de Führer du IIIe Reich.
Vous avez aimé cet article? Consultez celui-ci :
À cause du français, l’Angelterre a déjà eu peur de perdre sa langue, elle aussi…