Au diable l’environnement, ça fait un beau cadeau de Noël!

Bon, aujourd’hui je me vide le cœur. Pas de grosse recherche scientifique, pas de références officielles. Juste moi qui ventile sa frustration.

Contre quoi vous me demanderez? La photo a probablement vendu mon punch, mais je parle de ces machines à café avec des capsules instantanées. 

Elles sont partout! À l’épicerie, à la télé, à la pharmacie, alouette. Je suis allé dans un magasin d’électronique récemment et à mon plus grand désarroi, j’ai vu des palettes entières de ces machines infernales en présentation dans les allées. 

Pouvez-vous me dire ce qu’il y a de difficile dans le processus de faire une tasse de café? Un filtre (réutilisable pour 10 $) et du café! Mais non, c’est trop difficile pour notre bonne population trop pressée. On a juste à mettre une capsule dans une machine et en une minute, on a une tasse de café. 

Mais là, j’entends déjà ma tante Florence me dire (avec la voix de M^me Brossard de Brossard) : « Oui, mais j’les recycle les cups. » 

Matante Florence, ces cups sont faites avec du plastique de grade 6 non recyclable au Québec. Donc, non seulement tu encourages l’utilisation de produits non recyclables, mais je suis convaincu que tu vas les mettre quand même au recyclage « au cas où ». En faisant ça, tu doubles le transport requis pour se débarrasser de ces capsules parce qu’elles doivent se rendre au centre de tri, être triées par des ouvriers (ce ne sont pas des elfes du père Noël; ils ne sont pas contents d’être là) et ensuite renvoyées à l’enfouissement où elles vont prendre des milliers d’années à se décomposer. 

Et d’entendre ma tante Florence me répondre : « Ben là mon garcon, t’exagères! »

Mais non, je n’exagère pas… c’est la réalité de ces merveilleuses cups de café. 

Alors un gros bravo à tous ceux qui ont acheté ça pour Noël… n’oubliez pas de jeter l’huile de vos prochains changements d’huile dans le fossé. 

P.-S. : Je l’avoue, je suis frustré par ces machines. Je ne vous en veux pas vraiment si vous en avez acheté une et je n’ai pas de tante Florence. Je voulais simplement ventiler mes frustrations et vous faire comprendre que même si une compagnie fait beaucoup de publicité, ça ne veut pas dire que c’est bon.