Les 20 scènes les plus longues de tous les temps

Metal Gear Solid a redéfini les récits de jeu en s’appuyant sur des scènes coupées cinématiques depuis sa première itération en 3D sur la PS1. Le créateur, Hideo Kojima, est un grand amateur de cinéma et s’est efforcé de créer une narration inégalée dans ses jeux. Après le boss final, les joueurs ont droit à un épilogue de 71 minutes qui a même été récompensé par un record du monde Guinness.

L’exposition préfinale du boss, que l’on ne peut pas sauter, s’étend sur 46 minutes, remplies de moments clés de l’histoire. Le nom inoubliable d’Edge Maverick donne le ton de cette séquence, tandis que les explosions cosmiques et les visuels grandioses aident à peindre la toile narrative dramatique.

Dans le Japon des années 80, Yakuza 0 raconte une histoire de crime et de rédemption. Un épilogue de 42 minutes après le générique de fin conclut les arcs de Kiryu et Majima avec une grande force émotionnelle, équilibrant ainsi le mélange de drame lourd et d’histoires secondaires amusantes du jeu.

L’acteur Norman Reedus est la tête d’affiche de Death Stranding aux côtés de Mads Mikkelsen. La séquence non-interactive la plus importante dure 31 minutes, explorant avec soin le deuil et la connexion au bout de deux heures de jeu. Ce moment souligne à quel point l’expérience est véritablement cinématographique.

La série bien-aimée repousse les limites dans Kingdom Hearts III. Les personnages de Disney et de Final Fantasy s’unissent dans un final d’une durée totale de 28 minutes, soit 18 minutes principales et 10 minutes supplémentaires. La nostalgie se mêle à la fermeture pour entraîner les fans dans un tourbillon d’histoires sincères et complexes.

Ce jeu comporte une puissante scène de débriefing et de déploiement de 25 minutes. Son arrière-plan de guerre froide ajoute de la tension, renforcée par une chanson thème inspirée de James Bond. L’ensemble de ces éléments crée une introduction d’espionnage inoubliable.

L’histoire ambitieuse de Xenosaga culmine dans une rencontre extraterrestre de 25 minutes. Androïdes, planètes perdues et conflits spatiaux s’entrechoquent, concluant des années de narration. Dans la trilogie, plus de 400 scènes coupées donnent vie à ce monde de science-fiction profondément philosophique.

Dans Quantum Break, le temps lui-même se fracture. Un segment en direct de 25 minutes, réalisé par l’acteur principal Shawn Ashmore, relie les différents chapitres du jeu. Cette séquence met en évidence le format hybride unique du jeu – mi-jeu vidéo, mi-drame télévisé – où les choix influencent les deux parties.

La saga se poursuit dans Yakuza 2, cette fois-ci à Tokyo et Osaka. La pièce maîtresse du jeu est une scène de 23 minutes dont le ton et le style rivalisent avec ceux des séries policières télévisées. Les activités annexes comme le karaoké peuvent séduire, mais les moments forts de l’histoire constituent le véritable point d’ancrage du jeu.

Ce jeu clôt l’histoire de Zack Fair avec l’un des dénouements les plus déchirants de l’histoire du jeu vidéo. Après une séquence de 23 minutes suivant la défaite de Genesis, l’ombre de Sephiroth se profile. Cette préquelle établit des liens inoubliables avec le jeu principal Final Fantasy VII.

Metal Gear Solid 2 a choqué les joueurs en révélant Raiden comme protagoniste. L’accent mis par le jeu sur le contrôle et la manipulation numériques est récompensé par une scène de fin de 20 minutes, qui conclut son ambitieux commentaire sur l’information et le pouvoir.

Trails of Cold Steel III introduit les nouveaux venus dans son récit tentaculaire grâce à une cutscene de 20 minutes. En tant que RPG scolaire doté de systèmes politiques et magiques profonds, cette introduction permet aux nouveaux joueurs de comprendre le vaste monde interconnecté avant de se lancer dans les combats.

Le final de SOMA se déroule sous la forme d’une scène de 22 minutes consacrée à la conscience artificielle. Dépourvue d’action mais riche en dialogues troublants, elle entraîne les joueurs dans une méditation glaçante sur l’identité, la moralité et l’existence fragile de l’humanité.

Ce roman visuel déroutant propose une scène de 20 minutes au cours de laquelle plusieurs lignes temporelles s’effondrent pour n’en former qu’une seule. La scène se déroule dans un ascenseur et aborde la théorie quantique, la trahison et l’identité en une seule séquence ininterrompue et riche en dialogues.

Le RPG émotionnel Lost Odyssey comprend une scène de 20 minutes dans laquelle Kaim lit ses « Rêves de mille ans » Présentée comme un roman visuel, avec des images simples et une musique envoûtante, cette scène est méditative et unique parmi les séquences cinématographiques traditionnelles.

Plutôt que de conclure rapidement, 13 Sentinels : Aegis Rim s’attarde sur sa fin. Treize intrigues s’entrechoquent au cours d’une séquence de 21 minutes où les trahisons et les voyages dans le temps atteignent leur point de rupture. Le déroulement ressemble moins à celui d’un jeu vidéo qu’à celui d’un drame animé.

Dans Asura’s Wrath, le point culminant du DLC s’étend sur un affrontement de 23 minutes contre Chakravartin. Chaque séquence prend de l’ampleur et devient de plus en plus chaotique, jusqu’à ce que l’acte final d’Asura mette fin à tout sur une note tragique, créant ainsi une fin qui ne ressemble à rien d’autre dans le jeu.

Baldur’s Gate III se termine par la séquence « Ascension » de 22 minutes, où les choix du joueur ont enfin tout leur poids. Les conversations décident des destins, et la menace du Mind Flayer trouve sa conclusion dans une fin axée sur les personnages qui honore chaque décision prise en cours de route.

Au plus fort de l’histoire, The Order : 1886 ralentit pour une scène de 19 minutes. Le monde steampunk épluche les couches de la conspiration des Lycans pour tisser des intrigues politiques avec des images nettes qui se rapprochent plus d’une séquence de film que d’un jeu standard.

La séquence d’évasion de Kara abandonne les interactions lourdes, au profit d’une expérience proche du cinéma. Pendant 20 minutes, Detroit : Become Human suit sa quête désespérée de liberté, transformant le centre de recyclage en l’un des moments les plus émouvants et cinématographiques du jeu, qui privilégie la narration à la prise de décision constante.