Les 10 personnages de Harry Potter les plus surestimés et les 10 que nous aimerons toujours

Rogue est peut-être la figure emblématique des personnages incompris, mais le fait de romancer son héritage ne rend pas service à l’histoire. Sa bravoure en tant qu’agent double est indéniable, mais elle a coexisté avec des années de cruauté, de favoritisme et d’abus émotionnel envers les élèves, motivés par des rancunes personnelles.

Dumbledore a caché des vérités à Harry et n’a rien fait pendant que d’autres payaient le prix de sa longue lutte contre Voldemort. Son état d’esprit « pour le bien de tous » a causé beaucoup de dégâts – la tragédie d’Ariana et même Harry qui a été préparé à se sacrifier.

Parlons des raisons pour lesquelles les gens aiment Draco. Ses cheveux blonds, son air sombre et ses liens familiaux compliqués font de lui une mine d’or pour les fanfictions. Mais si on enlève l’aspect esthétique, que reste-t-il? Une brute qui, à la fin de la série, montre une évolution limitée dans sa réticence à embrasser pleinement la cause de Voldemort.

Bien que beaucoup aient apprécié la révélation de l’innocence de Sirius Black, son rôle dans la série après la vérité est un peu compliqué. Certains le considèrent comme un personnage imparfait dont on fait trop souvent l’éloge, les fans ignorant le fait que Sirius soutient les comportements imprudents de Harry dans une trop large mesure. C’est certainement un personnage complexe, mais les gens ont tendance à trop se concentrer sur les aspects positifs.

Derrière les caquètements et les malédictions, Bellatrix a une faiblesse qui n’est jamais abordée. Sa loyauté envers Voldemort s’apparente davantage à une perte d’identité. De plus, son personnage ne sert qu’à choquer: tuer un fan favori, torturer une adolescente ou rire face au mal. C’est un personnage diabolique, certes, mais plutôt unidimensionnel.

Aucun personnage n’a autant souffert de l’adaptation que Ginny Weasley. Dans les livres, elle est vive, athlétique et audacieuse. Dans les films, son écriture est fade et elle n’est définie que par sa proximité avec Harry. Il n’en reste qu’une version diluée destinée à servir de note de bas de page romantique.

Bien qu’il soit considéré comme le parangon de l’enfant prodige de Poudlard, l’héritage de Cédric Diggory repose davantage sur la façon dont les autres parlent de lui que sur ce qu’il fait réellement. Sa mort tragique lui a conféré un statut légendaire, mais en tant que personnage, il reste sous-développé et idéalisé au-delà du raisonnable.

James est le genre de personnage que l’on vous dit d’admirer, mais que vous n’arrivez pas à comprendre. La seule chose que l’on est autorisé à voir de lui, c’est qu’il a sacrifié sa vie. Tout le reste est montré à travers des souvenirs épars: une brute de cour d’école avec une baguette et un complexe de dieu.

Slughorn se fraye un chemin à travers la guerre et les zones grises de la morale, collectionnant les personnes douées comme des souvenirs et accumulant les relations comme des trésors. Bien qu’il apparaisse comme un professeur sympathique et gentil, il est difficile d’oublier qu’il a caché des informations aussi précieuses à Dumbledore à cause de sa propre honte.

Peeves apporte le chaos et la malice à Poudlard en interrompant le cours des moments importants et en offrant rarement plus de substance que des pitreries. Bien qu’il soit aimé par certains fans, sa présence ressemble plus à un bruit de fond qu’à un fil conducteur de l’histoire.

Passons maintenant aux personnages qui méritent toute la loyauté, le respect et l’amour des fans.

Une enfant de 12 ans a préparé la potion de Polyjuice dans les toilettes de l’école avant que la plupart des enfants ne maîtrisent la division longue – bien sûr, c’était Hermione. Sans elle, Harry n’aurait pas tenu une semaine. Il est difficile de ne pas aimer son honnêteté, son intelligence et sa loyauté envers ses amis.

La résistance du professeur McGonagall à la tyrannie s’est manifestée par des répliques directes et des actions calculées. Elle fixait Ombrage avec tout le poids de la justice derrière ses lunettes. Et le moment venu, McGonagall défendait son école avec une férocité qui faisait oublier son âge.

Alors que d’autres discutent des preuves, Luna accepte la possibilité. On se moquait de ses bizarreries, mais elle offrait une sagesse qui tranchait avec tous les mensonges. En bref, Luna n’a jamais eu besoin d’appartenir à un groupe, car tout ce dont elle avait besoin, c’était d’être entendue.

Premier professeur de défense contre les arts obscurs apprécié de tous, Lupin n’a jamais laissé la monstruosité qui se cache en lui définir ce qu’il est. Son caractère compliqué, alourdi par son sombre secret, fait de lui un favori des fans, car sa lumière, sa gentillesse et sa bravoure l’emportent sur tout ce qui le retient.

Molly Weasley est le point d’ancrage émotionnel de toute la famille Weasley et le symbole de la force que l’on trouve dans la magie ordinaire. De plus, son instinct maternel n’émousse pas son courage, puisqu’elle a fameusement terrassé Bellatrix Lestrange lors de la bataille de Poudlard.

Avec son amour pour toutes les créatures, en particulier celles qui sont incomprises, Hagrid incarne la chaleur et l’émerveillement du monde magique. En offrant à Harry son premier gâteau d’anniversaire et en lui faisant découvrir Diagon Alley, Hagrid est devenu la passerelle entre la vie solitaire de Harry dans l’armoire et son destin magique.

Le parcours de Neville Longbottom est l’une des transformations les plus puissantes de la série. Élevé par sa formidable grand-mère après que ses parents ont été torturés et réduits au silence, Neville n’a jamais laissé son passé douloureux le définir. À Poudlard, il a trouvé sa voix et a fini par diriger l’armée de Dumbledore en l’absence de Harry.

Autrefois réduit en esclavage par les cruels Malefoy, cet elfe de maison farouchement loyal est devenu un symbole de libération et de bravoure. En sauvant ses amis au prix de sa propre vie, il est devenu l’un des personnages les plus altruistes et les plus aimés de la série.

Hedwig a été le premier véritable ami de Harry et son lien permanent avec le monde magique. Elle exprimait souvent plus d’émotions par une inclinaison de la tête ou un hululement aigu que beaucoup d’humains ne pourraient le faire avec des mots. Sa disparition soudaine à la fin de l’histoire a touché une corde sensible, marquant la fin de l’innocence.

En tant que patriarche du clan Weasley, Arthur a su trouver l’équilibre entre la gaieté et la sagesse tranquille. Il a offert à Harry une figure paternelle marquée par une décence inébranlable. Homme du ministère qui n’a jamais perdu son sens moral, Arthur s’est efforcé de protéger les communautés magiques et non magiques.