20 termes techniques qui vous aideront à paraître plus intelligent

Derrière chaque application et chaque site web se cache un résolveur de problèmes discret : l’algorithme. Il s’agit simplement d’une série d’étapes claires qui indiquent aux ordinateurs ce qu’ils doivent faire, une idée qui remonte au mathématicien persan Al-Khwarizmi. Aujourd’hui, ces mêmes chaînes logiques régissent tout, de vos recherches à vos listes de lecture.

Vous l’avez probablement utilisé sans vous en rendre compte. Des lumières qui s’éteignent automatiquement ou des haut-parleurs qui répondent avant que vous n’ayez fini de poser une question : c’est l’informatique ambiante à l’œuvre. L’idée, imaginée pour la première fois dans les années 1980, vise à faire en sorte que la technologie s’intègre discrètement dans la vie de tous les jours.

L’ère des machines créatrices est arrivée. L’IA générative ne se contente pas de copier : elle écrit des histoires et peint même des images en apprenant des modèles à partir de données. Des outils comme ChatGPT et DALL-E montrent comment la technologie peut désormais collaborer de manière créative avec les humains, et non plus seulement les assister.

Au lieu d’être programmé pour chaque tâche, l’apprentissage automatique permet aux ordinateurs de trouver des solutions par eux-mêmes. Il étudie les données, repère les schémas et s’améliore au fil du temps. C’est ainsi que Netflix prédit ce que vous aimerez et que les banques signalent les frais suspects avant même que vous ne vous en rendiez compte.

Avez-vous déjà essayé d’attraper un Pokémon avec votre téléphone ? Il s’agit de la réalité augmentée, une technologie qui superpose des images numériques à un environnement réel. Ce qui a commencé comme une expérience de laboratoire dans les années 1960 donne aujourd’hui naissance à des outils de navigation et à des jeux qui mêlent l’imaginaire à la vie quotidienne.

Pensez à une API comme à un intermédiaire numérique. Lorsque vous utilisez une application de transport ou que vous vous connectez à Google, c’est l’API qui fait la demande et va chercher ce dont vous avez besoin. Sans elle, les applications ne pourraient pas se connecter ou échanger des données aussi facilement qu’elles le font.

À l’époque, les entreprises avaient besoin de grandes salles de serveurs. Aujourd’hui, grâce à l’informatique en nuage, le stockage et les logiciels sont en ligne. Cela vous permet de diffuser des émissions, de sauvegarder des photos ou de collaborer sur des documents depuis n’importe où, sans craindre de manquer d’espace.

Imaginez que vous cachetez une lettre que seul votre ami peut ouvrir. C’est ainsi que fonctionne le chiffrement de bout en bout. Il verrouille les messages pour que même l’éditeur de l’application ne puisse pas les lire. Si les défenseurs de la vie privée l’encouragent, certains gouvernements estiment qu’il rend les enquêtes plus difficiles.

La confiance zéro renverse l’ancienne mentalité en matière de sécurité : ne faire confiance à personne, vérifier tout le monde. Créée en 2010, cette notion exige des contrôles constants de chaque utilisateur et de chaque appareil. Avec l’augmentation du travail à distance et des cyberattaques, elle est devenue l’épine dorsale de la défense numérique moderne.

L’informatique en nuage a facilité le stockage, mais a ralenti les choses pour les tâches critiques. L’informatique en périphérie résout ce problème en traitant les données au plus près de l’endroit où elles sont créées, par exemple dans les voitures ou les caméras. Il en résulte des réponses plus rapides, des performances plus fluides et des villes plus intelligentes qui réagissent en temps réel.

La NASA a utilisé pour la première fois l’idée des « jumeaux numériques » lors des missions Apollo pour tester des correctifs sans toucher le vaisseau spatial. Aujourd’hui, le concept se perpétue dans des modèles virtuels d’usines et de villes, aidant les ingénieurs à prévoir les problèmes avant même qu’ils ne surviennent et à assurer le bon fonctionnement des systèmes.

Les réseaux neuronaux ont été conçus pour refléter la manière dont le cerveau apprend et traite les informations. Les premiers modèles sont apparus dans les années 1940, mais aujourd’hui, ils gèrent des milliards de connexions. C’est grâce à eux que les téléphones reconnaissent les visages, que les voitures se conduisent toutes seules et que les outils d’intelligence artificielle comprennent ce que vous dites ou voyez.

L’exploration de données (data mining) consiste à creuser dans des montagnes d’informations pour découvrir des schémas utiles. Ce qui a commencé comme un mélange de mathématiques et de science des bases de données dans les années 1990 permet aujourd’hui d’obtenir des informations sur le marketing et de détecter les fraudes, en transformant des données brutes en décisions qui façonnent des secteurs entiers.

Le traitement du langage naturel, ou NLP, permet aux ordinateurs de comprendre et d’utiliser le langage humain. C’est ce qui fait fonctionner les chatbots et les applications de traduction. Il a débuté avec des programmes simples comme ELIZA dans les années 1960 et permet aujourd’hui aux machines de traduire et même de détecter les émotions dans un texte.

Le métavers est né d’une idée de science-fiction dans Snow Crash de Neal Stephenson, mais il est devenu un monde numérique à part entière. Mélangeant la RV, l’AR et la vie en ligne, il évolue vers un lieu où les gens travaillent et socialisent par le biais d’expériences immersives.

Autrefois, les logiciels évoluaient lentement – les développeurs construisaient et le service informatique déployait, mais les deux se rencontraient rarement. DevOps a changé cela. En associant collaboration et automatisation, il a transformé les cycles de publication en boucles rapides. Depuis 2009, il aide les équipes techniques à créer des logiciels plus rapidement et de manière plus fiable que jamais.

La tokenisation permet de dissimuler des données privées en les remplaçant par des données aléatoires. Conçue à l’origine pour protéger les informations relatives aux cartes de crédit, elle permet désormais de protéger les dossiers médicaux et les pièces d’identité. Contrairement au cryptage, elle ne repose pas sur des mathématiques complexes, mais sur une substitution intelligente qui permet aux pirates de deviner et aux utilisateurs de rester en sécurité.

Les microservices ont changé la façon dont les grandes applications sont construites. Au lieu d’un programme massif, des entreprises comme Netflix utilisent plusieurs petits programmes qui travaillent ensemble. Chacun s’occupe d’une seule tâche, ce qui rend les mises à jour plus rapides et les pannes moins nombreuses. Il s’agit d’un travail d’équipe pour les logiciels, qui permet à l’internet de fonctionner sans heurts.

Un simple distributeur de Coca-Cola à Carnegie Mellon a un jour déclenché une révolution en signalant qu’il n’y avait plus de boissons. Cette minuscule innovation est devenue l’internet des objets d’aujourd’hui, où les montres intelligentes, les thermostats et les capteurs d’usine partagent discrètement des données pour rendre la vie plus rapide et plus connectée.

L’apprentissage de l’IA impliquait autrefois la collecte de quantités massives de données personnelles. Puis une solution astucieuse est apparue : enseigner des modèles directement sur votre appareil sans rien envoyer en retour. C’est ce qu’on appelle l’apprentissage fédéré, une approche axée sur la protection de la vie privée qui a vu le jour avec les mises à jour du clavier de Google en 2016 et qui façonne aujourd’hui les secteurs de la santé et de la finance.