20 scandales qui ont complètement changé le monde de l’automobile

En 2015, le scandale Dieselgate de Volkswagen a éclaté lorsque l’EPA a découvert qu’il trichait sur les tests d’émissions. 11 millions de voitures diesel, dont 500 000 aux États-Unis, ont réussi les tests en laboratoire mais émettaient 40 fois la limite de NOx sur les routes réelles. Quelles en sont les conséquences? Des poursuites judiciaires, des milliards d’amendes et une réputation détruite. 

Des airbags qui explosent? C’est ce que faisaient les soupapes défectueuses de Takata, lançant des éclats de métal sur les passagers. Avec plus de 100 millions de véhicules rappelés et au moins 16 décès, il est devenu le plus grand rappel automobile de l’histoire, imposant une conformité de sécurité plus stricte dans l’industrie et causant la faillite de Takata.

Des pédales collantes et des tapis de sol coincés ont conduit Toyota à un règlement de 1,2 milliard de dollars après des rapports d’accélération soudaine qui ont causé des accidents. Plus de 9 millions de véhicules ont été rappelés. Ce scandale a redéfini la façon dont les constructeurs automobiles gèrent les rappels, la transparence et la sécurité du contrôle électronique de l’accélérateur.

Un défaut de commutateur d’allumage coûtant 57 cents a provoqué l’arrêt des moteurs en plein trajet, désactivant les airbags et tuant au moins 124 personnes. Le retard de dix ans de GM pour résoudre ce problème a abouti à un règlement de 900 millions de dollars. C’était un cas qui a révolutionné la responsabilité d’entreprise dans l’industrie automobile.

Conception défectueuse plus négligence d’entreprise égale désastre. Le réservoir d’essence monté à l’arrière de la Pinto explosait lors de collisions par l’arrière, tuant et blessant les occupants. Ford le savait mais a estimé que le réparer était trop coûteux. Après les poursuites judiciaires et l’indignation publique, des normes de sécurité en cas de collision plus strictes ont suivi, changeant à jamais les réglementations en matière de sécurité des véhicules.

Des notes de consommation de carburant trompeuses sur plus de 600 000 véhicules ont détruit la crédibilité de Mitsubishi. La manipulation des tests d’efficacité pendant des décennies a finalement rattrapé l’entreprise. Amendee à 29,65 millions de dollars, Mitsubishi a perdu la confiance des consommateurs, ce qui a déclenché des normes de tests d’économie de carburant plus strictes dans le monde entier.

Des contrôles de sécurité truqués? C’est ce que Nissan a fait, en utilisant des inspecteurs non certifiés pour les inspections finales des véhicules au Japon. 1 171 voitures, principalement vendues sur le marché intérieur, ont été touchées, avec 913 tests de consommation de carburant falsifiés et 690 véhicules libérés dans des conditions impropres.

Les conducteurs attendaient des économies de carburant, mais Hyundai et Kia ont exagéré les notes de consommation de carburant sur près de 900 000 voitures. Le règlement de 350 millions de dollars a contraint les constructeurs automobiles à être plus transparents dans leurs allégations d’efficacité. Ce scandale a conduit à des procédures d’essai plus strictes de l’EPA et des exigences de compensation pour les consommateurs.

La filiale de Toyota, Daihatsu, a été surprise en train de manipuler les résultats des tests de choc sur plusieurs modèles. Les livraisons ont été interrompues et Toyota a été soumise à une surveillance mondiale. Cela a mis en évidence l’importance des tests de sécurité indépendants et a exposé les vulnérabilités des systèmes de conformité internes.

Une alliance entre BMW, Daimler et Volkswagen a secrètement freiné la technologie d’émissions propres pendant des années. La Commission européenne les a pris, infligeant une amende stupéfiante de 1 milliard de dollars. Le scandale a révélé comment des accords sous la table peuvent ralentir l’innovation au détriment de la santé publique.

Comme Volkswagen, Fiat Chrysler a été pris en flagrant délit d’utiliser des logiciels illégaux pour tricher aux tests d’émissions diesel. Un règlement de 800 millions de dollars plus tard, les consommateurs ont perdu confiance dans la technologie diesel. Des règlementations plus strictes sur les émissions ont suivi, accélérant le passage aux véhicules électriques.

BMW a été au centre d’une controverse lorsque des rapports ont fait état de dysfonctionnements des sièges chauffants entraînant des incendies. Plusieurs incidents ont vu les sièges surchauffer, provoquant des brûlures et même des dégâts sur les véhicules. Bien que des rappels aient résolu les problèmes de câblage défectueux sur les modèles concernés, ce problème a soulevé des inquiétudes en matière de sécurité et a entaché la réputation de BMW en matière de luxe et de fiabilité.

Un SUV populaire s’est transformé en piège mortel roulant. Les pneus Firestone défectueux sur les Ford Explorers ont provoqué des crevaisons catastrophiques, entraînant des centaines de retournements mortels. Les procès qui ont suivi ont mis les fabricants de pneus sous une surveillance intense et ont forcé un réexamen de la conception et de la stabilité des SUV.

Aucune entreprise n’a été autant touchée par le fiasco des airbags Takata que Honda. Responsable du rappel de plusieurs véhicules, Honda a fait face à d’énormes batailles juridiques. Les constructeurs automobiles à travers le monde ont réévalué leurs contrats de fournisseurs, en insistant sur la qualité plutôt que sur la réduction des coûts dans le but d’éviter une autre catastrophe.

Subaru a manipulé les données de consommation de carburant et les résultats des tests d’émissions pour les modèles nationaux. Le ministère des transports du Japon a sévi, créant un exemple qui montre qu’aucun constructeur automobile, grand ou petit, ne peut échapper à un examen de conformité. La confiance des consommateurs a pris un coup, poussant à une vérification indépendante plus stricte des allégations de consommation de carburant.

L’hype de la conduite autonome est devenue dangereuse. Le système Autopilot de Tesla a fait l’objet d’une attention critique après presque 13 accidents mortels. Les enquêtes ont remis en question les allégations de marketing et de sécurité de l’entreprise, ce qui a alimenté des débats mondiaux sur l’éthique et la réglementation des véhicules autonomes.

En 2018, Carlos Ghosn, le puissant président de Renault-Nissan, a été arrêté au Japon pour des chefs d’accusation de mauvaise gestion financière. Accusé de sous-estimer ses revenus et de mal utiliser les actifs de l’entreprise, il a connu une chute dramatique. Cela a secoué l’industrie automobile, en exposant les lacunes de la gouvernance d’entreprise, et a conduit à la fuite audacieuse de Ghosn au Liban en 2019.

John DeLorean, dans un effort désespéré pour sauver son entreprise en difficulté, s’est fait prendre dans un piège tendu par le FBI pour trafic de drogue. Bien qu’acquitté, son entreprise a fait faillite. Le scandale reste l’un des déclins les plus bizarres de l’histoire de l’automobile, prouvant que l’ambition peut être une épée à double tranchant.

Même les marques de luxe n’étaient pas épargnées par la déception diesel. Mercedes-Benz a été condamnée à une amende de 1,5 milliard de dollars pour tricherie sur les émissions. Le scandale a renforcé la mort des moteurs diesel en Europe et a poussé Mercedes à accélérer davantage la production de véhicules électriques.

Dans les années 80, l’Audi 5000 a connu une crise majeure lorsque des rapports d’accélérations soudaines et involontaires ont émergé, entraînant des accidents et un scandale médiatique. Les enquêtes n’ont révélé aucun défaut mécanique, mais des particularités de conception ont été mises en cause. Malgré les efforts d’Audi pour rétablir son image, la controverse a gravement endommagé ses ventes et sa réputation aux États-Unis.