20 jeux vidéo où vous êtes le méchant sans le savoir

Factorio est un jeu vidéo dans lequel vous incarnez un super-vilain industriel secret. Vous construisez et entretenez d’énormes usines, automatisez des chaînes de montage, extrayez et raffinez des ressources tout en luttant contre la faune et la flore de la planète. Le jeu est très satisfaisant en raison de la nature de l’optimisation de systèmes vastes et compliqués, qui nuisent souvent à l’environnement, ce qui vous donne l’impression d’être un méchant sournois et calculateur.

Dans Shadow of the Colossus, vous incarnez un protagoniste qui est d’abord un héros, mais qui s’avère être le véritable méchant de l’histoire. En voyageant à travers une terre immense et effrayante pour conquérir des êtres colossaux, vous découvrez que les colosses sont des gardiens vivants, et que chaque action que vous entreprenez pour sauver le monde que vous aimez a en fait un prix. Le jeu est épique et courageux, mais chaque action de conquête dont vous êtes fier a un prix qui révèle la méchanceté du joueur.

Braid est un puzzle-platformer dans lequel le joueur contrôle un personnage nommé Tim, qui semble être en quête d’une princesse à sauver. Cependant, au fur et à mesure que l’histoire se dévoile, il devient évident que le comportement obsessionnel de Tim est plus sinistre et que ses tentatives de sauvetage ont des ramifications imprévues et négatives.

Silent Hill 2 est un jeu vidéo d’horreur psychologique développé par Konami. Dans Silent Hill 2, le joueur incarne James Sunderland, un homme qui s’est rendu à Silent Hill après avoir reçu une lettre de sa femme décédée. La narration du jeu dévoile progressivement sa culpabilité et ses désirs malveillants, faisant de James l’antagoniste de sa propre histoire. L’atmosphère inquiétante et les révélations de Silent Hill 2 amènent les joueurs à s’interroger sur les implications morales de leurs actions et de leurs ténèbres intérieures.

Untitled Goose Game est un jeu d’infiltration ludique dans lequel vous incarnez une oie gênante qui sème la zizanie dans un village paisible. En vous faufilant, en volant des objets et en dérangeant des humains qui ne se doutent de rien, vous semez le chaos alors que tout le monde ne voit que des farces inoffensives. Le plaisir du jeu vient du fait qu’il permet au joueur d’être un méchant, transformant un simple méfait en une expérience délicieusement destructrice.

Dans Stellaris, vous êtes le dirigeant d’un empire interstellaire qui prend des décisions éthiquement douteuses pour gagner en puissance. Vous passerez la plupart de votre temps à gérer des planètes, à récolter des ressources et à traiter avec d’autres civilisations, souvent à leur détriment, voire à leur destruction. Vous êtes censé être le chef d’une civilisation florissante, mais en réalité, vous êtes l’antagoniste secret de l’histoire de la galaxie.

Furi est un jeu d’action frénétique dans lequel le joueur progresse en se frayant un chemin à travers d’interminables vagues de combats de boss. Le joueur est censé croire qu’il est un prisonnier luttant pour la liberté ; cependant, à la fin, il se révèle être une arme de destruction massive gardée en isolement pour protéger la Terre. Les actions du joueur, qui consiste à gagner et à se déchaîner, font de lui le méchant secret du jeu.

Call of Duty : Black Ops Cold War y parvient parfaitement avec son personnage principal. Vous incarnez Bell, un soldat qui combat ce qu’il pense être le bon camp. Vers la fin de la campagne, vous découvrez que Bell a subi un lavage de cerveau et qu’il travaille pour l’autre camp. Cela vous oblige à revenir en arrière et à vous rendre compte que vous étiez le méchant depuis le début sans même vous en rendre compte.

Crackdown est un jeu d’action en monde ouvert dans lequel vous incarnez un homme de main surpuissant envoyé dans une ville futuriste pour y poursuivre des entreprises criminelles. À première vue, cela semble héroïque, mais les quantités ridicules de pouvoir dont vous disposez et la façon dont vous contrôlez l’environnement suggèrent autre chose. Le jeu donne au joueur l’impression d’être une brute, contrôlant la ville par la force brute et la terreur, renforçant le sentiment que vous êtes un méchant secret.

BioShock Infinite raconte l’histoire de Booker DeWitt, un personnage qui se révèle plus maléfique que lui, ou le joueur, ne le soupçonne. À la fin du jeu, les péchés de Booker se révèlent tout aussi odieux que ceux de l’antagoniste, notamment sa complicité dans un génocide historique et la vente de sa propre fille pour payer une dette.

The Last of Us Part II vous met dans la peau d’Ellie, qui cherche à se venger mais devient une héroïne ou une méchante. Vous partez à la recherche d’Abby, la personne qui a enlevé votre ami, mais la façon dont vous battez vos ennemis sans vous sentir mal vous fait douter de sa moralité. À la moitié du jeu, l’histoire montre le côté d’Abby et indique clairement qu’Ellie est la vraie méchante, laissant les joueurs dans l’incertitude quant à leur choix.

Assassin’s Creed Rogue vous permet d’incarner Shay, un Assassin qui commence à perdre la foi en son ordre. Après une mission qui a mal tourné et qui a entraîné la destruction d’une ville, il déserte les Assassins et rejoint les Templiers, ce qui fait de lui le « méchant » pour les joueurs des deux jeux précédents. Au fur et à mesure que le jeu se poursuit, vous pouvez même effectuer des raids dans les repaires des Assassins et combattre vos anciens amis, en vous mettant dans la peau du « méchant » de la série.

Heavy Rain est un thriller de survie dans lequel les décisions du joueur influencent l’issue du récit. Cependant, le plus grand rebondissement est faussement facile à manquer : l’un des protagonistes jouables, un sauveur potentiel, est en fait un grand méchant.

Dans Knights of the Old Republic, vous incarnez un héros de la lumière qui fait des choix héroïques, mais l’histoire finit par révéler que votre personnage est secrètement sous l’emprise du côté obscur. Le jeu comporte également un rebondissement montrant que votre personnage a, à son insu, façonné les événements en tant que Seigneur Sith tout au long du jeu. À la fin, la plupart de vos « victoires » et de vos choix ont en fait servi la cause du méchant, que vous le sachiez ou non.

Dans Minecraft, vous commencez comme un aventurier naïf. Cependant, à mesure que vous exploitez des mines, construisez et créez toujours plus de cavernes et de villages, vous détruisez l’environnement et massacrez toutes les créatures qui se trouvent sur votre chemin, qu’il s’agisse d’Endermen ou de villageois. En réalisant votre insatiable soif de ressources et de contrôle, vous devenez le véritable monstre de votre monde. Bien sûr, il ne s’agit là que d’une perception et d’une théorie de fan.

Spec Ops : The Line commence comme un jeu de tir militaire typique, mais au fur et à mesure que vous jouez, une ambiguïté morale troublante se dévoile lentement. Vos actions en tant que capitaine Walker ne font qu’attiser la colère de Dubaï, déchirée par la guerre et balayée par les tempêtes de sable, faisant de nombreuses victimes parmi la population civile. À la fin du jeu, il s’avère que vous êtes le méchant, responsable de tout ce carnage.

Dans Aragami (2016), le joueur est un assassin spectral qui peut dissimuler ses mouvements dans l’ombre et tendre des embuscades à ses proies. Le joueur pense qu’il aide à protéger les innocents, mais il est finalement révélé que son complice Yamiko est l’antagoniste et que le clan que le joueur a chassé est le héros. Vous vous rendez compte que vous avez aidé les méchants pendant tout ce temps.

Dans Amnesia : Justine (2010), le joueur explore un donjon tendu qui semble faire partie d’un piège mortel élaboré par une femme. Vous devez résoudre plusieurs dilemmes moraux qui mettent en jeu la vie d’innocents tout en évitant des monstres hideux. Le véritable rebondissement est que vous êtes Justine, qui a mis en place tout ce piège pour tester l’empathie de sa fille.

Dans Undertale (2015), vous vous retrouvez dans une société souterraine fantastique où vos choix déterminent si vous jouez en tant que héros ou méchant. Bien que le jeu permette la pitié, si vous choisissez la violence, vous finirez par découvrir une vérité plus sombre : les monstres que vous avez tués étaient pour la plupart innocents. À la fin, un jeu violent vous révèle comme le vrai méchant, chaque rencontre reflétant vos choix.

Dans Prototype (2009), le joueur incarne le Dr Alex Mercer, un amnésique métamorphe, dans un Manhattan dévasté par une épidémie virale mortelle. Au fur et à mesure que vous combattez et assimilez les résidents infectés, il devient ambigu de savoir si vous êtes un héros ou un monstre, car chaque action est liée à une traînée de carnage. Le dernier rebondissement renforce l’horrible constatation que le joueur a joué le rôle du méchant pendant tout ce temps.