20 faits incroyables sur le crash du jeu vidéo de 1983

Atari, autrefois roi du jeu vidéo, a vu sa domination s’effondrer à cause de ses propres erreurs. Alors qu’elle était l’une des entreprises les plus connues de la scène des premiers jeux, Atari n’a pas su s’adapter à un marché sursaturé. Bientôt, Atari n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Lorsque Atari a sorti E.T. the Extra-Terrestrial, il est rapidement devenu le symbole d’une production précipitée et d’une mauvaise prise de décision. Conçu pour tirer parti de l’immense popularité du film, le jeu a été développé en six semaines à peine.

Afin de se débarrasser des cartouches E.T. invendues qui encombraient ses stocks, Atari les a enterrées dans une décharge du Nouveau-Mexique en 1983. Le site d’enfouissement est resté un mystère pendant des décennies jusqu’à ce qu’il soit retrouvé en 2014, révélant des millions de cartouches.

Lorsque les ventes de jeux se sont effondrées en 1983, les détaillants qui avaient investi massivement dans les jeux vidéo se sont retrouvés avec des stocks invendus. Les détaillants n’étaient plus disposés à parier sur la prochaine grande nouveauté, et la confiance du public dans le marché des jeux s’est évaporée.

Le marché chaotique et non réglementé des jeux vidéo a contribué à la création du système de classification des jeux vidéo. Les dirigeants de l’industrie ont donc reconnu qu’il était important de veiller à ce que les jeux soient adaptés aux différents groupes d’âge, ce qui a ouvert la voie à la création de l’ESRB en 1994.

Lorsque le marché des jeux vidéo s’est effondré en 1983, les médias, avides d’explications sur ce déclin soudain, se sont emparés de l’histoire, qui est rapidement devenue un sujet de conversation national. Le krach est ainsi devenu le symbole de la cupidité des entreprises.

Avec une puissance de traitement et une polyvalence accrues, des machines comme le Commodore 64 et l’Apple II ont permis aux utilisateurs de jouer à des jeux et de gérer leurs finances en même temps. Ces ordinateurs domestiques offraient un niveau d’engagement que les consoles ne pouvaient égaler.

Au lendemain du krach, l’industrie du jeu vidéo est en ruine. Mais en 1985, la console NES de Nintendo est arrivée avec une approche moderne. Contrairement à l’avalanche de consoles mal conçues qui l’ont précédée, la console de Nintendo est fiable.

Rapidement, le marché des jeux vidéo s’est trouvé envahi par un nombre impressionnant de titres de piètre qualité. Les développeurs produisaient des jeux sans se soucier de la jouabilité. Malheureusement, nombre de ces titres n’étaient rien d’autre que des achats d’argent à la va-vite.

Le krach des jeux vidéo a laissé des traces de faillites dans son sillage. Les développeurs qui avaient connu le succès se sont retrouvés incapables de faire face au déclin soudain du marché. De même, de nombreux développeurs se sont retrouvés en difficulté.

Alors que l’Amérique du Nord subissait les conséquences du krach, le marché japonais des jeux vidéo n’a guère été touché. La disparité entre les deux marchés a mis en évidence la nature mondiale du krach, mais a également laissé entrevoir le changement de pouvoir de l’Ouest vers l’Est dans le monde du jeu.

La chute d’Atari devenant inévitable, elle a laissé un vide sur le marché. Ce vide a cependant inspiré une nouvelle vague de développeurs indépendants. Des personnes qui avaient été employées par Atari et d’autres sociétés aujourd’hui disparues se sont lancées dans leur propre aventure.

Les développeurs ne pouvaient plus sortir des produits sans se soucier de la qualité; le marché avait clairement fait comprendre qu’une conception médiocre n’était plus acceptable. À partir de ce moment, les entreprises se sont concentrées sur la création d’expériences soignées qui répondraient aux attentes des joueurs.

Après le krach, les consommateurs hésitaient à faire confiance à l’industrie du jeu. Beaucoup se sont sentis échaudés par l’avalanche de produits de qualité inférieure et par l’incapacité du secteur à s’autoréguler. Le krach a laissé une ombre persistante de doute dont l’industrie ne se débarrassera pas complètement avant des années.

Les magazines de jeux vidéo qui avaient prospéré pendant les années fastes ont vu leur tirage chuter à la suite du krach. Les annonceurs se sont retirés et les lecteurs se sont également désintéressés des publications sur les jeux.

Dans les années qui ont suivi le krach, les salles d’arcade ont connu une résurgence. Le marché des consoles de salon étant en plein désarroi, les joueurs sont retournés dans les salles d’arcade, où ils ont pu découvrir des jeux uniques qui ne pouvaient tout simplement pas être reproduits à la maison.

Le krach de 1983 a bouleversé à jamais l’économie de l’industrie du jeu. Dans son sillage, les sociétés de jeux ont adopté des pratiques commerciales plus durables, en se concentrant sur la croissance à long terme. Cela a permis au secteur d’éviter un nouvel effondrement.

Sega, qui est entré sur le marché des consoles juste après le krach, a été remarquablement épargné par l’effondrement. Alors que ses concurrents pansaient encore leurs plaies, Sega était libre d’observer leurs erreurs et d’en tirer les leçons. En lançant le Sega Master System avec une planification minutieuse, Sega a évité les écueils.

Après le krach, l’industrie du jeu a tiré une leçon précieuse: la mise sur le marché précipitée des jeux est une recette pour le désastre. L’accent étant mis sur la qualité, les coûts de développement des jeux ont fortement augmenté, les développeurs investissant davantage dans les tests et l’assurance qualité.

Lorsque le krach a anéanti nombre de ses concurrents, Activision a trouvé un moyen de survivre en diversifiant ses activités. Plutôt que de s’appuyer uniquement sur les consoles, Activision s’est concentré sur le développement de jeux pour PC. L’entreprise a ainsi pu résister à la tempête alors que d’autres s’effondraient.