20 choses que les robots font mieux que les humains

Il est vrai qu’il existe des prodiges capables de calculer des équations que la plupart des gens ne pourraient pas faire sans calculatrice. Malgré cela, ces calculatrices dites humaines n’ont rien à envier aux prouesses d’un robot. Les robots traitent des milliards d’équations en quelques secondes, alors que la plupart d’entre nous s’arrêtent pour compter sur leurs doigts lorsqu’il s’agit de partager l’addition d’un dîner.

Il fut un temps où des travailleurs humains s’occupaient des tâches monotones sur une chaîne de montage. Mais inévitablement, l’erreur humaine s’immisce ; ils se fatiguent et des erreurs se produisent. Un robot entièrement calibré peut boulonner la même pièce sur le châssis d’une voiture toute la journée, tous les jours. Les robots peuvent effectuer la même tâche de manière parfaitement identique à chaque fois, sans qu’il soit nécessaire de faire des pauses café.

Les robots chirurgicaux peuvent faire des incisions mesurées en millimètres. Bien que ces outils soient guidés par des médecins, les robots eux-mêmes sont plus stables que n’importe quelle main humaine. Un chirurgien peut trembler au bout de six heures, mais la machine continue à travailler.

Bien que les êtres humains aient assemblé des structures assez impressionnantes dans le passé, de nos jours, les machines peuvent transporter des tonnes littérales sans transpirer. Pensez aux robots d’entrepôt qui transportent des palettes entières alors qu’une personne se débat avec une seule boîte lourde. En réalité, les chariots élévateurs à fourche ne se fatiguent pas.

Imaginez le temps qu’il vous faudrait pour passer au peigne fin des millions de documents à la recherche d’une seule phrase. Les robots le font en quelques secondes. Autrefois, les assistants juridiques consacraient des semaines à ce type de tâche ; aujourd’hui, elle est automatisée.

Les sens humains sont défaillants, il faut bien l’admettre. Lorsque des robots recherchent des fissures dans les ailes d’un avion, ils remarquent des imperfections invisibles à l’œil humain. Leurs capteurs ne clignotent pas et ils ne bâclent jamais le travail parce qu’ils veulent partir plus tôt.

Un robot peut fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 s’il est correctement entretenu. Les humains, en revanche, se heurtent à des murs ; ils baillent, deviennent irritables et négligents au fur et à mesure que les heures s’égrènent. Les horaires de minuit sont brutaux pour les humains. Pour les machines, toutes les heures sont considérées comme identiques.

Les êtres humains ont besoin de machines sophistiquées pour s’aventurer en dehors de la zone étroite des conditions qui rendent la vie possible. En dehors de notre atmosphère, il y a des radiations, pas d’oxygène et des températures glaciales qui entraîneraient la mort d’une personne en quelques minutes. Les machines peuvent y faire face. Les rovers martiens roulent pendant des années, envoyant des photos et des données.

Ce n’est pas une grande tragédie si une bombe explose et emporte un robot avec elle. Les robots télécommandés peuvent s’approcher d’un colis suspect et couper les fils à l’aide de griffes télécommandées. Les robots maintiennent les humains hors de portée des explosions.

Cette tâche peut sembler banale, mais les scanners de caisse comptabilisent les aliments plus rapidement et avec plus de précision qu’une caissière fatiguée qui, autrement, devrait saisir tous les codes à la main. Nous avons tous vu la machine nous corriger lorsque nous avons mal glissé un article.

Les systèmes GPS lisent les schémas de circulation et mettent à jour les itinéraires instantanément, calculant le moyen le plus rapide d’aller d’un point A à un point B en cas d’embouteillages ou de fermetures de routes inattendues. Personne ne regrette l’époque où tout ce dont on disposait pour naviguer était une carte dans la boîte à gants.

Il fut un temps où il fallait faire appel à un traducteur pour déchiffrer un texte étranger. Aujourd’hui, des machines peuvent passer instantanément d’une langue à l’autre en quelques secondes. Si vous avez déjà mis les pieds dans un endroit où les gens ne parlent pas anglais, vous comprendrez à quel point Google Translate peut être pratique. Parlez en anglais dans le haut-parleur et vous obtiendrez la langue dans laquelle vous devez communiquer.

Les algorithmes analysent les images médicales à la recherche de tumeurs ou d’anomalies qui pourraient échapper aux médecins et les comparent à l’ensemble de la littérature médicale. Ils mettent en évidence les points suspects en quelques secondes. Ce n’est pas infaillible, mais c’est d’une précision redoutable.

Les robots miniers percent des roches denses ou de la glace en dessous de zéro alors que les humains s’effondreraient à cause de l’effort. Les équipements de protection n’ont qu’une portée limitée. Les machines peuvent faire face à des conditions extrêmes pour lesquelles les hommes ne sont tout simplement pas équipés.

Un robot peut se souvenir de chaque détail d’une conversation, de chaque document enregistré et de chaque image d’une caméra. Pendant ce temps, les humains égarent leurs clés ou oublient leurs noms quelques secondes après s’être présentés.

Les roombas peuvent se cogner contre les canapés, mais ils ne se plaignent jamais de la corvée. En revanche, combien de fois repoussons-nous l’aspirateur jusqu’à ce que les lapins de poussière commencent à sortir de sous le lit et à se montrer au grand jour ?

Les drones survolent la circulation et déposent les colis dans les arrière-cours, tandis que les coursiers sont confrontés aux embouteillages, aux intempéries et aux genoux endoloris par les escaliers. Les robots se contentent de bourdonner au-dessus de nos têtes, rendant la livraison de colis aussi efficace que possible, à moins d’avoir recours à la téléportation.

Les entrepôts avaient l’habitude de faire appel à des employés pour scanner les étagères afin de suivre l’évolution des stocks. Aujourd’hui, les ordinateurs suivent tout numériquement, enregistrant les arrivées et les départs en quelques secondes. Les humains mettent des heures, voire des jours, à compter et à enregistrer manuellement toutes les données.

Les humains peuvent examiner les preuves et faire des suppositions éclairées. Les robots, quant à eux, analysent des téraoctets de données satellitaires, de relevés de température, de courants océaniques et de pression atmosphérique pour prédire les conditions météorologiques plusieurs jours à l’avance. Les météorologues interprètent les résultats, mais ce sont les robots qui font le gros du travail.

En réalité, les robots ne paniquent pas. Ils n’ont pas les paumes moites avant un discours, ne crient pas dans les embouteillages et ne tremblent pas dans les turbulences. Leur absence totale de réaction émotionnelle face à des situations qui nous feraient reculer est peut-être leur plus grande force, mais aussi leur plus grande faiblesse.