Du plus profond de mon être, je suis un petit kid. Un vrai et heureux de l'être. Je me plais à l'idée que j'le suis encore même si mon visage et mon corps me trahissent.
Je suis un père, un conjoint, j'ai un travail important avec plein de responsabilités, une entreprise et un site AFFAIRESDEGARS.COM en pleine croissance. Je suis fier de tout ce que j'ai accompli, mais de tels accomplissements font parfois que le petit garçon en moi en souffre.
J'aime profondément la vie, le social et le développement de soi.
Et j'aime vraiment mes sorties de gars. Une sortie entre gars « seulement » où les brocolis sont absents et où les bonnes manières et la profondeur des sujets ou des discussions ne sont pas tellement importantes. Ce qui est important est de rigoler, de faire les fous. Si tu te plantes, tes chums rient et ne te jugent pas; du moins, pas en apparence. Ils sont là pour les bonnes raisons et tout est pardonné. C'est un laisser-aller à être soi et au p'tit gars que nous sommes. On jase, nos blondes ne font pas nécessairement partie de nos discussions. Oui, on fait les mises à jour de nos familles et des enfants, car nous en sommes tous fiers, mais l'important est de parler de nos niaiseries de gars. Parfois, on refait le monde à nos façons et suivant nos croyances respectives, mais le lendemain, rien n'a changé sauf le mal de tête et un très grand sourire accroché, profond, et la satisfaction d’avoir passé une excellente soirée.
Nos blondes, elles, nous regardent revenir à la maison maganés... et rient avec nous, un peu découragées en voyant que même à nos âges, on n'a pas trop compris que faire les fous entraîne des conséquences physiques. Nous, on s'en fout et nous en sommes fiers. Oui, ça fait mal et je vous l'assure, mais bon dieu que je suis content. On surf sur cette soirée une partie de l'année en se disant que nous allons reprendre ça et que tout va recommencer. Notre survie en dépend.
La semaine dernière, j'avais besoin de ma soirée de gars. Mardi, je fais trois ou quatre appels et voilà, tout est organisé. Les gars sont disponibles et un gros YES! se fait entendre. On débarque à Magog, une soirée de billard après les apéros, une bonne pizza et vlan. J'me sens redevenir un kid et je m'amuse. J'entre dans la salle de billard avec un large sourire et j'en ressors quelques heures plus tard avec le même sourire, mais avec le visage et le corps un peu plus croches. On finit le tout dans une cantine pas trop chic, une bonne poutine (?!), un café et un verre d'eau et on se dit : les gars, on reprend ça bientôt. Yes!
Vous vous souvenez de la fois où j'me suis planté dans les marches à cause de...
Vous vous souvenez de la fois où j'étais tellement... que ma blonde est partie et j'ai payé pendant un mois ma débâcle.
Vous vous souvenez de la fois où j'ai fait du ski bottine à 60 km/h derrière la voiture de....
Vous vous souvenez de la fois où on a tellement rit parce qu'un tel a décidé de traverser la rivière sur les roches et qu'il était trop... et qu'il s'est planté pas à peu près...
Vous vous souvenez de la fois...
Eh oui, c'est complètement gars!
Racontez-moi vos histoires de gars. J'aimerais bien rigoler avec vous, de vos aventures afin que nous puissions les partager. Après tout, nous sommes juste entre nous!?!…
Je dis merci à mes potes d'être là et de partager ces moments si importants.