Être un bad boy, un mauvais garçon, c’est d’abord et avant tout un état d’esprit, une façon d’être. Vous n’avez pas besoin d’avoir une grosse barbe frisée et un manteau de cuir pour être l’objet des fantasmes de ces dames; il vous suffit simplement de comprendre qui vous êtes et ce que vous voulez, puis de l’assumer au maximum, constamment.
D’abord, réfléchissons un peu sur ce que sont réellement ces messieurs et pourquoi ils ont cet effet incroyable sur les femmes.
Les bad boys font ce qu’ils veulent, disent ce qu’ils veulent et prennent ce qu’ils veulent
Derrière ce qui peut sembler être du « jemenfoutisme » extrême et une conscience sociale quasi absente se trouve en fait une aura de confiance et d’assurance hors du commun. Ce qui est attirant pour une femme, ce n’est pas tant le fait que le mauvais garçon sacre en public très fort, mais bien le fait qu’il se fiche de ce que les autres penseront de lui alors qu’il le fait. Le mauvais garçon de fiche de l’opinion des autres. Il a envie de crier comme un ours devant des inconnus dans la rue? Il le fait. Il a envie de sortir une blague misogyne complètement déplacée? Il le fait. Il ne vit pas pour les autres. Il n’a pas la peur constante du jugement d’autrui qui le bloque dans ses mouvements et donc, il peut être à 100 % lui-même, à 100 % confiant, et par conséquent à 100 % séduisant. Il y a quelque chose de magnétique chez un homme qui fait ce qu’il veut et qui se fiche de ce que les autres pensent de lui.
Les bad boys sont des bêtes indomptables
Les femmes aiment, pardon, ADORENT prendre un chien sauvage et tenter d’en faire un gentil petit chien de maison, propre et dompté. Demandez à n’importe laquelle de vos amies féminines, elle pourra vous le confirmer, certainement avec un sourire gêné. C’est un petit plaisir coupable qu’elles ont, de se prouver à elles-mêmes qu’un homme indomptable, sauvage, finira par être dompté et câlin, pour elles et elles seules. Ahh! l’orgueil féminin!
Les mauvais garçons sont imprévisibles, ils font ce qu’ils veulent au moment où ils le veulent et ne demandent pas l’opinion ni la validation des autres. Pensez-y, qu’est-ce qui est plus excitant pour une femme : que vous planifiez ensemble votre rendez-vous et que vous lui demandiez où elle veut aller et ce qu’elle veut boire ou manger, ou bien que vous l’ameniez à l’aventure, sans lui dire ce que vous ferez, sans la mettre au parfum de vos plans, et ainsi lui offrir une soirée pleine de surprises et de coups de tête? … Voilà.
Les bad boys offrent la drogue la plus intense
Non, je ne parle pas de méthamphétamines. Je parle d’émotions. Les drogues les plus intenses pour un être humain sont les émotions. C’est pour cette raison qu’on fait du parachute, qu’on écoute des films de suspense, qu’on monte dans les montagnes russes et qu’on aime aller vite en voiture. Et s’il y a bien des droguées, se sont les femmes. Que l’émotion soit bonne ou mauvaise, peu importe, tant qu’elle est présente. Lorsque le mauvais garçon l’amène à l’aventure, qu’il la fait rire, juste avant de la mettre en colère avec sa blague machiste, puis lui redonne le sourire avec un compliment discret, puis lui fait peur, puis la gêne, puis la refait rire, et ainsi de suite, il lui fait vivre les moments les plus intenses et excitants de sa semaine, peut-être même de l’année. Car ce n’est pas au travail, à classer des feuilles de papier toute la journée, que la demoiselle aura son besoin d’émotions fortes comblé!
Comment être un bad boy?
Ce n’est pas compliqué. Vous n’avez pas besoin d’aller vous acheter une moto ou un manteau de cuir.
Oui, vous pouvez continuer à vous raser aussi.
N’importe qui peut avoir l’effet « mauvais garçon », même un comptable, même le caissier d’un Tim Hortons, même un vieil homme de 98 ans. Pour devenir ce bad boy dont elles rêvent toutes, vous devez arrêter d’avoir peur. Arrêtez d’avoir peur du jugement des autres, de ce qu’ils vont penser de vous, de ce qu’ils vont dire sur vous. Peu importe ce que les gens pensent, peu importe ce qu’ils diront de vous. La vérité, c’est que la plupart des gens se fichent complètement de vous. Ils sont trop occupés, eux aussi, à se demander ce que les autres pensent d’eux pour vous juger. Et quand même bien ils vous jugeraient, qu’est-ce que cela peut faire? C’est votre vie, non? Eh bien! vivez-la comme bon vous semble!
Lorsque vous êtes avec une femme qui vous plaît, ne passez pas tout votre temps à vous demander si vous devriez dire ceci ou cela, si vous devriez faire ci ou ça. Faites-le, vous verrez ensuite les conséquences. Vous voulez faire une blague de macho? Gâtez-vous. Je me gâte constamment, j’en fais toujours. Oui, ensuite je reçois des regards accusateurs, oui je reçois souvent des coups sur le bras et oui, j’ai déjà reçu des claques tellement mes blagues étaient terribles. Et qu’est-ce que j’ai fait ensuite? Est-ce que je me suis mis à me morfondre en excuses en me demandant si j’avais tout gâché? Non. Absolument pas. Je continue de rire et je lui dis simplement : « Hahaha, ben non, j’te niaise ». Puis je change de sujet. Pourquoi? Parce si je fais un cas de la situation, elle en fera un aussi. Si je fais comme s’il n’y a rien de grave, elle pensera aussi qu’il n’y a rien de grave. Évidemment, si je sens que j’ai été trop loin et que je l’ai blessée, je lui dis que je suis désolé, que je ne voulais pas lui faire de la peine et que je ne pensais pas que cela la heurterait de la sorte. Puis, on continue la discussion sur un autre sujet, tout simplement.
Ah! et un indice pour vous messieurs : lorsqu’une femme vous donne un coup sur le bras en vous disant : « T’es con! », c’est un bon signe. Un très, très, très bon signe.
Être un bad boy, c’est surtout faire ce que vous voulez, ce que vous aimez. C’est assumer pleinement qui vous êtes et c’est le montrer. C’est se foutre de ce que les gens pensent et agir selon votre propre code, selon votre propre chemin. C’est avancer dans une direction différente des autres moutons. C’est dire non aux conventions de la société et oui à votre propre vision du monde. Être un mauvais garçon, c’est être libre. Libre du regard des autres et libre du regard des femmes. C’est se permettre d’être nous-même. C’est être un chien sauvage, indomptable et imprévisible. Et finalement, c’est offrir à une femme la chance de découvrir cette personne, à 100 %, blagues de mauvais goût comprises.
C’est mettre TOUT ce que vous êtes sur une table et dire : « Voici ce que je suis. Si cela ne te plaît pas, voici la sortie. Sinon, allons nous amuser. »
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