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Quand dormir augmente les risques d’infarctus

L’apnée du sommeil est de plus en plus répandue. Il s’agit de multiples interruptions de la respiration pendant le sommeil, peu importe la raison. Elle peut être causée par le manque de commandes du cerveau ou par la fermeture de certaines parties de la gorge. Dans tous les cas, elle ne doit pas être prise à la légère. En effet, l’arrêt trop long de la respiration prive le corps d’oxygène, et peut mener à la mort de certains tissus.

Les signes et symptômes sont variés : éveils nocturnes à répétition, maux de tête au réveil, ronflement, fatigue et somnolence excessives, moins d’énergie, perte de mémoire, dépression, anxiété, baisse de libido, dysfonctionnement érectile, hypertension, etc. Les personnes souffrant d’apnée du sommeil ont des problèmes cardiaques à 30 % et développent des dépressions à 50 %.

Il est donc important de la dépister. Les hommes avec un surpoids sont plus à risque. La forme et la dimension du visage, du pharynx, des amygdales et des voies respiratoires supérieures influent aussi sur les risques de développer la maladie. Le diagnostic est posé grâce à un test nommé polysomnographie : il consiste à l’étude du sommeil de la personne en laboratoire.

Les traitements commencent par la diminution des facteurs de risque : perte de poids, arrêt de la consommation de tabac, diminution de la consommation d’alcool, etc. Toutefois, le traitement le plus efficace reste l’appareil de ventilation à pression positive continue. Cet appareil pousse de l’air de façon continue dans les voies respiratoires afin de les garder ouvertes toute la nuit.

Malgré l’efficacité de l’appareil à PPC, moins de la moitié des patients l’utilisent régulièrement. Ce problème pousse les chercheurs à trouver d’autres traitements. Des médecins de l’Université de Pittsburgh ont mis au point un petit appareil qu’ils implantent chirurgicalement chez le patient, lequel stimule le nerf de la langue pendant le sommeil. Cela permet d’élargir et de stabiliser les voies aériennes, puis de favoriser le contrôle de la respiration. L’appareil stimule également les muscles des voies aériennes pour les empêcher de fermer. Dans l’étude, les participants ont eu 70 % moins d’épisodes d’apnée. Un traitement donc prometteur!

Sources :

http://www.pq.poumon.ca/diseases-maladies/apnea-apnee/
http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201401/09/01-4727113-nouvel-espoir-pour-ceux-qui-souffrent-dapnee-du-sommeil.php

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