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Mode : Vaut-il la peine de payer pour des marques?

Le mythe qu’on paye pour le nom  

On n’est plus dans les années 90 où les gens accordaient une importance incommensurable aux marques. L’ère du logo démesuré de Tommy Hilfiger, DKNY, Calvin Klein, Parasuco, Fila est dépassée. Les gens n’achètent plus des vêtements pour porter fièrement un logo et communiquer à la terre entière qu’ils ont des sous. De toute façon, les marques plus haut de gamme ne font plus dans le voyant. Maintenant, la plupart des effigies sont très discrètes. Souvent, plus le logo est petit, plus le vêtement est dispendieux. Ceux qui portent encore de gros logos ont assurément acheté des répliques sans goût, vendues au marché aux puces. Donc, maintenant c’est faux, on ne paye plus pour le nom. C’est une vieille expression démodée d’il y a 10 ans. Quand on achète une marque plus coûteuse, c’est maintenant dans l’espoir que ce produit soit de meilleure qualité.  

La mondialisation a tout changé  

Pour comprendre les prix, il faut comprendre le marché. Maintenant, on ne confectionne plus les produits au Québec, on achète ailleurs ce qui est le moins cher. Depuis la mondialisation des 10 dernières années, vous remarquerez que les prix en général pour les vêtements ont grandement diminué. Vous avez dû aussi observer que vos vêtements durent vraiment moins longtemps qu’avant. Les commerçants indépendants n’ont pas survécu pour la plupart et les marques québécoises en ont pris un coup. En réalité, nombreux sont à deux doigts de la faillite. Le marché de la « guenille », comme on dit, a complètement changé et ne va pas bien du tout. Ce ne sont que les grosses chaînes qui sont restées. Des gros joueurs internationaux qui ont encore un pouvoir d’achat. Ce sont les commerces américains qui ont le monopole du marché en ce moment. Pas besoin de retourner si loin dans le temps pour constater que le paysage des centres commerciaux a complètement changé. Il y a de moins en moins de boutiques indépendantes et de magasins canadiens, dont plusieurs devront fermer à plus ou moins court terme, par exemple West Coast, Parasuco, Les Ailes de la Mode, L’Officiel, Colori, Laura Petite, Terra Nostra, Marie Claire, Hart, Eaton, Zellers et j’en passe. Même Tristan, Mexx, Jacob et Reitmans ont peine à garder leur tête hors de l’eau. Ce n’est qu’une question de temps pour les voir disparaître à leur tour. Dans quelques années, il n’y aura que des chaînes américaines ou étrangères au Québec. Et oui, ce changement a un impact majeur sur les prix et la qualité des produits.  

Tout est une question de qualité des tissus  

Est-ce que ça vaut la peine de payer plus cher pour un vêtement? Oui, si le tissu est de bonne qualité. Dans une même boutique, tous les vêtements ne sont pas confectionnés au même endroit, ni avec les mêmes standards de qualité. Dans une boutique, il y a ce qu’on appelle une « fourchette de prix ». C’est que dans un même commerce, on offre différentes sections à divers niveaux de prix. Ce qui est important, au final, c’est de payer pour le maximum de qualité. On s’en fout du nom! L’important est d’acheter un vêtement qui va résister à plus de deux lavages. Comme dans n’importe quel autre domaine, il y a différentes gammes de produits. Par exemple, il y a différentes qualités de coton ou de lin. Il y a aussi différentes qualités de fils pour faire les coutures. Les t-shirts en sont un bon exemple. Pourquoi un t-shirt, comparativement à un autre d’une autre marque, change de couleur, se défait au lavage, se découd facilement? Parce que certaines compagnies utilisent les tissus les plus bas de gamme. Pourtant, il y a des normes à respecter dans le vêtement. Par exemple, un coton ne doit pas rétrécir de plus de 2 % au lavage. Toutefois, plusieurs entreprises achètent en Chine des produits qui ne respectent pas ces standards, alors il faut se questionner lorsqu’on achète des vêtements avec des rabais incroyables. La magie n’existe pas, ils coupent quelque part!  

Toucher, c’est la solution!  

1) Pour savoir si ce que vous achetez est de bonne qualité, c’est simple, il faut toucher. Ce n’est pas compliqué : plus le coton est doux, plus il est de qualité.
2) Regardez l’épaisseur du vêtement : plus il est mince, moins il est de qualité. Si vous voyez facilement au travers, c’est mauvais signe.
3) Regardez si la teinture est uniforme. La couleur est-elle teinte sur fils ou en bac? Souvent, pour économiser, ils ne vont pas utiliser du fil de couleur (plus coûteux), ils vont teindre tous les morceaux dans des immenses bacs de teinture. Ils vont saturer le vêtement de couleur et le faire sécher. Vous remarquez que dès les premiers lavages, la couleur va perdre de son intensité. Un bon truc pour le savoir, c’est de regarder à l’intérieur du vêtement s’il a la même couleur qu’à l’extérieur.
4) Est-ce que le morceau a un pourcentage de fibres chimiques, par exemple un peu de spandex, de nylon ou de polyester? Si oui, c’est bon signe. Ces tissus ne bougent pas et ne réagissent pas à la température de l’eau, à la sécheuse, à l’essorage ni à la transpiration. Ces fibres vont donc aider le coton à garder sa structure avec le temps. Le 100 % coton risque de durer moins longtemps. Le truc pour le savoir est bien sûr de lire l’étiquette ou de simplement tester l’élasticité du vêtement.  

Le pour et le contre de payer moins cher  

Pour :
– Économie importante sur le coup
– Rend la mode accessible à ceux qui ont un plus petit budget.
– Possibilité d’avoir plus d’articles pour un même montant
– Plus facile de suivre les tendances qui changent rapidement.
– Une plus grande garde-robe et davantage de choix selon les occasions
– Excellent pour les vêtements pour enfants, eux qui grandissent si vite et qui se salissent rapidement.
– Plus d’accessibilité et de choix d’accessoires possible  

Contre :
– Le produit ne dure pas longtemps.
– Il coûte plus cher de réparations.
– Obligation d’en acheter plus et plus souvent.
– Perte de temps, puisqu’il faut régulièrement magasiner pour la même chose.
– Les grandeurs n’ont pas de standards. Différence entre les coupes pour une même taille.
– Les imprimés et les logos fendent et s’écaillent au lavage.
– Moins de service après-vente
– Rarement remboursable
– Le vêtement peut facilement se briser à tout moment.
– On remarque rapidement, à l’apparence générale du vêtement, qu’il est bas de gamme.
– Rétrécit parfois dès le premier lavage et change de couleur.  

L’impression de fausse économie  

Tout est une question de calcul. Vous devrez acheter deux à trois fois le même vêtement moins cher pour une seule fois le morceau plus dispendieux. C’est le calcul que les compagnies font. En bout de ligne, vous leur donnez le même montant. Tout est pensé pour consommer davantage. Les entreprises ne veulent plus nécessairement que vous gardiez vos vêtements 10 ans; ce n’est pas avantageux pour elles. Elles veulent que vous achetiez, par exemple, une nouvelle paire de souliers chaque année. Rien ne doit durer pour s’assurer de vous voir consommer. On vous fait rêver. On vous donne l’impression que vous êtes en mesure de vous acheter le dernier cri. On met l’accent sur la beauté au lieu de la qualité et ça fonctionne. Nous sommes dans une société où l’on veut plaire avant tout et montrer aux autres tout ce qu’on possède. Et ça, les compagnies l’ont compris. Les consommateurs en veulent plus pour moins cher, c’est parfait. Mais ce choix de société a un prix.  

Ce qui vaut le coût de payer plus cher  

Selon moi, il faut évaluer ses besoins. Tout ne vaut pas la peine de payer plus cher. Il faut se demander : combien d’années vais-je porter ce vêtement? Si vous répondez « plus de deux ans », ça vaut clairement la peine de payer plus cher. Les articles, selon moi, dans lesquels il faut investir un peu plus sont les suivants : jeans, souliers propres, manteaux, habits et vestons, chemises habillées, bottes en général, sous-vêtements, vêtements de sport, t-shirt avec des imprimés, imperméables et coupe-vent, souliers de sport, cravates et ceintures en cuir.  

Attendre les ventes  

C’est le secret! La meilleure économie, c’est celle qu’on fait à l’achat. Il faut apprendre à profiter du système. Le but est de payer le moins cher possible pour le vêtement de la meilleure qualité possible. Vous faites alors d’une pierre deux coups. Vous pourrez porter votre achat longtemps, et ce, sans vous ruiner. Il faut attendre les ventes de 50-70 % des meilleures boutiques. Peu importe la marque, tant que le produit est de qualité. Il faut apprendre à connaître le cycle de ventes de vos boutiques préférées. La plupart du temps, question de roulement, après un mois et demi, les articles tombent à 20-25 % de rabais; après trois mois et demi, ils tombent à 50 %; et après presque quatre mois et demi, à 70 % de rabais. Les boutiques reçoivent régulièrement des nouvelles marchandises, mais l’ensemble des collections arrive début septembre, novembre pour le temps des fêtes et avril-mai pour la saison estivale, ce qui fait en général que les gros rabais ont lieu à la fin janvier et à la fin juillet.  

J’espère que mes trucs vous seront utiles!      

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