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Perdre du poids semble simple : manger moins et bouger plus. Dépenser plus que l’on ingère. Oui, mais ce n’est pas seulement ça. D’autres paramètres doivent être pris en considération. Par exemple, lorsqu’on fait de l’exercice, le premier combustible utilisé par les muscles est le sucre. Ce n’est qu’une fois ce sucre tout brûlé que les muscles utiliseront les acides gras venant des réserves adipeuses.
Comment favoriser l’utilisation des graisses? En 2000, des chercheurs européens ont découvert que les cellules adipeuses, ou adipocytes, possèdent des canaux ioniques dans leur membrane. Cela veut dire qu’elles réagissent à une charge électrique, un peu comme les neurones et les cellules musculaires. Ainsi, on pourrait engendrer des réactions métaboliques comme la lipolyse (utilisation des gras).
Il suffisait maintenant de trouver la bonne clé pour ouvrir les canaux : trouver le bon courant électrique. Et c’est principalement ce qu’aurait fait Jean P. Boucher, un spécialiste de l’électrostimulation de l’UQAM. Après 20 ans de recherche, il aurait découvert le bon courant : une amplitude entre 4 et 6 mA, avec une onde carrée de longue durée.
Étape suivante : le tester. Les études cliniques menées semblent effectivement montrer une efficacité de ce courant à pouvoir cibler la lipolyse dans les zones récalcitrantes, avec de meilleurs résultats chez les femmes au niveau des hanches. Le fonctionnement est simple : placer les électrodes à l’endroit où l’on veut faire « fondre » les graisses et faire de l’exercice.
Eh oui, vous avez bien lu : faire de l’exercice. Ce n’est pas encore l’invention qui vous fera perdre des graisses en mangeant de la poutine! Il faut encore bien manger et bouger plus. On ne s’en sauvera pas! Mais tout de même, un petit coup de main ne ferait pas de mal!
