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Ce que l’alcool fait réellement à votre corps

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Ce qu’il faut bien saisir dès le départ c’est que, malgré que certains d’entre eux passent inaperçus, les effets de l’alcool qui sera toujours un irritant pour l’organisme sont inévitables. Le problème de l’homme c’est que d’un côté il se fie à la présence et l’étendue d’un symptôme pour en mesurer la gravité et juger s’il doit vraiment le considérer, et de l’autre il croit pouvoir se pousser de la table sans payer la note. Ça marche peut-être dans notre système judiciaire rempli de failles et de corruption mais dans la nature il n’y a pas de passe-droit; les actions ont toujours des conséquences et on néglige souvent le pouvoir de l’accumulation. Rappelez-vous qu’une goutte d’eau finira inévitablement par faire déborder le vase dans lequel elle tombe continuellement et qu’une fois que ce dernier sera rempli, il ne fera que déborder davantage!

Ainsi dans les secondes qui suivent votre première gorgée, l'alcool entre dans votre cerveau et commence déjà à diminuer ses performancesen nuisant aux voies que les cellules cérébrales utilisent pour envoyer et coordonner le système de messagerie. Ce n’est pas pour rien qu’il ralentit vos réflexes tout en perturbant votre équilibre et votre humeur. Du coup vous ne pensez plus clairement et il se peut même que vous oubliez certaines choses que vous aurez faites ou dites au cours de la soirée car vous aurez du mal à stocker les informations dans votre mémoire à long terme.

Saviez-vous qu’avec le temps l'alcool affecte même l'apparence de votre cerveau?La consommation régulière d’alcool affecte en effet la taille et la forme des cellules et certaines données montrent bien que l'alcool peut littéralement rétrécir le cerveau! Ces traces de dommages à long terme ont d’ailleurs des effets notables sur la capacité à penser, à apprendre et à se rappeler de certaines choses. Ces atteintes peuvent aussi affecter grandement le contrôle des mouvements et de la température corporelle car l'alcool élargit les vaisseaux sanguins ce qui entraîne une augmentation du flux sanguin vers la peau. C’est entre autre pourquoi vous rougissez soudainement lorsque vous buvez. Vous avez alors l’impression de vous sentir bien au chaud mais vous ne le serez malheureusement pas longtemps car ce surplus de chaleur se disperse automatiquement ce qui fera chuter votre température! À long terme, la consommation d'alcool libère même des hormones reliées au stress qui rétréciront les vaisseaux sanguins ce qui aura comme effet d’augmenter la tension artérielle. Le cœur doit alors pomper plus fort pour faire le même travail.

L’alcool a donc des effets sur le cœur et particulièrement sur le rythmecardiaque en brouillant les signaux électriques du cœur. Avec le temps, certaines modifications du rythme cardiaque peuvent devenir permanentes et l'alcool peut littéralement épuiser le cœur en affectant les caractéristiques physiques et les capacités du muscle cardiaque.La consommation excessive d'alcool affecte en fait tout le système musculosquelettique en altérant le flux sanguin ainsi que la gestion du calcium et des hormones. Avec le temps cela entraînera une diminution de la masse musculaire et de la densité osseuse. Autrement dit, moins de force, des os plus minces et plus fragiles. Toutes des choses qu’on ne désire pas vraiment chez un homme n’est-ce pas?

On s’attarde rarement au fait que l’alcool affecte les hormones sexuelles.Chez les hommes, cela peut se traduire par des difficultés érectiles, une diminution du nombre de spermatozoïdes, un rétrécissement des testicules et même une croissance mammaire. Bref, d’autres mauvaises nouvelles pour un homme!

L’alcool irrite votre système digestif. C’est pour cela qu’à mesure que l'acide et l'alcool s'accumulent dans l’estomac vous avez soudainement la nausée et avez envie de vomir. L’alcool détend entre autre le muscle qui maintient l’acide hors de votre œsophage et l’empêche de remonter ce qui n’aide pas vraiment à garder le tout à l’intérieur… Dans l’estomac, le poids des années causera quant à lui des douleurs (brûlures) et plaies (ulcères) internes. Votre intestin grêle et votre côlon y prendront également pour leur rhume alors que  l'alcool affecte la vitesse à laquelle les aliments se déplacent. C’est pourquoi l’abus peut entraîner des problèmes colorectaux, comme la constipation et la diarrhée, qui peuvent devenir chroniques à long terme. 

L’alcool n’aide pas non plus le travail du pancréasqui fabrique de l'insuline et les autres éléments destinés à aider votre intestin à décomposer les aliments. L’alcool que vous buvez crée une sorte d’embouteillage qui nuit au transport des produits chimiques. Les toxines de l'alcool ainsi préservées à l’intérieur provoquent une inflammation qui peut entraîner de graves dommages. Avec le temps, il se peut que vous en puissiez un jour plus fabriquer l'insuline dont vous avez besoin pour gérer les sucres et on vous dira alors que vous êtes maintenant diabétique! Soit dit en passant, l’alcool augmente les risques du cancer du pancréas comme elle le fait pour la majorité des cancers affectant les organes du système digestif.

L’alcool affecte sans contredit les voies urinaires. Vous devez aller aux toilettes plus souvent et plus longtemps car non seulement l’hormone qui empêche vos reins de produire trop d’urine est affectée (ce qui risque d’ailleurs de vous déshydrater) mais votre corps tente en même temps de se débarrasser d’un irritant toxique présent dans l’organisme. Lorsque vous buvez régulièrement, cette charge de travail supplémentaire épuise les reins et peut entraîner des dommages importants, dont certains seront irréparables.

L’alcool affecte évidemment le foie qui doit traiter l'alcool que vous buvez. Il doit alors gérer une toxine et comme tout filtre plus il est sollicité et plus il s’encrasse. Avec le temps les tissus deviennent de plus en plus fibreux et épais ce qui limite non seulement ses fonctions mais aussi son apport en sang. Lorsque le foie a cumulé un certain nombre de cicatrices et se met à mal fonctionner c’est là qu’on commence à parler de maladies telles que la cirrhose…

L’alcool affecte aussi la qualité du sommeil. Même si sur le coup vous pouvez vous sentir plus détendu et à la limite somnolent, ne comptez pas là-dessus pour passer une bonne nuit. Votre corps devra traiter l'alcool que vous avez bu pendant que vous tenterez de dormir et vous risquez fort bien de passer une nuit plutôt agitée. Vous risquez fort de passer à côté du sommeil paradoxal dont votre corps a besoin pour refaire le plein et partir du bon pied le lendemain matin. Vous êtes même plus susceptible d’avoir des cauchemars ou des rêves perturbants en plus devoir vous lever pour aller à la salle de bain.

Je pourrais continuer à élaborer sur le sujet mais je vais plutôt vous suggérer de lire les deux articles suggérés en haut et en bas de la page si le sujet vous interpelle…

Cela dit vous comprenez peut-être un peu plus maintenant pourquoi je n’affectionne pas vraiment cette substance toxique qui, pour un simple plaisir futile, détruit petit à petit ce que je m’efforce de préserver et d’améliorer chez les gens : la santé! 

Vous devriez aussi plus comprendre pourquoi vous êtes aussi « maganés » le lendemain d’une soirée bien arrosée. L'alcool que vous avez bu vous a déshydraté et a provoqué une expansion des vaisseaux sanguins de votre corps en affectant particulièrement votre cerveau, votre estomac, qui essaie de se débarrasser des toxines et de l’acide accumulés, vous donne des nausées et des vomissements tandis que votre foie, occupé à traiter de l’alcool toute la nuit, n’a pas libéré assez de sucre dans votre sang ce qui vous donne des tremblements et des moments de faiblesse.

Sur une dernière note, sachez que l'alcool affecte également votre système immunitaire.En effet, pendant que vous buvez votre corps ne peut se concentrer à produire suffisamment de globules blancs pour combattre les germes. Vous êtes donc plus susceptible de tomber malade lorsque vous venez de boire et le temps des fêtes est un moment est bien mal choisi pour être vulnérable avec les soirées et les accolades qui ne font que se succéder… je vous laisse donc penser à tout cela en vous souhaitant un beau temps des fêtes et en me permettant de vous dire qu’il est possible d’avoir du plaisir sans que le tout soit rehaussé artificiellement. Ce plaisir « véritable » vous permettra d’ailleurs non seulement de vous en rappeler et d’éviter les accidents mais aussi d’en profiter longtemps!

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