Steel Panther – « All You Can Eat » : Irrévérencieux et délicieux

Il ne faut surtout pas les prendre au sérieux. Les gars de Steel Panther ne sont pas provocants, ils sont irrévérencieux et comiques. Ils exagèrent tout et si vous êtes capable d'en prendre, ils vont vous en donner. Critique de « All You Can Eat », le 3e album du groupe.

Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils parodient le style des hairbands et le poussent à l'extrême : style musical, style vestimentaire, style de vie et attitude. La différence, c'est qu'ils ne se prennent pas au sérieux et ce sont des virtuoses.
D'ailleurs, musicalement, ce qu'on retrouve sur ce troisième disque est dans la même veine que sur les prédécesseurs, mais encore à un niveau supérieur de complexité musicale et au plan des arrangements.
Par contre, on ne se fera pas de cachettes, ce troisième disque était hyper-prévisible. Il n'y a plus la même magie qu'au début. On connaît maintenant le concept, on l'apprécie ou pas, et tout ce que les gars de Steel Panther ont à faire, c'est de pousser la note un peu plus loin chaque fois pour conserver l'intérêt du public.
Je ne peux pas dire que la recette fonctionnera pour toujours puisqu'à un certain moment, ils auront probablement épuisé toutes les multiples facettes de l'exploitation du sexe et du genre, mais pour l'instant, ça fonctionne. Oreilles sensibles s'abstenir! Et svp, n'écoutez pas cet album en voiture avec vos enfants, car vous risquez de vous faire poser de drôles de questions, avec des chansons qui ont comme titre : Pussywhipped, Gloryhole, Bukkake tears, Gangbang at The Old folks Home, disons que….
Bon, ok, on aime toujours Steel Panther, et ce disque est un grand buffet musical irrévérencieux. Tout ce qui compte avec eux, c'est d'avoir du plaisir, comme dans les belles années du glam, hard rock des années 80, mais en 2014. C'est drôle, divertissant, mais on sent qu'on approche des limites. D'ici là, servez-vous!
En terminant, voici le clip qui annonçait le retour du groupe, Party Like Tomorrow Is The End Of The World, suivi du deuxième clip proposé du disque, The Burden Of Being Wonderful.
Note : 8,5 sur 10
Pour suivre notre chroniqueur sur Twitter : @DominicDAnjou