Humour : Dans la maison de René Bourque…

Beaucoup de belles choses se produisent depuis le départ de l’énigmatique numéro 17. L’équipe joue bien, l’air dans le vestiaire s’est assaini et Lars Eller n’a plus l’air d’un joueur des Croquettes de Boucherville. On croirait presque que tous les malheurs de l’équipe étaient sa faute. Non, mais jouer si mal, il devait le faire exprès ou alors était-il… dérangé par un esprit malin? C’est ce qu’on pourrait croire si on regarde ce qu’a expérimenté le nouveau propriétaire de la maison de René Bourque. Ce dernier a demandé à garder l’anonymat en échange de son témoignage. Nous l’appellerons donc Gaétan. Attention : ce qui suit risque de vous glacer… non pas glacer… vous « zamboniser » le sang.

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« Dès que j’ai passé le pas de la porte d’entrée, je savais que quelque chose n’allait pas avec la maison. Sur le coup, je me suis dit qu’enlever le tapis Welcome to Hell serait un bon début. M. Bourque m’a dit qu’il devait partir vite, qu'y avait pas le temps de me faire visiter et que c’était une offre à ne pas refuser. C’est tout ce que je savais. Pis quand il m’a dit le prix… disons qu’elle n’était vraiment pas cher. Fait que je n’ai pas trop posé de questions. »
Il aurait dû.
« J’aurais dû. J’aurais surtout dû être plus attentif aux signes comme ma femme qui s’est mise à saigner des yeux quand je lui ai dit l’adresse de la maison que j’allais visiter. Ou quand mon chien s’est mis à grogner après l’Alberta sur ma grande carte du Canada dans le salon. J’aurais dû… Mais je ne savais pas… Comment je pouvais savoir? »
Les problèmes ont commencé dès l’emménagement, alors que Gaétan et sa famille découvrent des choses bizarres.
« Ma femme s’occupait de nettoyer la cuisine lorsqu’elle a trouvé, collé dans le fond d’un tiroir, un couteau fait en os de bois de biche. De mon côté, j’étais dans le salon à arracher le tapis qui puait le jackstrap. Dessous, il y avait une grande tache de sang, comme si on avait égorgé une chèvre lors d’une pleine lune. C’est là que j’ai entendu mon fils crier. J’ai couru dans sa chambre et là… là… »
(Musique épeurante)
« Mon fils de 15 ans se tenait en boule dans le coin de sa chambre, en pleurs et tremblant de peur. Il a pointé la porte du sous-sol sans regarder, qui était ouverte. Je suis descendu. Je n’en revenais pas. J’avais acheté une maison bâtie sur un ancien cimetière indien et pas n’importe lequel, celui de la tribu iroquoise disparue des Pochohoké. »
Mais ce n’est pas tout.
« Mon fils joue au hockey. Hier, il a joué son premier match depuis qu’on a emménagé. Il a fini à moins 7! Pis y a juste joué la 1re! Je ne l’avais jamais vu jouer mal de même. Il avait l’air de… de… ah non! NON! Il avait l’air de René Bourque! »
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