Il y a trois semaines, je me suis rendu à Coaticook pour aller observer les belles couleurs de l’automne (une idée de ma blonde), et au retour, on est passés par Magog pour se prendre un petit café. Et là... je suis tombé en amour (une seconde fois!) avec une auto, enfin plutôt, avec un hybride... un Campagna T-Rex. Pour moi, ce véhicule étrange est le rêve absolu, à mi-chemin entre l’auto et la moto. Alors évidemment, certains me diront que l’on a effectivement tous les inconvénients de la moto et de l’auto réunis, sans aucun avantage, mais pour moi, c’est la liberté.
Sitôt rentré chez nous, je fonçais sur le portable pour aller me renseigner sur les prix de ce fabuleux engin. Le constat est malheureusement clair : ce n’est pas avec le prix de mon Honda Civic usagé que je pourrai me payer ce bolide. Le prix de départ pour un Campagna usagé est de 55 000 $. Pourtant, ce véhicule m’obsède…
Cet hybride 100 % québécois, créé par Daniel Campagna, cumule les superlatifs et l’irrationnel dans le but d’obtenir un véritable ORNI (objet roulant non identifié) ayant les caractéristiques suivantes :
- trois roues;
- moteur de quatre cylindres, 200 chevaux (moteur Kawazaki ZZR), pour un poids de seulement 472 kg;
- empattement large de 2,28 m;
- aucune aide à la conduite;
- vitesse maximale de 320 km/h;
- meilleur poids/puissance au monde.
Bref, c’est un démon : 1/3 karting, 1/3 moto et 1/3 voiture. Cela nécessite évidemment de l’expérience, mais d’après les rétroactions, ce véhicule reste très agréable et est aussi précis qu’une voiture de course de haute volée : le moteur reste bien ventilé, les freins ne chauffent pas, la mécanique subit sans problème la tension...
Alors évidemment, la garantie ne dure qu’un an ou 20 000 km, mais derrière le volant, c’est un vrai plaisir de conduite pour une tenue de route diabolique et des accélérations foudroyantes, ainsi que des rapports de moteur montant jusqu’à 11 000 tr/min. Pour ceux qui ont eu le plaisir d’essayer ce monstre, aucune voiture classique n’est capable de procurer les mêmes sensations.
Bref, je veux l’essayer et je négocie par tous les moyens de pouvoir le faire quand je serai en France le mois prochain sur le circuit Beltoise (oui, je sais, ce n’est pas vraiment logique d’aller essayer en France une auto québécoise, mais on a le réseau qu’on a!).