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Notre critique de « Walking Dead : Ézéchiel »!

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Les préparatifs vont bon train

Rick Grimes a réussi à fédérer les différentes communautés de survivants, dont celle d'Ézéchiel contre le sociopathe Negan et sa bande de Sauveurs. Il a même échafaudé un plan qui vise à anéantir les Sauveurs. Mais avant de les attaquer de front, notre héros doit former des hommes et des femmes au combat, fabriquer des armes, mais également continuer à récolter des ressources pour empêcher que l’ennemi ne se doute de quoi que ce soit. N’oublions pas, en effet, que Negan et sa bande passent régulièrement dans les autres communautés afin de récolter leur dû. Il ne doit rien apprendre sur le plan de Rick, qui vise ni plus ni moins la destruction de son groupe. 

Ce 19e tome permet de souffler un peu. Mis à part la scène finale, il comporte bien peu de scènes d’action. En fait, on pourrait même dire qu’il s’agit de l’un des tomes où il y a le plus de discussions entre les personnages. 

Par ailleurs, cet album ne porte pas le nom d'Ézéchiel pour rien. Ce sera l’occasion pour le lecteur d’en apprendre davantage sur cet énigmatique personnage qui se prend pour un roi. 

Si les dialogues prennent toute la place, on ne peut pas en dire autant des morts-vivants qui semblent avoir été relégués au troisième rang, tellement même que les planches où on aperçoit des zombies se comptent sur les doigts d’une main. Évidemment, cela pourrait décevoir ceux qui aiment voir des combats entre les survivants et les « rôdeurs ». Pour ma part, j’aurais bien pris une scène ou deux de plus avec les morts-vivants, mais j’avoue que la narration est si prenante que j’ai vite oublié mes amis les zombies

Une scène finale épique

Sans dire que j’ai eu le souffle coupé tout au long de ma lecture, j’avoue que le dernier tome s’est bien rattrapé à la fin; les dernières pages m’ont tenu en haleine. Alors que l’on croyait que le plan se déroulait comme prévu, un événement hors de l’ordinaire vient tout bouleverser. La petite communauté de Rick est en danger de mort.

Et c’est d’ailleurs là l’une des forces de cette série : son imprévisibilité. En sachant que les protagonistes ne sont pas immortels, le lecteur prend beaucoup plus au sérieux ce qui leur arrive. Et encore une fois, Robert Kirkman trouve le moyen de se renouveler. 

En ce qui concerne les dessins, il n’y a pas vraiment de nouveauté depuis le dernier tome. Charlie Adlard conserve ce magnifique style en noir et blanc qui est un peu devenu la marque de commerce de la série. Les visages prennent encore une place très importante, si bien qu’on en oublie parfois les décors (qui demeurent tout de même convaincants).

Verdict

Même s’il s’agit d’un tome « transitoire », Walking Dead – Tome 19 n’en demeure pas moins divertissant. Il met la table pour un 20e tome qui s’annonce déjà comme épique!

Cote : 4 étoiles sur 5

Walking Dead T. 19 : Ézéchiel 

Robert Kirkman (scénario) et Charlie Adlard (dessin)

144 pages

Delcourt

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