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« Moi, Frankenstein » : Frankenstein comme vous ne l’avez jamais vu!

Une belle surprise!

Moi, Frankenstein ne nous permet pas de revivre la création de ce monstre par le docteur Frankenstein. Le film, coécrit par Kevin Greviaux (l’un des hommes derrière la franchise Underworld) et basé sur une bande dessinée du même nom, propose plutôt d’aborder ce personnage célèbre avec une nouvelle approche.

De fait, 200 ans après sa création, Frankenstein (Aaron Eckhart), baptisé Adam, est toujours en vie. Bien malgré lui, il est au cœur d’une guerre entre les gargouilles et les démons. Ces derniers cherchent à le capturer. Frankenstein est, en effet, au centre de leur plan machiavélique qui vise ni plus ni moins à détruire l’humanité.

Ce scénario, qui sort de l’ordinaire, fera assurément rire les puristes. Moi-même, avant de voir le film, je trouvais que c’était tiré par les cheveux. Mais bon, si on regarde ce qui a été fait dans les dernières années, il n’est pas plus fou qu’un autre. Dans Underworld, il n’était pas question d’une guerre entre les Lycans et les vampires?

Ici, on retrouve encore une fois une lutte entre les méchants et les gentils. Par contre, rien n’est vraiment blanc ou noir. Les gentils n’agissent pas toujours forcément dans l’intérêt de notre héros. Les méchants, de leur côté, n'ont pas toujours l’air aussi terribles.

De l'action au rendez-vous

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les amateurs d’action seront comblés. Moi, Frankenstein comporte plusieurs séquences de bagarres assez bien tournées. Je n’ai rien non plus de négatif à dire sur les effets spéciaux qui sont dans les normes. 

Je dois, en revanche, avouer être tombé sous le charme de l'esthétique de Moi, Frankenstein. Le film est très sombre et ne s’éloigne pas trop de ce que proposait à l’époque Underworld. La majorité de l’action se déroule la nuit et dans des environnements abandonnés ou encore de style gothique. 

Si l’atmosphère est très glauque, on ne peut pas en dire autant de Frankenstein. Il n’a jamais eu une aussi belle apparence! On est à mille lieues de ce qui s’est fait dans le passé. Seules quelques grosses cicatrices au visage et sur le torse nous rappellent qu’il est la création d’un savant fou. En ce qui me concerne, je n’aurais eu aucun problème à le voir plus « monstrueux ». Après tout, il s'agit plus d'un anti-héros que d'un traditionnel héros de conte de fées. Mais peut-être que les cinéphiles auraient alors eu plus de difficulté à s’attacher au personnage.

Verdict

Bref, Moi, Frankenstein fait partie des rares longs métrages qui m’ont agréablement surpris ces derniers mois. On éprouve un grand plaisir à voir cet anti-héros en pleine quête identitaire se balader dans ce monde lugubre à souhait. Sommes-nous en présence d’une nouvelle franchise?

Cote : 3,5 étoiles sur 5

Moi, Frankenstein  prend l'affiche ce vendredi. 

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