Freeform ou trancecore : Sharkey, Kevin Energy

Le freeform a subi un dur coup en 2011 avec le retrait des deux initiateurs du mouvement, Sharkey et Kevin Energy, de la scène musicale ainsi qu’avec la fermeture du label dédié au genre, Nu Energy Collective. Le style est jeune et encore en développement aujourd'hui, mais en quoi consiste-t-il exactement?

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Mélangeant les bass du UK hardcore et les mélodies de trance, le freeform est un sous-genre du techno hardcore. Cette musique, qui est plus rapide que le UK ou happy hardcore, est également plus développée au plan des sonorités. En effet, le nombre de samples utilisés est plus varié et fréquent. De plus, certaines pièces ajoutent des instruments plutôt inhabituels pour de la musique électronique, comme le violon ou la guitare électrique. Les pièces sont la plupart du temps instrumentales et comportent peu ou pas de sample de voix.

Le sous-genre s’est développé tout d'abord en Grande-Bretagne, mais il s’est ensuite propagé à travers le monde, particulièrement en Finlande, où une nouvelle variante est née : le finnish freeform. Sharkey, le cofondateur, a aidé à faire connaître le genre via ses mixtes sur la compilation Bonkers, particulièrement à la fin des années 90 et au début 2000.

Pour sa part, Kevin Energy, l'autre cofondateur et protégé de Sharkey, a lancé son propre label en 1999, Nu Energy Collective (NEC), dedié au freeform. Il a également monté des spectacles portant le nom de Freeformation. En 2011, les deux artistes ont décidé de se retirer, provoquant ainsi la fin de leurs performances live ou sur CD et, par le fait même, la mort de Nu Energy Collective ainsi que des freeformations.

Avec la mort du NEC, quelques labels ont pris de l'importance : on pense à Hard Beats Collective ainsi que FINRG, un label finlandais proposant un contenu téléchargeable gratuitement.

Écoutez

Voici une courte liste de chansons qui décrivent bien ce genre musical. Encore une fois, c'est un mélange de classiques et de chansons que j'apprécie particulièrement :

Source de l’image : last.fm