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Lacrima Christi, tome 1 – L’Alchimiste : et si la peste se répandait?

Jean Nomane est un agent d’élite du Triumvirat, un groupe qui agit dans le plus grand des secrets. Dans le métier, on l’appelle le Rectificateur, car c’est souvent à lui que revient la tâche de « rectifier » des situations compliquées, soit en assassinant des cibles ou en détruisant des « objets » compromettants.

Ses employeurs lui donnent sa plus importante mission : travailler avec le Vatican et le pape dans le but de retrouver les Larmes du Christ. Sous ce nom poétique se cache une arme bactériologique dévastatrice. 

Elle avait été créée pendant le 12e siècle par un mystérieux personnage qui se faisait appeler L’Alchimiste. Le pape de l’époque l’avait supplié de lui trouver un moyen avec lequel il serait en mesure de vaincre les ennemies des croisés. Quelques jours plus tard, l’énigmatique vieillard avait créé une arme capable de réveiller la peste. Rien de moins! 

Heureusement, l’arme n’a jamais été utilisée et est tombée dans l’oubli depuis tout ce temps… juste à temps que le Vatican retrouve sa trace dans le fond de la mer récemment! Il avait même mandaté un agent pour le récupérer. Sauf qu’il est maintenant porté disparu. Ce sera au Rectificateur de le retrouver et d’empêcher l’avènement de l’apocalypse. 

Si vous avec déjà lu un album de cette franchise, vous connaissez déjà sa complexité. L’Alchimiste ne fait pas exception à la règle. J’ai même trouvé ce premier tome très riche en informations. Durant la première demi, on est bombardé de renseignements de tout genre. L’action ne vient qu’après. 

Mais bon. Ce n’est pas forcément un défaut. Beaucoup de premiers tomes possèdent cette « lacune » (si on peut vraiment appeler ça comme ça). 

Je pense, en fait, que Didier Convard voulait s’assurer que sa nouvelle saison allait reposer sur des bases solides avant d’aller plus loin. Il faut bien commencer quelque part, comme on dit. Je crois d’ailleurs que le scénariste a réussi à merveille. La prémisse est prometteuse et nous donne réellement envie de savoir comment le héros va venir à bout de cette nouvelle menace. On a aussi envie de savoir qui tirent réellement les ficelles derrière. 

Pour cette nouvelle aventure, le bédéiste a fait équipe avec Denis Falque. Avec son trait rigoureux, on sait, dès la première case, que l’on est entre bonnes mains. C’est surtout dans les décors et la mise en scène qu’il brille.

Verdict 

C’est un bon départ pour cette nouvelle saison qui s’inspire de 24 heures chrono et Da Vinci Code. Il prend le meilleur de ses deux mondes pour nous offrir un thriller politico-religieux solide et efficace. Les prochains chapitres risquent d’être riches en surprises et en rebondissements! J'ai déjà hâte! 

 

Lacrima Christi, tome 1 – L’Alchimiste 

Didier Convard et Denis Falque

56 pages 

Glénat 

 

Cote : 4 étoiles sur 5.

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