Aller au contenu
Goblin’s – Sable chaud et légionnaires: parce que même les gobelins ont besoin de vacances!

Ah! Que je m’ennuyais de ces créatures à la peau verte! C’est vrai, elles ont peut-être un pois chiche à la place du cerveau, mais elles sont tellement attachantes! Dans ce volume, le chef et sa bande ont réalisé qu’ils avaient besoin de vacances. Et difficile d’être en désaccord. Se battre constamment avec les nains et le roi laisse des traces… surtout quand on perd lamentablement chaque affrontement! 

Ce neuvième opus est divisé en deux sections. La première présente des gags très courts qui se déroule sur une seule planche, alors qu’à partir de la page 27, nous avons droit à une histoire complète. Si les gags de la première partie sont plutôt réussis, c’est surtout la deuxième qui vaut réellement le détour. 

Dans cette dernière, les gobelins se rendent en vacances dans une destination censée être paradisiaque. Sauf que leur arrivée se transforme en véritable débarquement de Normandie. Les pauvres créatures, qui étaient venues se reposer et profiter un peu du soleil, se font mitrailler par des soldats romains sortis tout droit des aventures d’Astérix. 

Et c’est loin d’être la seule référence. Les auteurs se moquent joyeusement du Seigneur des anneaux, de Star Wars, de L’Histoire de Pi et même de Seul au monde. Ces références, bien qu’étant nombreuses, ne sont jamais de mauvais goût. Sans provoquer des fous rires à chaque fois, elles nous font toutes au moins sourire. Elles ne sont pas insérées dans l'histoire de façon aléatoire juste pour faire plaisir aux lecteurs. On sent en fait que Tristan Roulot et Corentin Martinage ont vraiment voulu les intégrer à leur récit de façon cohérente.

D’ailleurs, globalement, l’album possède un bon sens de l’humour. Les blagues ont surtout comme base la stupidité des gobelins. Bon, c’est vrai qu’elles manquent parfois de finesses. Elles ont cependant le mérite d’être assez efficaces et diversifiées. 

Artistiquement, le style reste très près, voire identique, à celui du huitième tome : coloré et caricatural. Je ne sais pas si c’est parce que l’action se déroule majoritairement dans la forêt, mais les décors m’ont semblé moins détaillés que dans le précédent opus. 

Verdict 

Sable chaud et légionnaires propose un bon compromis entre le gag court et la comédie évoluant sur plusieurs planches. Les références sont nombreuses et on passe un bon moment. Reste à voir si la série va poursuivre dans cette voie pour les prochains albums! 

 

Goblin’s, tome 9 – Sable chaud et légionnaires 

Tristan Roulot et Corentin Martinage

48 pages

Soleil

 

Cote : 3,5 étoiles sur 5.

 

Plus de contenu