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Critiques des tomes 1, 2 et 3 de Justice League

Justice League tomes 1, 2 et 3

S’il y a une série de comics américains que j’attendais, c’est bien Justice League. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut mettre la main sur des bandes dessinées regroupant les plus grands super-héros de l’histoire comme Superman et Batman. La superbe maison d’édition Urban Comics nous offre en français les trois premiers tomes de cette nouvelle série promettant de nous raconter les débuts de la Ligue de justice.

Tome 1

Aux origines, le premier tome de cette nouvelle série créée par Geoff Johns (scénario) et Jim Lee (dessin) commence donc aux tout premiers débuts. Superman, Batman, Green Lantern, Aquaman, Flash et Wonder Woman ne se connaissent que de réputation. Mais lorsque le vilain Darkseid menace d’envahir la Terre, les super-héros n’auront pas d'autre choix que de s’unir pour repousser ce terrifiant envahisseur. Si les super-héros étaient traqués par le gouvernement et vus d’un mauvais oeil par la population, cet affrontement fera peu à peu changer l’avis de tous.

Comme la plupart des comics américains, Aux origines comporte son lot de scènes de bagarre. Et on peut dire ici que Jim Lee s’est fait plaisir. Les planches de combat sont tout simplement majestueuses. Il y a plein de couleurs, des détails à profusion et des décors somptueux. Par ailleurs, il n’hésite pas à utiliser deux planches pour illustrer une seule séquence. Inutile de dire que l’on se délecte du début à la fin.

Bien sûr, le lecteur se régale à voir tous ces super-héros combattre les méchants, mais ce qui est encore plus jouissif, c’est de voir les affrontements internes au sein du groupe. On s'en doute, les super-héros ne sont pas les personnes les plus humbles au monde. Beaucoup ont un gros ego et ont l’habitude de travailler seuls. Les mettre tous dans la même pièce peut être dangereux. On en vient rarement aux poings (en tout cas, dans ce premier tome), mais il y a des flammèches.

Par exemple, Batman, qui s’est autoproclamé chef (ce qui ne fait pas l’affaire d'Aquaman), n’arrête pas de se faire dire qu’il est le seul à ne pas avoir de pouvoirs.

Sans dire que l’on rit aux éclats, ce premier tome comporte aussi plusieurs gags hilarants. Green Lantern est un peu le clown de service. L’arrogant super-héros ne se gêne pas pour rire de ses collègues. Il traite, par exemple, Aquaman de « Aquafresh » ou encore lui dit que sa principale motivation est d’impressionner. Il va se faire mettre à sa place plus d’une fois, ce qui est encore plus drôle!

Aux origines est également un album très contemporain par son approche. Les références à notre monde sont nombreuses. Par exemple, les super-héros parlent de films populaires comme Transformers et Star Wars.

Et qu’en est-il de leurs costumes? Pour ma part, je les ai trouvés très modernes et détaillés. Ils vont dans la même direction que les autres séries sorties ces dernières années et consacrées à chacun des super-héros. Il n’y a pas trop de différence sur ce plan dans cette première trilogie.

Tome 2

L’odyssée du mal, le second tome, fait un bond de cinq ans dans le futur. Contre toute attente, les super-héros sont toujours ensemble. Ils ont été rejoints par Cyborg, un jeune sportif devenu mi-homme mi-robot à cause des événements du premier tome.

Un nouvel ennemi redoutable s’est donné comme mission de mettre fin à ce groupe. David Graves souhaite se venger de la Ligue de justice qui, selon lui, n’a pas été capable de sauver sa famille. Sur le plan physique, ce n’est pas le plus fort, mais sur le plan psychologique, il a un avantage de taille : il connaît les secrets et malheurs de chacun des super-héros, et entend bien les utiliser contre eux.

Un nouveau super-héros bien connu fait aussi son apparition : Green Arrow. Le célèbre archer souhaite se joindre au groupe. La plupart s’y opposent, dont Green Lantern, qui veut être le seul membre « vert ». Cette situation donne droit à quelques scènes assez rigolotes. En revanche, ce deuxième tome m’a semblé un peu plus sérieux.

Tome 3

D’ailleurs, avec Le Trône d’Atlantide, le troisième tome, la série perd vraiment son sens de l’humour. Green Arrow a, en effet, démissionné et ne fait plus partie de l’équipe. Personnellement, je dois avouer que ça m’a fait un petit pincement au coeur. J’adorais ce personnage qui détendait souvent l’atmosphère quand c’était tendu.

La série a également perdu son dessinateur. Ivan Reis et Paul Pelletier ont pris la relève. Du point de vue visuel, on demeure dans le même style. J’ai toutefois remarqué que certains traits des personnages, comme les visages, étaient plus accentués. Les célèbres dessinateurs sont, en effet, friands des lignes.

Le Trône d’Atlantide, même s’il est le plus sérieux des trois, est sans conteste mon favori. Geoff Johns m’a semblé aller au fond des choses. Si, dans les deux autres épisodes, les super-héros évoluaient presque toujours ensemble, dans celui-ci, ils sont capables de vaquer seuls à leurs occupations.

Par exemple, Superman invite Wonder Woman dans sa ville natale, Smallville. Aquaman discute avec son frère; le super-héros sous-marin sera d’ailleurs au coeur de ce troisième tome. En effet, le Royaume d’Atlantide, gouverné par son frère, a été frappé par un missile américain. Le roi de la cité sous-marine cherche vengeance en attaquant les villes des super-héros comme Metropolis et Gotham City. Ça va chauffer!

Ce troisième tome est donc celui qui nous fera voyager le plus. On se doute qu’une partie de l’action se déroule dans la mer (les dessinateurs recréent parfaitement l’angoisse et la solitude que l’on peut ressentir quand on est au fond de l’océan). Par contre, nos super-héros sont aussi appelés à visiter la forêt tropicale pour traquer une des amies de Wonder Woman qui s’est transformée en vilaine.

En voyant tous ces super-héros dans la jungle, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’ils devaient avoir pas mal chaud avec leur collant et habits colorés! Malgré tout, on éprouve un grand plaisir à les voir évoluer dans un environnement qu’ils ne connaissent pas vraiment.

Avant de terminer, spécifions que les habitués de Urban Comics aimeront les références que le scénariste fait à d’autres séries comme La cour des Hiboux ou encore les tomes d’Aquaman.

Verdict

Avec Justice League, Urban Comics nous offre encore une fois une série de qualité, tant du point de vue de l’histoire que du dessin. On dévore chacun de ses trois tomes avec appétit, sans jamais être rassasié. Longue vie à la Ligue de justice!

Justice League – Aux origines
Geoff Johns (scénario) et Jim Lee (dessin)
Urban Comics
176 pages
Cote : 4 étoiles sur 5

Justice League – L’odyssée du mal
Geoff Johns (scénario) et Jim Lee (dessin)
Urban Comics
176 pages
Cote : 4,25 étoiles sur 5

Justice League – Le Trône d’Atlantide
Geoff Johns (scénario), Ivan Reis et Paul Pelletier (dessin)
Urban Comics
208 pages
Cote : 4,5 étoiles sur 5

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