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Critique BD : East of West – 3 Il n'y a pas de nous

Que j’aime East of West! Cette série signée Jonathan Hickman et Nick Dragotta fait partie de mes coups de coeur des dernières années. J’adore le mélange entre science-fiction et western, son intrigue à la fois compliquée et accessible et ses personnages haut en couleurs. Le tome 3, Il n’y a pas de « nous », est paru il y a de cela quelques semaines chez Urban Comics. Voici ce que j’en ai pensé.

Wow! C’est la première chose que je me suis dit en terminant ma lecture de ses 144 pages qui, comme toujours, ont été riches en rebondissements et en émotions.

Mort, l’un des quatre cavaliers de l’Apocalypse est moins au centre de ce tome. On suit plutôt les dirigeants des plus grandes nations de ce monde, ainsi que les trois autres cavaliers. Et l’heure est grave! Une guerre se prépare! 

Ce troisième épisode prend donc un peu des allures de « calme avant la tempête ». Les pions se mettent en place pour nous offrir, je crois, un quatrième tome explosif, violent et surtout divertissant. Par contre, ça ne veut pas dire que ce troisième acte de East of West soit ennuyant. Le scénario met surtout l’accent sur les complots et autres manipulations faites par ceux qui tirent, dans l’ombre les ficelles. Il y a bien, ici et là, quelques scènes d’action, mais elles occupent vraiment une place de second plan. On prend, en fait, beaucoup de plaisir à découvrir toute l’hypocrisie dont fait preuve chacun des personnages. Tout le monde cherche à tirer son épingle du jeu et pas grave si ça signifie la fin du monde!

Bien sûr, j’adore l’histoire de cette série, mais j’aime encore plus le dessin. À mon sens, le graphisme de East of West est l’un des plus aboutis du comics américain. Les décors sont un peu effacés, mais les personnages ont bénéficié d’un travail remarquable. Chaque protagoniste a ses propres traits physiques qui permettent instantanément de le différencier du reste du lot. On ne doit donc jamais retourner en arrière pour savoir qui est tel ou tel personnage, car il suffit de l’apercevoir pour se rappeler ce qu’il a fait dans les dernières pages, mais aussi dans les deux derniers tomes. C’est génial. 

Verdict

Que dire de plus? Que si vous avez aimé les tomes précédents, de courir chez votre libraire pour vous procurer Il n’y a pas de « nous »! C’est une merveilleuse série et les auteurs nous prouvent, une fois de plus, qu’ils donnent tout ce qu’ils ont pour nous offrir quelque chose d’orignal, de passionnant et de mémorable. Si je pouvais assister à l’une de leurs réunions de production, je suis sûr que je les verrais mettre leurs tripes sur la table, tant il y a de la passion dans leur oeuvre. J’espère que l’attente pour le quatrième tome ne sera pas trop longue. Je ne peux déjà plus attendre!

East of West – 3 Il n’y a pas de « nous »

Jonathan Hickman et Nick Dragotta

144 pages

Urban Comics

Cote : 4,5 étoiles sur 5.

 

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