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Steve Jobs: L’homme de la semaine

L’enfance
 
Steven Paul Jobs a vu le jour le 24 février 1955 à San Francisco, en Californie. Ses parents sont Joanne Schieble (plus tard, elle changera de nom pour Joanne Simpson), une Américaine d’origine suisse, et Abdulfattah « John Â» Jandali, un homme d’origine syrienne. À l’époque, les deux sont étudiants. Finalement, le nouveau-né est donné en adoption à Paul Reinhold Jobs et Clara Jobs, née Hagopian. Jobs les considérera toutefois comme ses vrais parents.
 
Paul, machiniste de profession, est muté à Palo Alto, ce qui force la famille à déménager à Mountain View, en Californie. Steve n’a alors que 2 ans. Très tôt, il est initié par son père aux rudiments de l’électronique dans le garage familial. Sa mère, qui est comptable, lui apprend à lire avant même son entrée à l’école.
 
Dans sa jeunesse, il fait partie du club des Explorateurs d’Hewlett-Packard. Cette expérience lui permet de voir le 9100A, le premier ordinateur de bureau développé par l’entreprise. Alors qu’il n’a que 13 ans, il téléphone au président de la compagnie pour lui demander des pièces pour un fréquencemètre qu’il est en train de construire. William Hewlett lui envoie les pièces en plus de lui offrir un emploi d’été.
 
Quelque temps après son arrivé au Homestead High School, un collègue de classe lui présente Steve Wozniak. Le courant passe entre les deux passionnés d’électronique. En 1971, ils ont l’idée de fabriquer et de vendre des blue box, des appareils permettant de faire des interurbains sans payer.
 
En 1972, alors qu’il étudie au Reed College à Portland, dans l’Oregon, il fait la connaissance de Daniel Kottke. Ils s’intéressent à la spiritualité orientale et deviennent finalement végétariens. À peine 6 mois après son admission, Steve abandonne son programme pour devenir un étudiant libre. Il suit, entre autres, des cours de calligraphie.
 
À la même époque, il prend du LSD. Plus tard, il confiera que ce fut l’une de ses expériences les plus importantes de toute sa vie, car ça lui a ouvert l’esprit en grand.
 
Apple
 
En 1974, Jobs décroche un poste de concepteur de jeux vidéo chez Atari. Plusieurs de ses collègues se plaignent de sa forte odeur. En effet, Steve ne se lave pas, estimant que son régime l’empêche de produire des mucus et même toute odeur corporelle. Quelques mois plus tard, il s’envole pour l’Inde. Il y passera 7 mois.
 
À l’âge de 21 ans, soit en 1976, lui et Wozniak fondent Apple Computers. Au début, leur « siège social Â» et leur « usine d’assemblage Â» sont situés dans le garage des parents de Jobs. Mike Markkula se joint alors à l’entreprise en investissant 250 000 dollars et en apportant un plan d’affaires.
 
Avec l’aide de proches, ils construisent une cinquantaine d’Apple I. Ils les vendent au magasin Byte Shop de Menlo Park.
 
L’Apple II voit le jour au début de 1977. Trois ans après sa sortie, les ventes de l’entreprise ont augmenté de 700 %, pour atteindre 139 millions de dollars. À seulement 25 ans, Steve est multimillionnaire.
 
En 1978, il apprend, de sa petite amie Chris Ann Brennan, qu’il est le père de son enfant, une petite fille prénommée Lisa. Il ne va pas immédiatement reconnaître qu’il en est le père. Il entrera réellement en contact avec elle que lorsqu’elle aura 7 ans. Adolescente, elle va même aller vivre chez lui.
 
En 1983, John Sculey quitte ses fonctions de directeur général chez Pepsi-Cola pour devenir le président d’Apple. À la même époque, la firme à la pomme lance l’Apple Lisa (1983) et le Macintosh (1984). Ils font partie des premiers ordinateurs du genre à fonctionner avec une souris et à posséder une interface graphique. Pour mettre au point cette innovation, qui a changé le monde de l’informatique, les ingénieurs d’Apple se seraient inspirés du système mis sur pied par Xerox.
 
Dans la première partie des années 1980, on commence à parler du « champ de distorsion de la réalité Â» de Steve Jobs. Plus d’une fois, le co-fondateur d’Apple humilie ses employés en public. Il a souvent une vision binaire du monde : soit c’est génial, soit c’est de la merde. Il lui arrive parfois de qualifier une idée de l’un de ses employés de « stupide Â» et dire plus tard le contraire en affirmant que c’est son idée.
 
Le départ
 
En 1985, Jobs quitte l’entreprise qu’il avait fondée après une lutte de pouvoir pour aller créer NeXT Inc. Malheureusement, sa nouvelle compagnie ne remporte pas le même succès qu’Apple. Ses produits, qui se destinent notamment au monde de l’éducation, sont considérés comme trop élevés.
 
L’année suivante, il achète, de George Lucas, une compagnie d’animation. Plus tard, elle va devenir Pixar Animation Studios. Il va investir plus de 50 millions de son propre argent, montrant, par le fait même, que cette jeune société a beaucoup de potentiel. Le studio produit des films comme Toy Story, Finding Nemo et The Incredibles.
 
Le retour de l’enfant prodige
 
En 1997, la firme de Cupertino rachète Apple pour 429 millions de dollars. C’est aussi à ce moment qu’il revient chez Apple, d’abord comme conseiller à mi-temps, puis comme directeur général. Pour que l’entreprise cesse d’être dans le rouge, il stoppe la prolifération de clones et demande à ses employés de se concentrer sur quelques produits seulement, au lieu de s’éparpiller. Il lance également le slogan Think different.
 
L’iMac est lancé en 1998. Viendra ensuite l’iPod et iTunes en 2001 ainsi qu’iTunes Store en 2003 qui vont, tous les trois, révolutionner le monde de la musique. Par la suite, la compagnie s’attaque au secteur des cellulaires avec l’iPhone (2007) et à l’industrie des tablettes avec l’iPad (2010). En 2011, il présente le service de nuage iCloud. Ce sera sa dernière keynote.
 
En 2003, Jobs découvre qu’il a une forme rare du cancer du pancréas. Au lieu d’opter pour une chirurgie immédiate, il modifie son régime alimentaire végétarien strict. Finalement, en 2004, sous la pression, il accepte de se faire enlever la tumeur.
 
Plusieurs rumeurs se mettent à circuler sur son état de santé. Le public remarque que Jobs est très maigre et blême lorsqu’il anime des conférences. Le président d’Apple n’aime pas trop parler de sa santé en public. Finalement, dûes à des complications suite à la récidive de son cancer pancréatique neuroendocrinien, Jobs meurt le 5 octobre 2011. Évidemment, son décès est un véritable choc dans le monde. Plusieurs célébrités lui rendent hommage.
 
Que l’on aime ou pas l’homme, il est indéniable que le monde de l’informatique n’aurait pas été le même sans sa contribution.
 
Sources :
 

  • Wikipedia
  • Biography.com

 
JOBS prend l’affiche partout au Québec. Consultez notre critique.
 

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