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Essai routier Kia Optima 2016, du style et des montagnes

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Car la Kia Optima, munie de son moteur 2,0 litres turbo de 245 chevaux n’a pas peur des quelques escalades abruptes qui se dressent devant elle.

Ce moteur, les amateurs de la Kia Optima le connaissent bien puisqu’il équipait déjà la voiture dans sa première mouture. Vif, nerveux, il subit cependant lors de notre essai les affres de l’oxygène raréfié. Car malgré la présence d’un turbo, les routes escarpées qui mènent à Independence Pass au Colorado donnent un peu de fil à retordre à la voiture qui, comme son conducteur, s’essouffle rapidement à de telles hauteurs.

En revanche, la direction s’avère précise, surtout en mode sport (un des trois modes que la voiture permet, les deux autres étant un mode eco et un mode confort), ce qui permet d’enfiler les virages avec une certaine vélocité, au grand déplaisir de mon copilote qui commence à ressentir les effets du mal des transports devant autant d’enthousiasme. Il me rendra cependant la pareille à son tour.

Motorisations variées

La Kia Optima, outre le 2,0 iltres turbo le plus vif, affiche aussi dorénavant un moteur 1,6 litre aussi turbo, d’à peine 175 chevaux. C’est plutôt son couple de 195 livres-pied qui impressionne. Le résultat : une voiture dynamique, et aux cotes de consommation étonnantes de 8,1 et 6,4 litres aux 100 kilomètres, respectivement en ville et sur route. Merci notamment à la boite de vitesse à double embrayage 7 rapports qui se jumelle au  moteur.

Un troisième moteur, lui aussi bien connu, trouve son chemin sous le capot de la nouvelle Optima : un 4 cylindres 2,4 litres atmosphérique, tout à fait efficace et pas du tout ennuyeux.

Techno embarquée

Outre le design, qui a considérablement changé notamment dans la grille et la partie avant, c’est la technologie embarquée qui distingue désormais la grande berline au style unique. Car il faut bien le dire, la Kia Optima n’a rien perdu de son charme et de son raffinement, deux éléments qui font tourner les têtes depuis son lancement.

Aujourd’hui, elle ajoute des phares plus modernes, un parechocs plus agressif et une grille de calandre remodelée, mais elle conserve sa silhouette.

En matière de technologie cependant, elle s’améliore, embarquant désormais un avertisseur de changement de voie, un système d’aide au freinage, une caméra 360 degrés et un régulateur de vitesse intelligent sur les versions les plus élaborées.

Les versions de base reçoivent quand même la caméra de recul toute simple, ce qui n’est tout de même pas négligeable.

Enfin, un bon mot pour le système de son Harman Kardon qui transforme le cockpit des versions les plus élevées en véritables salle de concert. Seul dommage : le Apple Car Play et le Android auto deux systèmes d’intégration de téléphone intelligent devront attendre encore plus mois,

Raffinée, jolie, unique, la Kia Optima reprend et améliore là où sa sœur avait laissée. Elle fait bien un petit compromis vers le confort plutôt que le sport, mais ça, il n’y a que moi que cela irrite.

Aimez-vous encore le style de la Kia Optima?

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