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Dodge Challenger 392 : à faire rêver

On me demande souvent quelle voiture j’achèterais si j’avais à me choisir un bolide sur le champ. Laissez-moi vous dire que ma liste est longue et que le choix en serait un difficile. Bien sûr, il y a toujours la question du prix qui fait qu’on oriente son choix vers un segment ou un autre. Avoir les poches pleines, une place de choix serait réservée devant chez moi pour une Aston Martin DBS.

Mais bon, puisque je n’ai pas encore été chanceux à la loterie, j’arrêterai mes quelques choix sur des véhicules plus « abordables ». Si la Porsche Boxster figure probablement au sommet de ma liste, la Dodge Challenger ne traine pas loin derrière. Pourtant, on parle ici de deux voitures foncièrement différentes. Alors que la première est une sportive racée et une bagnole incroyable à conduire, la Dodge Challenger offre un autre type d’expérience, le genre qui nous atteint directement aux tripes.

D’abord, c’est une question de goûts personnels; je trouve la Challenger extrêmement réussie sur le plan esthétique. Les gourous chez Dodge ont réussi à recréer l’esprit de la Challenger d’antan. Au volant d’une version SRT8 avec boîte manuelle à six rapports, on retrouve, l’espace d’un instant, l’époque des Muscle Car.
 
Un essai privilégié
En novembre dernier, j’ai été invité du côté de San Francisco pour assister à un événement signé Chrysler où le constructeur en a profité pour dévoiler quelques modèles 2011. Au cœur de cette présentation, nous avons eu l’occasion de découvrir la Challenger 392, une édition spéciale tirée à 1492 exemplaires : 1100 pour les États-Unis et 392 pour le Canada.

Sous le capot, on retrouve un moteur V8 HEMI de 6,4 litres qui livre 470 chevaux et 470 livres-pieds de couple. J’ai eu l’occasion de conduire cette voiture sur le circuit d’Infineon, dans la région de Napa Valley, le même où les bolides de la coupe Sprint en Nascar se donnent rendez-vous l’été venu.

L’expérience de conduite est tout à fait enivrante. Non, la voiture n’est pas agile comme peut l’être une Porsche Boxster sur une piste, mais la puissance brute livrée par la Challenger fait frissonner.

Lorsqu’on sort d’un virage, qu’on enfonce l’accélérateur et qu’on entend la symphonie qui émane des pots d’échappement, on a le cœur qui vibre.
Une sportive racée, la Dodge Challenger 392? Non, mais un Muscle Car qui s’inscrit dans la plus pure tradition américaine, oui. Et ça, il n’y a pas un amateur de voitures qui va s’en plaindre.

Pour en savoir plus sur cette voiture : http://auto.sympatico.ca/essais/5108/dodge-challenger-2011-exaltante

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