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Rappelons qu’historiquement, trois provinces canadiennes seulement offraient des rabais à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique ; la Colombie-Britannique, le Québec et l’Ontario. Au cours de la dernière année, cette province a annulé son programme d’aide. Ainsi, seuls les gens résidants au Québec et en Colombie-Britannique pouvaient profiter d’un rabais.
Ailleurs au Canada, ce genre de mesure n’existait pas. Cela représentait un frein pour la vente de voitures électriques.
Pourquoi ? C’est une question de prix, tout simplement.
Rendre la voiture électrique accessible
La très grande majorité des véhicules vendus au Canada affichent des prix variant entre 20 000 $ et 40 000 $. Lorsqu’on dépasse ce cap, et celui des 50 000 $, les acheteurs sont moins nombreux. C’est facile à comprendre.
Or, en raison des coûts de développement élevés associés aux produits électriques, il est pour l’instant impossible pour les constructeurs de les offrir à des prix irrésistibles. La rentabilité doit primer. Même que dans certains cas, on enregistre des pertes en visant un retour du balancier dans 5, 10 ans.
Chez GM, par exemple, on a indiqué qu’on souhaitait que les prochaines générations de produits électriques soient rentables ; ça signifie qu’on perd actuellement de l’argent avec un véhicule comme la Chevrolet Bolt.
Deux rabais maintenant offerts
Les chiffres l’ont toujours prouvé. Les incitatifs à l’achat de véhicules ont un effet direct sur les ventes. Si on prend le cas de l’Ontario, on a vu une baisse drastique de l’intérêt envers les voitures électriques lorsque le rabais gouvernemental a été aboli. Il est vrai que ce dernier était de 14 000 $, mais quand même. Des réactions similaires ont été vues chez nos voisins du sud à l’abandon de mesures du genre.
Pour l’instant du moins, le rabais à l’achat d’un produit électrique est essentiel. Ce sera peut-être une autre chose dans 10 ans.
Et là où l’annonce est d’importance pour les consommateurs québécois, c’est que les rabais s’additionnent. Ainsi, en plus du 5000 $ offert par le fédéral, on peut profiter du 8000 $ admissible au provincial.
Avec 13 000 $ d’économies sur les véhicules électriques, soudainement, des modèles trop chers deviennent accessibles. Une Nissan LEAF, par exemple, voit sa facture baisser sous la barre des 30 000 $.
Dans le cas des véhicules hybrides enfichables offrant une autonomie suffisante, le rabais fédéral est de 2500 $. Il peut s’ajouter aux 4000 $ offerts au Québec. Encore là, le consommateur en sort gagnant avec une baisse de prix importante.
Depuis le 1ermai, on a vu un engouement net des consommateurs envers l’achat d’une voiture électrique. Tranquillement, plusieurs se mettent au diapason. Et une fois qu’on goûte à la chose…
Pour suivre la situation de près, nous vous invitons à consulter la page du gouvernement fédéral. Elle regroupe les véhicules admissibles au programme. Cette dernière est mise à jour fréquemment.
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VOICI COMMENT LA VOITURE ÉLECTRIQUE EST PERÇUE PAR LES AMÉRICAINS