À pareille date l’an dernier, j’assistais au lancement de la nouvelle Honda Accord. En règle générale, les essais de voitures lors de ces événements sont plus courts que longs. Lorsqu’on a passé 200 kilomètres aux commandes, il est souvent temps de remettre les clefs, sans compter qu’on met parfois à l’essai des modèles différents équipés de mécaniques différentes.
N’empêche, je me souviens que l’impression concernant cette Accord avait été très bonne.
La semaine dernière, je me suis réinstallé au volant d’un des modèles de la gamme, question de remettre mes notes à jour. Cette fois, c’est plus de 600 kilomètres que j’ai eu l’occasion de parcourir.
L’impression est encore meilleure.
Une réussite presque totale
Il y a une chose qui accroche toujours à propos de l’Accord et c’est son design. Il ne faut plus se surprendre de la chose, car chez Honda, il y a peu de produits tape-à-l’œil. L’entreprise fait des efforts pour donner du caractère à ses modèles, mais demeure très... conservatrice.
La mouture actuelle de l’Accord n’est pas laide, mais elle n’a pas le panache d’une Ford Fusion ou d’une Mazda 6, on va s’entendre là-dessus.
Ses défauts s’arrêtent là, cependant.
Au volant
C’est là que le charme de cette voiture opère. D’abord, il faut le mentionner, on profite d’une position de conduite parfaite, rehaussée par des sièges aussi accueillants que confortables.
Sur le plan ergonomique, tout est simple et nous tombe dans la main. Honda a simplifié la recette et c’est tant mieux. Seul bémol : le système informatique à travers lequel on navigue via les écrans est parfois lent à réagir.
Au plan de la conduite, c’est simple, il n’y a rien à redire. Le confort est parfait, la direction est très bien calibrée et la rétroaction que l’on reçoit de cette dernière est bonne. On se sent en contrôle de la voiture.
Puis, il y a ce moteur quatre-cylindres de 2,4 litres (Earth Dreams) profitant de l’injection directe qui œuvre sous le capot; un autre charme. Il travaille avec un degré de souplesse tout à fait exceptionnel. Côté puissance, c’est impressionnant. De plus, sa consommation d’essence étonne. J’ai terminé ma semaine avec une moyenne de 6,5 litres aux 100 kilomètres (75 % sur l’autoroute).
Même la transmission CVT à laquelle cette mécanique était jumelée sur mon modèle d’essai ne s’est pas montrée désagréable à l’usage.
Somme toute, un rendement sans faille de ce duo.
Notez qu’un moteur V6 de 3,5 litres est aussi offert, de même qu’une boîte de vitesses manuelle.
Conclusion
Des voitures intéressantes, il y en a plusieurs dans le segment des intermédiaires. L’Accord de Honda occupe une place de choix sur le premier trio, assurément en compagnie de la Mazda 6 et de la Chevrolet Malibu ou de la Toyota Camry.
Avoir à choisir, je serais embêté entre les deux premières. Je prendrais la gueule de la 6, de même que son comportement plus sportif. Pour tout le reste, l’Accord est à citer en référence.
Elle n’a pas reçu le titre de voiture de l’année pour rien!
En bref :
Moteur : quatre-cylindres de 2,4 litres
Consommation enregistrée : 6,5 litres aux 100 kilomètres
Prix du modèle essayé : 30 910 $ (prix de base : 23 990 $)
On aime :
– Douceur de roulement
– Rendement du moteur quatre-cylindres
– Consommation d’essence
– Caméra placée sous le rétroviseur droit pour les angles morts (génial!)
On aime moins :
– Système informatique lent à réagir
– Lignes génériques