20 méchants de bande dessinée qui avaient un but moral

Magneto ne se soucie pas du pouvoir. C’est un survivant de l’Holocauste qui tente d’empêcher un autre génocide, cette fois contre les mutants. Son approche peut franchir des limites morales, mais son but n’est pas ancré dans un désir égoïste. C’est ce qui fait de lui l’un des méchants les plus convaincants de l’univers Marvel.

Killmonger est l’un des ennemis les plus féroces de Black Panther, mais il cherche à lutter contre l’oppression des Noirs en dehors du Wakanda. Il estime que l’isolement du Wakanda est moralement faible et lâche, et que sa technologie avancée devrait être mise au service de la lutte pour la libération.

Victor Von Doom est le dirigeant fasciste de la Latvérie, mais il croit que sa nation prospère sous sa direction et son contrôle. Il vit selon un code sincère selon lequel le monde mérite une direction parfaite, et ce principe est ancré dans son intellect et sa discipline.

L’un des plus grands ennemis jurés de Batman considère l’humanité comme un fléau qui doit être détruit pour sauver le monde et l’environnement. Ses assassins ont pour mission de rétablir l’équilibre par l’abattage et la réinitialisation écologique. C’est un éco-terroriste qui éprouve un véritable désespoir face à la cupidité humaine.

Le plan infâme de Thanos, qui consiste à supprimer la moitié de toutes les formes de vie, repose sur la conviction que la surpopulation entraîne la souffrance et l’extinction. Dans son esprit, il est un héros et le sauveur dont le monde a besoin.

Le Dr Victor Fries n’est devenu un méchant que pour sauver sa femme en phase terminale. Chacune de ses actions criminelles vise à financer sa guérison ou à la maintenir en état de cryostase. Il est plus désespéré et amoureux que méchant.

Le dévouement de Poison Ivy aux causes environnementales fait d’elle une véritable éco-guerrière, même si elle s’y prend parfois mal. Sa guerre contre les entreprises avides tourne toujours à la violence, mais elle repose sur une idéologie morale.

Le plan d’Adrian Veidt, qui consiste à simuler une invasion extraterrestre pour unifier la Terre, fait froid dans le dos, même s’il découle d’un complexe de sauveur mal placé. Il vise à sacrifier quelques personnes pour en sauver des milliards, dans l’espoir que le monde retrouve la paix.

À l’origine, le symbiote Venom ne cherchait qu’à se lier à quelqu’un, et ses actes violents sont le résultat d’un rejet et d’un traumatisme. Lorsqu’il se lie à Eddie Brock, leur sentiment mutuel d’injustice se transforme en un sentiment de protection violent et chaotique.

Tantôt héros, tantôt méchant, Namor vit dans une zone moralement grise. Sa colère envers le monde de la surface vient de sa volonté de protéger Atlantis et de voir les humains polluer et mettre en danger l’océan.

Magneto figure deux fois sur cette liste. Les méthodes utilisées par son équipe de combattants de la liberté, connue sous le nom de Confrérie, reflètent celles du mouvement des droits civiques. Ils sont militants, mais croient qu’ils se battent pour l’avenir des mutants.

Black Adam règne d’une main de fer, mais sa tyrannie provient d’un sentiment de patriotisme et de vengeance. Il se bat contre l’impérialisme et l’oppression, et non pour dominer le monde ou battre des super-héros.

Certes, Selina Kyle est une voleuse, mais sa cible est souvent la classe supérieure et les fonctionnaires corrompus de Gotham. Son objectif est ancré dans la rébellion de classe et la dénonciation de la pourriture systémique de la ville.

L’arrogance d’Otto Octavius l’a conduit à l’infamie, mais son but initial était la découverte scientifique et le progrès. La cupidité de l’entreprise l’a fait basculer, mais même en tant que méchant, il est plus porté sur le progrès que sur le chaos.

La descente de Harley Quinn dans la méchanceté est une réponse aux abus et aux traumatismes qu’elle a subis. Dans les bandes dessinées, on la voit souvent devenir plus morale au fil du temps, alors qu’elle cherche à s’émanciper.

Le comportement criminel de Harvey Dent découle de sa psyché fracturée et de son sens de la justice. Ses tirages à pile ou face symbolisent son obsession de la dualité et sa lutte interne pour imposer l’ordre dans le chaos de Gotham. N’oubliez pas que sous sa méchanceté se cache un homme qui a lutté avec acharnement contre la corruption.

L’espièglerie de Loki provient de son sentiment d’être éclipsé par son frère Thor et d’être maltraité en raison de son héritage. Sa méchanceté est en fait une quête d’acceptation, qui est enracinée dans un certain sens moral et qui est aussi très humaine.

Luthor est certainement un méchant pour le pouvoir et l’argent, mais il y a aussi quelque chose d’autre derrière son comportement. Il pense que l’existence de Superman affaiblit l’humanité et représente un danger permanent pour le monde. Sa vendetta est à moitié envieuse et à moitié idéologique.

Zod n’est pas motivé par l’appât du gain. Sa mission est de ressusciter Krypton, et il voit la Terre comme un vaisseau pour la renaissance de son espèce. Il agit par dévotion pour sa civilisation, et non par pure haine.

L’obsession d’Eobard Thawne pour Flash est née d’une admiration. Il vénérait Barry Allen, mais lorsque le voyage dans le temps lui révèle son destin de méchant, il perd la raison et tente d’arranger son sort. Son but moral réside finalement dans la préservation du caractère sacré de leur rivalité, et dans le fait qu’Allen devienne la meilleure version de lui-même.