20 tendances technologiques qui définiront la prochaine décennie

L’intelligence artificielle ne se contente pas d’arriver sur le marché du travail, elle rejoint l’équipe. La prochaine génération de travail de bureau impliquera des humains et des algorithmes qui s’associeront pour tout, des campagnes de marketing aux mémoires juridiques. Imaginez un lieu de travail où votre assistant IA rédige une proposition et où votre tâche consiste à la rendre humaine.

Il ne s’agit pas d’un compagnon d’IA de science-fiction dont on finit par tomber amoureux, mais plutôt d’un assistant virtuel numérique connecté aux nuances de votre mémoire. Cette entité saurait comment vous pensez, ce dont vous avez besoin et quand vous en avez besoin, sur la base d’indicateurs suivis. Imaginez une version de Siri qui se souviendrait de l’histoire de votre vie.

Les casques ne seront plus réservés aux seuls joueurs. À mesure que la réalité virtuelle et la réalité augmentée fusionnent pour former une réalité mixte, l’écran pourrait bien disparaître complètement. Imaginez que vous portiez une paire de lunettes légères qui projettent votre espace de travail sur une plage ou une montagne lointaine. Pas de moniteur. Pas de bureau. Juste des onglets flottants et un collègue virtuel que vous pouvez mettre en sourdine lorsqu’il commence à trop parler.

Pendant des années, l’informatique quantique a été un élément marginal incompris de la famille des technologies. Cette situation est en train de changer. Au fur et à mesure que les puces quantiques deviennent plus stables, elles résoudront des problèmes que les ordinateurs classiques ne peuvent tout simplement pas résoudre. Des problèmes auparavant impossibles à résoudre, comme la conception de médicaments et la modélisation du climat, seront résolus à l’aide d’algorithmes avancés.

Cela fait des décennies qu’ils menacent de supprimer les mots de passe. Cette fois, cela pourrait bien se produire. La sécurité biométrique, qui comprend votre visage, votre voix et vos empreintes digitales, prendra le relais. Les clés d’accès, les identifiants numériques et les jetons personnels cryptés suivront peu après.

Une rébellion discrète se prépare contre les smartphones, les gens abandonnant les notifications constantes pour des téléphones plus simples qui envoient des messages, appellent et ne suivent pas chacun de vos pas. Peut-être que le prochain symbole de statut ne sera pas le dernier iPhone, mais la personne suffisamment sûre d’elle pour en porter un qui ne la distrait pas toutes les 15 secondes.

À l’heure actuelle, les maisons intelligentes ne sont pas si intelligentes que cela. Les lumières ne se connectent pas toujours, les assistants vous comprennent mal et les thermostats se rebellent. La prochaine décennie y remédiera. Les systèmes travailleront ensemble, anticipant les besoins avant que nous ne le demandions. Ce sera le genre d’intelligence qui ajustera l’éclairage en fonction de votre humeur, et non de votre commande vocale.

Les diagnostics basés sur l’apprentissage automatique seront plus performants que les meilleurs spécialistes humains pour repérer les schémas dans les scanners et les données. Il ne s’agira jamais de remplacer l’empathie, mais d’accompagner la précision. Nous vivrons dans un monde où une clinique rurale pourra accéder instantanément à des analyses médicales de niveau international.

Qu’il s’agisse de votre tondeuse à gazon ou de votre bateau, tout sera électrique. Les villes bourdonneront différemment. Elles seront plus silencieuses, plus propres et légèrement futuristes. Les stations-service seront remplacées par des salons de recharge où les gens siroteront un café pendant que leur voiture fera le plein en silence. Nous nous demanderons comment nous avons pu tolérer l’odeur des gaz d’échappement.

L’alimentation sans fil n’est plus un fantasme. À terme, nous disposerons d’un système de recharge par ondes radio alimenté par un transfert d’énergie par résonance. Au début, il ne s’agira que de téléphones et d’oreillettes, mais les possibilités s’étendront rapidement. Imaginez un monde sans câble, sans cordon ni batterie déchargée en plein vol.

Ce qui était autrefois un monopole de la NASA est aujourd’hui un terrain de jeu pour milliardaires. Au cours de la prochaine décennie, l’espace sera de plus en plus fréquenté à mesure que les vols commerciaux se multiplieront dans le ciel. Les satellites rempliront l’espace, avec des stations privées et même des avant-postes lunaires. Il y aura un moment où nous nous rendrons compte que l’espace n’est plus lointain.

La dactylographie pourrait devenir facultative. Il existe déjà des bandeaux qui traduisent les signaux neuronaux en commandes numériques. Imaginez que vous puissiez écrire un courriel simplement en le pensant. La frontière entre la pensée et l’action va s’estomper, et la société devra décider du degré d’intimité qu’elle est prête à accorder à la technologie.

Nous ne nous contentons plus de modifier l’ADN, nous le concevons. La biologie synthétique pourrait redéfinir la médecine, l’agriculture et même les matériaux. Nous pourrons concevoir des cultures capables de résister à la sécheresse et des bactéries qui dévorent le plastique. Un jour, les meubles pourraient bien être cultivés au lieu d’être fabriqués.

Chaque avancée est accompagnée d’un recul. À mesure que la surveillance s’étend (caméras intelligentes, données de localisation et suivi de la santé), les gens se défendent. Il faut s’attendre à ce que tout soit crypté, à ce que les plateformes soient décentralisées et à ce qu’un mouvement souterrain se développe en faveur de l’invisibilité numérique. Peut-être que le prochain luxe ne sera pas la vitesse ou la puissance, mais la protection de la vie privée.

Les cartes d’identité numériques remplaceront les passeports, les permis de conduire et même les cartes de santé. Pratique ? Absolument. Mais cela signifie aussi que chaque interaction – chaque portail franchi, chaque transaction effectuée – pourrait laisser une trace numérique. La plus grande lutte de pouvoir de la prochaine décennie pourrait ne pas porter sur les ressources, mais sur la souveraineté des données.

La frontière ne se limitera pas aux voitures. À terme, tout sera autonome, des drones de livraison aux robots d’entrepôt. Même les navires traversant l’océan n’auront plus d’équipage et seront guidés sur les vagues par des satellites. L’automatisation s’infiltrera discrètement dans la vie quotidienne et, avant longtemps, nous ne nous en apercevrons plus.

Chaque grande ville, entreprise et même système humain aura une réplique virtuelle mise à jour en temps réel. Les ingénieurs testeront les ponts en simulation avant de toucher l’acier solide. Les médecins modéliseront les traitements sur des organes virtuels avant l’opération. Des économies entières seront répétées en données avant que les décisions ne soient prises.

Il n’y aura plus d’Internet unique. Au lieu de cela, des frontières numériques constituées de pare-feu nationaux, de règles régionales et de plateformes localisées diviseront le monde en ligne. Ce qui est accessible à Berlin peut être illégal à Pékin ou absent au Texas. La connexion mondiale commencera à donner l’impression d’être étrangement locale.

Des artistes, des musiciens et des écrivains issus de l’IA se mesureront à des humains pour avoir l’occasion de présenter leur travail. Il y aura des poètes et des chanteurs d’IA ; de vrais acteurs partageront la scène avec des stars numériques. Votre chanson préférée n’aura peut-être aucune empreinte humaine.

Un jour viendra où chaque nouvelle invention devra répondre à une question : Aide-t-elle la planète ou lui nuit-elle ? Les technologies vertes cesseront d’être une niche et deviendront obligatoires. Des usines qui capturent le carbone, des fermes verticales et des réseaux intelligents envahiront nos villes, utilisant le vent et le soleil à la volée.