Graphiques immersifs : 20 jeux à l’aspect ultra-réaliste

Les villes dégradées, les murs moussus, les voitures rouillées semblent tout droit sortis d’un documentaire post-apocalyptique. C’est parce que The Last of Us Part II utilise la photogrammétrie pour reproduire les textures du monde réel sur les surfaces du jeu, ce qui permet d’obtenir des détails troublants.

Vous y verrez un aigle fondre sur un lapin ou la barbe d’Arthur Morgan pousser de jour en jour. Mais le comble, c’est que les PNJ se souviennent de vos interactions passées et y font référence des heures, voire des jours plus tard, dans des dialogues totalement imprévus.

Grâce à l’imagerie satellite réelle et à l’IA, Microsoft Flight Simulator 2024 offre une planète si détaillée que vous pouvez littéralement survoler votre propre maison et la reconnaître. Le jeu comprend plus de 2 millions de villes et plus de 40 000 aéroports représentés à la main. Il intègre la météo en direct.

Réalisé avec Unreal Engine 5, ce chef-d’œuvre utilise pleinement la géométrie virtualisée des nanites et le rendu basé sur les mèches, ce qui confère aux surfaces et aux cheveux une profondeur étonnante. Le jeu s’appuie fortement sur un jeu de lumière dynamique. Le ray tracing donne également vie aux reflets sur l’eau et le métal.

Chaque gros plan sur le visage de Senua donne l’impression de regarder une âme vivante. C’est grâce à la technologie MetaHuman d’Epic Games, que Hellblade 2 utilise pour réaliser des animations faciales submillimétriques. Le monde qui l’entoure, inspiré du véritable terrain islandais, a été capturé par photogrammétrie.

Plutôt que de miser sur la nostalgie, Indiana Jones and the Great Circle s’est lancé à fond dans les graphismes next-gen. Les environnements de ce titre brillent grâce à l’illumination globale par traçage de rayons. Une attention folle est accordée aux petits détails atmosphériques, comme les particules de poussière qui flottent de manière réaliste dans la lumière du soleil.

L’action en direct rencontre le rendu du jeu avec une telle fluidité qu’il est difficile de dire où se termine le jeu et où commence le cinéma. Remedy Studios pousse le réalisme jusqu’à utiliser DLSS 3.5 de NVIDIA avec la reconstruction de rayons et le traçage complet des chemins, donnant aux environnements une netteté qui rend l’éclairage presque tactile.

Voici un voyage visuel : Bodycam ressemble plus à des images tremblantes du monde réel qu’à un jeu. Créé par deux développeurs adolescents, il utilise Unreal Engine 5 pour simuler la distorsion visuelle des séquences filmées par les caméras de police, dégradation de l’image, aberration chromatique et effets de lentille en œil de poisson.

Bien que cette beauté soit profondément ancrée dans la fantaisie, ses images sont d’un réalisme étonnant. Les modèles de personnages sont construits avec plus de 200 000 polygones, ce qui représente un saut absurde par rapport au 900. Les expressions faciales sont basées sur une répartition précise des polygones.

Grâce à l’éclairage par traçage de rayons, les reflets sur les fenêtres des gratte-ciel sont visibles en temps réel lorsque vous passez devant, et les ombres s’adaptent dynamiquement à la position du soleil. Au-delà de la ville, les combinaisons elles-mêmes sont de petits chefs-d’œuvre, la physique des tissus reproduisant un poids et une tension réalistes.

Avant même de quitter votre appartement dans Cyberpunk 2077, la surcharge visuelle commence. Le néon se répand dans les couloirs, la chaussée mouillée reflète la ligne d’horizon et les PNJ se promènent à des rythmes crédibles. L’attention portée aux tatouages individuels, aux distributeurs automatiques et aux reflets chromés donne à Night City son rythme.

Au lieu de rendre les choses jolies, cette création les rend crédibles. La photogrammétrie donne au visage de Reedus une précision de l’ordre du micron, et le terrain réagit à tout : les pas laissent des empreintes, les roues creusent des traces et la pluie endommage votre équipement. Ce qui vous marque, c’est bien plus que la façon dont le terrain réagit.

On s’attend à ce que les voitures soient belles, mais les rétroviseurs? C’est là que Gran Turismo® 7 se démarque. Le ray tracing vous permet de voir le reflet du conducteur dans les rétroviseurs tout en parcourant des circuits photoréalistes. Le jeu s’appuie sur des données climatiques réelles pour assurer le réalisme des conditions météorologiques.

Vous roulez à toute allure à travers le Mexique, et les environs sont cartographiés à partir d’images satellite et de drone. C’est la barre que place Forza Horizon 5. Des routes volcaniques aux sentiers de la jungle, le jeu crée un environnement qui donne l’impression d’être fabriqué à la main. Il suffit d’ajouter les sons du moteur et l’usure de l’habitacle propres à la voiture.

Pas de minimap. Pas de marqueurs. Juste le vent qui vous guide à travers les collines et les forêts dorées. Ici, l’architecture est basée sur des plans anciens et le moteur physique s’assure que chaque fleur de cerisier, chaque robe et chaque brin d’herbe se déplace comme il le ferait à l’extérieur.

Dans Horizon Forbidden West, le délabrement post-apocalyptique est rendu avec un réalisme saisissant. Les lianes rampent sur le métal abandonné, la rouille s’infiltre dans le béton et l’éclairage change en fonction de l’heure de la journée. Les cheveux d’Aloy se déplacent grâce à la physique du vent, tandis que les machines réagissent de manière dynamique aux dommages subis.

Vous ne trouverez pas de fantaisie ici. Chaque maison longue, chaque casque et chaque lame sont basés sur des vestiges archéologiques et des documents historiques de l’ère viking. Les environnements réagissent également comme le monde réel : la neige s’accumule et fond. La lumière filtre à travers la canopée des arbres avec des ombres changeantes.

À première vue, il s’agit d’un simple immeuble de bureaux, mais si vous restez un peu plus longtemps, vous verrez que The Oldest House fait basculer la réalité autour de vous. Le jeu utilise la génération procédurale pour permettre aux murs de bouger, aux sols de se déplacer et aux débris de s’éparpiller avec une précision physique. Les fluorescents des bureaux vacillent.

Metro Exodus crée des paysages post-nucléaires d’un réalisme obsédant en superposant de véritables plans du métro de Moscou avec des effets de radiation, de la physique de condensation et une diffusion authentique de la lumière. Lorsque vous êtes à la surface, la neige crisse, la cendre tourbillonne et le vent modifie votre ligne de mire. Il n’y a pas de filtre de beauté ici.

Peu de remakes ressemblent à des réinventions, mais celui-ci en est un. Dans Resident Evil 4 Remake, des personnages comme Leon, Ada et Ashley prennent vie grâce à des captures faciales si précises qu’il est possible de repérer les secousses musculaires en plein dialogue. Les environnements vieillis témoignent d’années de dégradation.