Les 10 métiers technologiques les plus ennuyeux et les 10 métiers que tout le monde aime faire

Les employés chargés de la saisie des données effectuent des tâches répétitives, souvent dépourvues de créativité, comme copier des valeurs d’un système à l’autre. Bien que la précision soit essentielle, cette fonction offre peu de possibilités d’évolution et de nombreuses entreprises remplacent ces emplois par des outils d’automatisation des processus robotisés (RPA).

L’assurance qualité manuelle n’a pas l’attrait de l’automatisation, car elle implique de cliquer à plusieurs reprises sur des interfaces pour détecter des erreurs. L’épuisement est fréquent lorsque les testeurs ne disposent pas d’outils ou de variété. Certaines entreprises externalisent désormais entièrement ce rôle, en particulier lorsque les suites de tests d’IA peuvent gérer la régression plus rapidement.

Travailler sur des systèmes COBOL ou Fortran vieux de plusieurs dizaines d’années permet peut-être de préserver les connaissances institutionnelles, mais cela stimule rarement l’innovation. Ces développeurs maintiennent des bases de code que personne ne veut toucher, souvent avec une documentation minimale. De nombreuses institutions financières, comme les banques, s’appuient encore sur ces systèmes, qui offrent de la stabilité mais peu de stimulation intellectuelle.

Les travailleurs qui règlent des problèmes de routine, comme les problèmes d’imprimante, trouvent souvent l’assistance informatique interne répétitive. Les grandes entreprises classent également ces tâches parmi les moins épanouissantes en raison de leur caractère répétitif. En revanche, les fonctions liées à l’administration des systèmes peuvent offrir des défis plus stimulants, comme l’optimisation des performances du réseau.

Les rédacteurs de rapports qui travaillent strictement avec des outils de BI tels que Tableau ou Power BI ne peuvent pas influencer les décisions. Générer des tableaux de bord à l’aide de paramètres prédéfinis peut même donner l’impression d’être robotisé. Leur travail est souvent sous-estimé et rarement attribué. En outre, ils sont parmi les moins consultés lors du lancement d’un projet.

Bien que la rédaction de manuels soit essentielle, ce rôle manque de variété. Les spécialistes de la documentation reformulent un contenu technique aride dans des formats structurés sans contribuer à son développement. Le travail peut sembler détaché du produit principal, et certaines entreprises l’externalisent ou le fusionnent avec la génération de contenu assistée par l’IA.

Les techniciens en matériel informatique qui ne sont pas des ingénieurs effectuent souvent des diagnostics ou des réparations de base. Pourtant, ces tâches de routine ne sont pas synonymes d’innovation pratique. Il y a peu de place pour la créativité et la plupart des tâches suivent des scripts prédéfinis. Dans les chaînes de magasins, nombre de ces fonctions se limitent au dépannage de base et au suivi des stocks.

Les analystes de la conformité technique passent la majeure partie de leurs journées à comparer les politiques aux configurations des systèmes. Leur travail repose principalement sur des listes de contrôle et des audits, rarement sources d’enthousiasme. C’est un domaine à l’évolution lente, où l’innovation est souvent freinée, et les entreprises observent une hausse de l’épuisement professionnel dans ces fonctions.

Regarder des tâches automatisées s’exécuter au cours du traitement nocturne n’est pas vraiment dynamique. Les personnes chargées de ces tâches n’interviennent qu’en cas d’erreur et, même dans ce cas, leurs actions se limitent à des protocoles. Les industries qui utilisent beaucoup les ordinateurs centraux, comme la logistique et la banque, ont encore largement recours aux flux de travail par lots, ce qui maintient ce rôle fastidieux.

L’adaptation d’un logiciel à d’autres langues ou régions est généralement répétitive. La plupart des spécialistes en localisation de logiciels se contentent d’ajuster les chaînes de caractères, les formats et les métadonnées conformément à des guides de localisation stricts, influençant rarement la conception de l’interface utilisateur. Nombre d’entre eux travaillent également en freelance ou à distance, avec un contact minimal avec le produit ou l’équipe principale.

Mais tous les rôles techniques ne drainent pas l’esprit. Certains stimulent la créativité, invitent à la collaboration et permettent d’être aux premières loges de l’innovation. Voici les emplois où les défis rencontrent la passion et où les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Ce rôle combine la créativité et la psychologie pour résoudre les problèmes réels des utilisateurs, ce qui permet aux professionnels de l’UX de rester stimulés. Ils collaborent avec d’autres équipes et protègent des solutions qui ont souvent un impact sur le succès du produit. Chez Google, les concepteurs UX affichent des taux de satisfaction interne parmi les plus élevés, toutes fonctions confondues.

Donner vie à des mondes par le biais du code, c’est allier l’art à l’ingénierie. Les développeurs de jeux travaillent sur tout, des mécanismes de jeu aux moteurs graphiques, souvent au sein d’équipes dynamiques et collaboratives. Le travail est intense mais très gratifiant, et des studios comme Naughty Dog reçoivent des centaines de candidatures par poste à pourvoir.

Peu de fonctions évoluent aussi rapidement -ou suscitent autant d’intérêt- que l’ingénierie de l’apprentissage automatique. Ces professionnels élaborent des modèles qui alimentent les voitures autonomes ou les systèmes de recommandation. C’est un mélange d’innovation, de mathématiques et d’expérimentation. En 2025, la demande d’ingénieurs de mise au point LLM a presque triplé.

Les testeurs de pénétration sont payés pour casser des choses, dans le respect de l’éthique. La simulation de cyberattaques leur permet de tester les défenses et de penser comme des adversaires, ce qui renforce la sécurité globale. La nature imprévisible des vulnérabilités permet d’éviter l’ennui. Des sociétés comme HackerOne organisent des programmes de primes aux bugs d’une valeur d’un million de dollars qui attirent les meilleurs talents au niveau mondial.

Les développeurs de technologies immersives créent des expériences pour les jeux, la formation et les événements en direct qui intègrent de manière transparente l’informatique spatiale et la narration. Les outils sont avancés et l’innovation est constante. Meta, Niantic et Unity ont tous élargi leurs équipes AR/VR de manière significative après la sortie de Vision Pro d’Apple.

Maîtrisant à la fois le flair du front-end et la puissance du back-end, les développeurs full stack s’épanouissent dans la variété. Ils se voient souvent confier davantage de fonctions et aiment changer de contexte tout au long de la journée. Les start-ups les apprécient tout particulièrement: de nombreuses équipes techniques en phase de démarrage sont presque entièrement constituées de développeurs full stack talentueux.

Dans des entreprises comme Atlassian ou Notion, les chefs de projet reconnaissent souvent que leur rôle leur permet d’exercer une influence interfonctionnelle inégalée. En faisant le lien entre les utilisateurs et les objectifs de l’entreprise, ils restent au cœur de l’action. Leur travail a un impact sur les feuilles de route et la satisfaction des utilisateurs. La prise de décisions stratégiques, combinée à une collaboration quotidienne, fait que ce rôle évolue rapidement.

Des studios comme Pixar estiment que les artistes techniques sont essentiels à la création de produits finaux visuellement aboutis. Ces professionnels traduisent les concepts visuels en éléments interactifs, ce qui exige une solide maîtrise technologique et un œil artistique affûté. Ils optimisent aussi les shaders et le rigging, tout en collaborant étroitement avec les équipes créatives.

Les professionnels DevOps sont classés parmi les trois premiers rôles technologiques en termes de satisfaction professionnelle. Ces experts travaillent dans les domaines du développement et de l’exploitation, et rationalisent souvent des cycles de publication entiers. Ce travail attire ceux qui aiment résoudre des énigmes à l’échelle du système, ce qui fait de ces experts des éléments clés pour améliorer la vélocité de l’équipe.

Alliant prise de parole en public, création de contenu et codage, les responsables des relations développeurs rapprochent les développeurs des nouvelles technologies et des innovations. Ils rédigent des tutoriels et incarnent souvent publiquement des API ou des plateformes. Des entreprises comme Twilio et GitHub investissent massivement dans le développement de ces équipes.